Les racailles politiciennes se bousculent en vue du nouveau « coup d’état électoral » pour les prochaines présidentielles.
Alors que les sondages sont cencés faire prévaloir les tendances de l’opinion publique, ils provoquent en réalité une manipulation de cette dernière, par leur multiplication et par les analyses médiatiques.
Jusqu’à une date très récente, les sondages mettaient en exergue deux candidats potentiels qui s’affronteraient au second tour : Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Les autres candidats éventuels étaient présentés comme n’obtenant pas de scores importants au premier tour : Xavier Bertrand, Jean-Luc Mélenchon, Anne Hidalgo, Yannick Jadot et Benoît Hamon. Néanmoins, la récente annonce de la candidature de Xavier Bertrand dans un entretien publié dans LE POINT change la donne et crée des tensions au sein de la droite, notamment au sein du parti Les Républicains. L’ancien ministre franmaçon de Chirac et Sarkozy avait soutenu Macron en 2017 pour barrer la route à Marine Le Pen. Xavier Bertrand, se réclame candidat de la droite traditionnelle bien qu’ayant quitté Les Républicains depuis la victoire d’Emmanuel Macron.
Son conflit avec Nicolas Sarkozy qui envisageait son retour en politique et la présentation de sa candidature à la magistrature suprême malgré ses déboires judiciaires, ont conduit ce dernier à favoriser l’émergence de la candidature éventuelle de deux de ses proches : l’actuel président des Républicains, Christian Jacob, ou François Baroin. Deux candidatures faibles certes, permettant à Emmanuel Macron de se faire re-élire, et à Sarkozy d’imposer des ministres proches de lui au sein du gouvernement sur lequel il exercera son influence.
Dans cette cacophonie républicaine, l’ancienne ministre et présidente du Conseil régional de l’Ile de France qui a également quitté Les Républicains en 2019, Valérie Pécresse, ambitionne une candidature, à l’issue des prochaines élections régionales.
Selon nos sources, le Chef de l’État, Emmanuel Macron, tente d’empêcher ces élections d’avoir lieu, évitant de ce fait un baromètre électoral qui remettrait en cause sa légitimité et diminuerait ses chances de gagner ces élections.
Le sénateur et membre des Républicains, Bruno Retailleau, compte sur ces élections, à l’issue de celles-ci il appellera à des primaires au sein de son parti pour choisir un candidat de la droite. Ce vendéen, proche de Fillon, avance des idées en faveur de la défense de la famille, de la lutte contre l’immigration clandestine et contre la violence qui surgit dans notre pays. Il s’est insurgé récemmment contre la repentance de la France concernant la guerre d’Algérie et demande de qualifier la dérive islamisante en France de « séparatisme islamiste ».
Enfin, à gauche, malgré le désir exprimé il y a quelques mois par Hollande de revenir dans la course et présenter sa candidature, le Maire de Paris, Anne Hidalgo, tente de multiplier les coups médiatiques pour avoir plus de visibilité et légitimer sa propre candidature. Quant à Hamon, président de Génération socialiste, il présentera la sienne pour rester dans la course et préparer son parti en vue des prochaines élections de 2027, comme alternative à la droite. Les Français seront encore une fois tiraillés par ce jeu des partis politiques, au détriment de l’intérêt supérieur de la Nation.