PLUS LE TEMPS passe, plus l’on découvre chaque jour davantage un coin du voile quant à l’horreur dans laquelle nous devons vivre actuellement et plus encore quant à la tyrannie où nous allons devoir survivre coûte que coûte. En mars 2020, lors du premier confinement, on évoquait une pandémie qui durerait quelques mois, peut-être un an. Puis on a reculé la fin de la crise à l’été 2021, ainsi que l’avait déclaré Macron dans l’un de ses nombreux et interminables discours sur le sujet, puis à début 2022, puis à 2023, et voilà qu’on nous parle désormais d’un virus qui pourrait durer dix ans. Comme pour nous habituer à des restrictions inouïes de liberté, non pas temporaires mais définitives. Et lorsque l’on a perdu une liberté, il est très difficile de la reconquérir, de la recouvrer. On finit même au bout d’un certain temps par en perdre le goût, la notion, l’idée. Un peu comme ces personnes que l’on n’a pas revues ni entendues depuis de très longues années et dont on finit peu à peu par oublier la forme du visage et jusqu’au timbre de la voix. Et si des libertés se perdent, de nouvelles habitudes de servitude se créent. C’est ainsi par exemple qu’il est désormais courant de voir des gens porter le masque même dans leur voiture, même dans la rue, là où pourtant il n’est pas encore obligatoire. Mais l’habitude est prise : on finit par oublier de l’enlever, il devient comme un second vêtement, comme une combinaison, pis pour certains il devient indispensable pour conjurer leur peur.
C’est à cela aussi qu’on mesure à quel point la mise en esclavage de l’humanité, et singulièrement de l’Occident, est aujourd’hui avancée. Quelle tristesse de voir tous ces gens porter sans cesse le masque, même là où il n’est pas formellement imposé, alors qu’il y a trois ans à peine nous étions tellement fiers de cette révolte gauloise des gilets jaunes ! Il serait d’ailleurs intéressant de quantifier le nombre de gilets jaunes actifs à l’époque qui ont hélas aujourd’hui intégré les mots d’ordre de la tyrannie sanitaire avec sa muselière physique, ses gestes dits barrière qui nuisent à la spontanéité, à l’affection, à la chaleur humaine, à l’expression physique des sentiments. Nous sommes des êtres de chair et de sang et empêcher tout contact physique, toute embrassade, toute accolade, tout franc et chaleureux serrement de mains n’est pas anodin, n’est pas sans conséquence. Il n’est pas d’amour et d’amitié, il n’est que des preuves, des actes d’amour et d’amitié. Et le monde virtuel, froid, glacial et glaçant dans lequel nous entrons est infernal. Il est le contraire de notre civilisation de l’Incarnation et repose sur la méfiance systématique de l’autre considéré comme un contaminateur potentiel, comme un tueur en puissance, à l’instar de l’automobiliste traité comme un délinquant en puissance, ou le Français de souche suspecté d’être un raciste, un xénophobe voire un antisémite.
LES CONTRAINTES et les brimades s’enchaînent, se multiplient, s’ajoutent les unes aux autres, comme les variants : après le Delta, c’est désormais l’Omicron (qui rime avec Macron !) Quant à la troisième dose, d’abord réservée aux personnes âgées de 65 ans et plus, elle est finalement imposée à partir du 15 janvier 2022 aux plus de 18 ans. L’objectif est de vacciner toute la population. Les médecins qui se succèdent sur le petit écran (cette crise aura marqué le total naufrage et l’indignité absolue de la médecine actuelle complètement stipendiée, à de rares exceptions près, il faut le dire et le dénoncer !) évoquent désormais une vaccination des enfants de 5 à 11 ans, et nul doute que l’injection concernera à moyen terme les nourrissons. Et alors même que, contrairement à ce que l’on nous avait affirmé, la main sur le cœur et le menton en avant, la vaccination n’empêche pas les gens de contracter le virus, ni d’être contagieux. Autrement dit on ne cesse de nous mentir et de nous manipuler. Si l’on voulait résumer la situation présente, on pourrait la décrire en une courte phrase : on a menti, on ment, on mentira. Pour contraindre tout un chacun à se faire piquer, on a dans un premier temps rendu les tests antigéniques et PCR payants, puis, depuis le 29 novembre, leur validité a été réduite de 72h à 24h, ce qui rend la vie des non-vaccinés impossible s’ils veulent prendre le train, aller au restaurant, visiter un patient à l’hôpital, voyager, bref avoir la moindre vie sociale. Sachant de surcroît que beaucoup de pharmacies ne réalisent pas ces tests, que celles qui les font sont surchargées, que le temps d’attente est souvent considérable et qu’il est loin d’être toujours possible techniquement de pouvoir les renouveler tous les 24 heures faute de disponibilité, c’est la galère permanente pour les non-vaccinés.
Peut-on imaginer pire brimade que ce que l’on vit actuellement ? Déjà écrasés par les taxes et les impôts, flashés par des milliers de radars sur toutes les routes et autoroutes de France, traînés devant les tribunaux de leur République dès que, sur les réseaux sociaux, la famille traditionnelle et la morale naturelle sont défendues (délit d’homophobie), que la submersion migratoire et le Grand Remplacement sont refusés (délit de racisme), que la version obligatoire et officielle de la Seconde Guerre mondiale est contestée (délit de négationnisme considéré comme de l’antisémitisme), les Français subissent une occupation et une tyrannie dont beaucoup hélas n’ont pas pleinement conscience, anesthésiés qu’ils sont par les media audiovisuels et n’ayant plus de solides repères moraux et spirituels.
NE NOUS Y TROMPONS pas. Le déconfinement de nos libertés n’est pas pour demain. Ils ne relâcheront jamais la pression, bien au contraire. La mise en servitude se veut définitive, irrévocable, inexorable. Déjà, le 13 janvier 2021, le PDG de Moderna, Stéphane Bancel, laboratoire ayant fabriqué un vaccin contre le covid 19 (que d’aucuns appellent fort justement le covid 1984), déclarait le plus tranquillement du monde que le coronavirus serait là « pour toujours ». L’OMS avait déjà annoncé que ce virus pourrait devenir endémique et ne jamais disparaître. Stéphane Bancel est allé encore plus loin, affirmant de manière péremptoire que « le SRAS-CoV-2 ne disparaîtra pas. » Et le PDG de Moderna d’ajouter avec gourmandise : « Nous allons vivre avec ce virus, nous pensons, pour toujours ». Et où ce milliardaire a-t-il fait cette déclaration ? Nous vous le donnons en mille : lors d’une table ronde consacrée à la santé et organisée par la banque américaine JP Morgan, ainsi que l’avait rapporté la chaîne de télévision américaine CNBC. Les liens entre la science (ou ce qui en tient lieu) et la haute banque sont on ne plus étroits et manifestes. C’était déjà le cas du temps de Drumont. Les choses ne se sont pas arrangées depuis. Et tout cela n’est évidemment pas pour notre bien. On le voit, la réalité dépasse la fiction. Les autorités sanitaires devront surveiller en permanence les nouveaux variants du virus, qui ne cesseront d’apparaître et de se répandre, avait ajouté, lors de ce colloque, le patron du laboratoire Moderna, faisant décidément preuve de prescience, afin que les scientifiques puissent produire sans cesse de nouveaux vaccins pour les combattre, avait-il ajouté. Des vaccins ô combien lucratifs pour les laboratoires et dont il faut rappeler qu’ils sont réalisés à partir de fœtus vivants d’enfants avortés, ce que l’on se garde bien de nous dire.
Il faudra vivre avec ce virus pour toujours nous dit le PDG de Moderna. Jamais les gens ne retrouveront leur vie d’avant, le monde d’avant, avait parallèlement prédit Jacques Attali. Jamais, toujours, voilà des adverbes particulièrement forts et définitifs dont l’emploi n’est certainement pas innocent et qui en disent long sur ce que l’oligarchie, l’hyperclasse mondiale nous réserve.Et face à cela, il faut résister de toutes nos forces. Nous armer intellectuellement, psychologiquement, mentalement, spirituellement. Par la prière et la méditation. Par les amitiés vraies. Par les bonnes et saines lectures. Par la réflexion personnelle. En faisant appel à son bon sens, à sa vigilance, à son esprit critique et à sa capacité d’insoumission active. Car le pire est de céder, de se soumettre pour avoir la paix, ce qui est parfaitement illusoire (on nous parle déjà d’une 4e, 5e, 6e et même 7e dose, d’un abonnement vaccinal à vie, de passes sanitaires transitoires, rapidement caduques, et sans cesse à renouveler ; notre situation est bien pire que celle des immigrés bénéficiant du renouvellement automatique de la carte de séjour ou de la naturalisation, elle aussi automatique, à 18 ans). Ne devenons pas comme Winston, héros du livre 1984, et résistant à Big Brother qui, à force de rééducations, d’odieuses et habiles manipulations, de pression sociale, de tortures mentales voire physiques, finit par abdiquer, par totalement se soumettre, au point de constater, vaincu, que « la lutte était terminée (et qu’) il aimait Big Brother ». Phrase terrible, effrayante, poignante sur laquelle se referme le livre prophétique de George Orwell.
Editorial de Jérome Bourbon, Rivarol du 29 novembre 2021