« Le 14 juillet », une imposture partisane devenue une pseudo-fête nationale.
Il faut dire toute la vérité sur la révolution française de 1789, en signalant aussi tous les clichés mensongers qui s’y rapportent, notamment celui du « 14 juillet, anniversaire de la prise de la Bastille, symbole de l’arbitraire » selon la version officialisée contraire à la réalité historique.
Il n’y a pas eu prise de la Bastille, mais entrée autorisée par la porte ouverte, vers cinq heures du soir. Précédemment, une délégation des émeutiers avait pris son déjeuner à l’intérieur de la forteresse, sur invitation et en compagnie de son gouverneur Bernard de Launay.
La Bastille était un vieux bâtiment militaire, dont la destruction était prévue. C’était une ancienne forteresse, édifiée quatre siècles auparavant pour la protection de Paris et devenue prison d’État en voie de désaffection. Du 1er janvier 1789 au 14 juillet, il n’y était entré qu’un seul prisonnier. « Le Grand Larousse du XXème siècle », en six volumes, précise : « D’autre part, à cause du confort dont les prisonniers s’étaient entourés et à cause des traitements élevés des officiers de l’état-major, la Bastille coûtait très cher au gouvernement.
Le 14 juillet il y avait sept incarcérés en tout, mais aucun prisonnier politique. Quatre détenus de droit commun furent libérés par la populace au milieu des réjouissances, et réincarcérés par la suite. Deux fous, dont un Anglais qui fut porté en triomphe puis renfermé a l’asile de Charenton ; l’autre fou étant transféré cinq jours plus tard dans le même asile d’aliénés. Le septième interné était un jeune noble du Languedoc, dévoyé et débauché, enfermé à la demande de sa famille, lequel s’empressa de disparaître.
La garnison était composée de 82 invalides de guerre, avec un renfort récent de 32 soldats. Le soir du 14 juillet, ces militaires sont menés sous escorte à l’Hôtel de Ville proche. En chemin, les menaces et les injures pleuvent sur eux. Le gouverneur de la Bastille est assassiné en cours de route. On confie le soin de décapiter son cadavre à un boucher, qui s’escrime d’abord avec un sabre qu’on lui a tendu, mais doit finir à l’aide de son couteau de poche. La tête fixée au bout d’une pique est promenée à travers la ville pendant deux jours. Trois officiers et trois invalides sont également mis à mort par la populace. Les auteurs de ces forfaits se déclarèrent « vainqueur de la Bastille ».
Près d’un siècle après, la IIIème République décide d’en faire la fête nationale de la France que les Américains appellent le « Bastille Day » (le jour de la Bastille). À partir du 14 juillet 1880, cet épisode particulièrement sanguinaire de la Révolution, — cette journée d’émeute dont l’anniversaire fût déjà stupidement célébré en 1790 sous le nom de Fête de la Fédération –, devient la fête nationale légale avec la paradoxale obligation de service pour les militaires français de parader a cette occasion.
Il convient de fixer une autre date plus convenable comme fête nationale française. À la place de l’anniversaire d’une affaire déplorable, dont le symbolisme est plus que douteux, le choix de la date du 15 août, fête de l’Assomption de la mère du Christ, patronne principale de la France, paraît le plus opportun. Sous le Premier et le Second Empire, le 15 août était jour de fête nationale. Les Français doivent se reconnaître le « 15 août » comme la véritable fête nationale de la France.
Pierre Sidos
Le 15 août… Comme ce 15 août 2003 quand au petit matin des agents du Développement Durable, des Mobilités Douces et de la Diversité Contractuelle ont tronçonné des arbres (dont au moins un centenaire) le long du tracé du tramway des Maréchaux Sud ? (Ils étaient malades ; l’heure aurorale n’était pas celle d’un mauvais coup).
Oui, excellente idée ; appelons-le le French Carbon Catcher Day.
Pour le 14 juillet, vous êtes sévères quand même : quel grand jour que celui où vola au-dessus des Champs des Enfers le drone Reaper, “chasseur de djihadistes au Sahel”- ramdoulah.
Les French Tech Enthousiasts se demandent déjà si la bête peut voler le long des frontières de l’Hexagone, ou dans certaines de nos suburbia, voire dans des centres de formation, ou de réinsertion, ou… soyons fous, dans des salles de spectacles ?
Enfin, bref, sur les Champs, c’est déjà not bad. De quoi éviter qu’un policier, qui comme le ministre des Transports serait “de ces gens-là”, se fasse tuer par un “djihadiste du Sahel”.
“Je me félicite de ce que j’ai” écrit.