La longue période électorale s’est achevée et nous pouvons nous réjouir. Nous avons gagné et notre parti, celui de la France, est plus puissant que jamais. Avec 54 % d’abstention aux élections législatives, le grand parti du pays réel remporte la bataille de la légitimité. Bien ridicule serait alors le député qui pourrait se targuer de représenter le peuple ! La facture entre les Français et les partis politiques est consommée et la démocratie est malade : grande peut être notre joie !
L’élection de 89 députés du Rassemblement National à l’Assemblée nationale ne saurait nous attrister : l’infâme Macron se trouve désormais face à une résistance, certes très limitée mais significative.
Ces maigres réjouissances ne nous font pas oublier que la république gouverne mal mais se défend bien. Nul doute que le poudré de l’Elysée pourra, le moment venu, compter sur le soutien de la gauche et de la droite pour mener à bien son projet de destruction, déjà très largement entamée tant par lui que par les républiques successives.
L’Action Française s’emploie depuis plus de 120 ans à « fabriquer » des royalistes, consciente que la république en France et le règne de l’étranger. Nous connaissons tous des « nationaux » qui pensent pouvoir bonifier la république avec de bons élus. Ils oublient que c’est Marianne qui corrompt son personnel et non l’inverse. Ce raisonnement, gaspillant le temps, l’argent, les énergies de tant de Français de bonne volonté, aveuglés sans le savoir par les idéologies démocratiques, est la cause de tous nos échecs.
Aucun élu, aucun parti au pouvoir ne pourra remporter la bataille face régime républicain, artisans du grand remplacement et du grand déracinement, cette entreprise de déconstruction généralisée de l’identité des peuples de France qui se pare des plus nobles mobiles : la paix mondiale et la prospérité matérielle pour le bonheur des peuples. Ici le bien commun et celui de quelques-uns et il est interdit d’en dire davantage. Il est donc de notre devoir de répéter et d’expliquer à satiété nos raisons contre la république et pour la monarchie, « le plus national des régimes ». Ce combat est colossal mais il est le seul qui vaille. Frédéric Mistral s’exprimait ainsi sous la IIIe République : « Il ne s’agit pas seulement de faire une majorité électorale, il s’agit de refaire un peuple ». Ce peuple, déjà diminué à l’époque de l’illustre maître de Maillane, n’a pas encore tout à fait disparu. Outre l’abstention magistrale déjà évoquée, des poches de résistance fleurissent, les écoles hors-contrat se multiplient, des communautés organisent, tout cela malgré les persécutions. Cette résistance française s’est magnifiquement illustrée lors du traditionnel pèlerinage de Chartres qui a rassemblé, les 3, 4 et 5 juin, plus de 17 000 jeunes pèlerins bravant la tempête, la pluie et le Créon clérical.
A l’image de ces jeunes Français, sachons garder l’espérance et travaillons sans cesse à ce salut national que nous espérons de tout cœur et qui ne passera que par la liquidation de l’immonde Marianne, cinquième du nom. Profitons de l’été pour propager l’Action Française autour de nous et pour nous former davantage, les erreurs de l’intelligence étant les pires de toutes. Profitons de ces temps de repos pour tenir serré les liens d’amitié qui nous unissent.
Pour que vive la France, vive le roi !