Depuis l’hiver 2020, je collabore à un petit groupe informel de réflexion sur les moyens de résister puis de vaincre l’agenda oligarchique. Cet agenda mondialiste se décline en une guerre de bombardements des populations civiles de fausses nouvelles sur de très nombreux sujets pour rendre toute riposte impossible : fausse pandémie de C19 ou « plandémie », fausse monnaie requise par la nécessité de créer constamment toujours plus d’argent-dette, guerre hybride de l’Otan contre la Russie en Ukraine, attentats sous faux drapeau islamiste hier, sous faux drapeau « suprémaciste blanc » demain, fausse inflation ou « enflation », fausses pénuries ou « pleinuries »…
Les présentes réflexions se proposent de tracer des pistes de compréhension et d’action ayant quelque chance de succès.
Ceux qui voudraient parvenir à quelques résultats en ce domaine seraient bien inspirés de les lire avec attention et de s’y référer régulièrement. Si je ne peux garantir le succès des entreprises qui s’en inspireraient, je suis sûr de l’impossibilité de n’arriver à rien sans elles. Ces réflexions ne sont pas les miennes, elles sont le fruit du travail de plusieurs personnes parmi les plus éclairées que je connaisse.
Les événements de ces deux années auront été pour des millions de gens l’occasion d’un réveil, manifestant une méfiance toujours croissante vis-à-vis de la narration médiatique entretenue par les géants de l’industrie « culturelle » et de divertissement jouissant d’une position de quasi-monopole.
Qui ? Qui sont ces gens qui se réveillent ? On entend, on lit, pour rendre compte de ce phénomène, que « les gens » se réveillent, que le Peuple se mobilise, que les peuples se mettent en marche et quantité de ce genre de sottises. Les peuples sont distincts les uns des autres, on peut dire ceci ou cela d’un peuple en particulier et ce n’est pas cela qui est en cause.
Mais LE Peuple, cela n’existe pas: chaque peuple considéré est composé de quatre groupes bien distincts et parfaitement identifiés. Cela vaut pour la terre entière, excepté peut-être quelques tribus de chasseurs-cueilleurs, comme celle qu’on devine sur l’Île d’Andaman.
Le Peuple, les Français, les gens, cela n’existe pas et ces mots doivent cesser d’être employés pour décrire ce qui est produit médiatiquement.
Je laisse de côté la question de l’immigration de remplacement qui viendrait tout compliquer, encore qu’il est assez aisé de comprendre Qui ? sert cette immigration de masse.
Les groupes qui composent chaque peuple considéré sont les suivants: l’Oligarchie, dont on peut dire qu’elle ne craint rien de plus que la mort physique.
Elle tient à son pouvoir et à son argent plus qu’à tout le reste, si l’on excepte la santé et la vie biologique. Elle est essentiellement matérialiste et existentialiste. Elle représente moins de 1 % de la population. Par commodité nous les désigneront comme le firent les mouvements Occupy par le 1 %. On peut dire que leur mot d’ordre est Domination.
Les chiens de garde. Ils sont au service de l’oligarchie. Leur fonction est de veiller sur le cours des choses. Ils tiennent à leurs fonctions de chiens de garde souvent plus qu’à leur propre vie ou à celle de leurs enfants. Imaginez comme ils considèrent vos vies ou celles de vos enfants, qui ne sont pas les leurs.
Évidemment, entrent dans cette catégorie les flics, les gendarmes, les militaires, de très nombreux fonctionnaires, presque toutes les professions ayant un uniforme ou en ayant eu un par le passé : infirmières, médecins, facteurs… À la notable exception des pompiers qui ont été une des très rares professions à avoir vu et dit la vérité du C19, y compris de façon collective, dans leurs organisations professionnelles.
Nous avons pu confirmer que les vigiles les plus obscurs, des directrices d’écoles, des sages-femmes, des concierges étaient le plus souvent des chiens de garde. Tous ceux ou presque qui sont en relation avec l’État, même à des échelons très modestes, sont susceptibles d’être des chiens de garde. Le Chien de garde croit en sa mission qu’il assimile à un capital de prestige. Le Chien de garde est attaché aux avantages matériels que lui confère sa position, à commencer par sa solde. Les chiens de garde représentent à peu près 8% du peuple. Leur mot d’ordre est Obéissance.
Le Cheptel. Le cheptel est composé de tous ceux qui trouvent qu’il est plus important d’être en accord avec le groupe, ses gardiens et sa direction oligarchique, plutôt que d’être en accord avec eux-mêmes ou bien pire encore, avec la vérité.
S’ils doivent choisir entre une vérité désagréable, si mince soit-elle, et leur tranquillité, ils optent toujours pour celle-ci.
Les retraités étant des conformistes, les ‘boomers’ rentrent très largement dans la catégorie de ceux qui trouvent qu’on doit se battre pour que ce meilleur des mondes possibles reste aussi inchangé que possible. Malgré la vie moderne devenue une immense chaîne d’aliénations et de nuisances, le Cheptel considère que le cours des choses n’est pas si mauvais. Tant qu’il peut continuer de jouir de sa vie organique – manger, dormir, s’adonner à ses addictions aux écrans, au sucre raffiné, aux médicaments ou aux drogues, à l’alcool, au porno ou bien encore à n’importe quelle jobardises que propose cette société spectaculairement capitaliste, le Mougeon trouve que, finalement son sort n’est pas si mauvais.
Le Cheptel est matérialiste et vulgaire, même lorsqu’un Mougeon croit pouvoir se compter au nombre des croyants.
La croyance professée étant sans effet sur l’attitude du bétail, on peut donc parler ici de superstition. Le Cheptel représente 71% de la population. Son mot d’ordre est Conformité.
Les Réfractaires. Les Réfractaires sont réfractaires en raison de leur capacité à dire non au groupe. Ils trouvent en eux la force d’affirmer des options différentes voire contraires aux directives de l’Oligarchie, aux ordres des Chiens de gardes ou aux platitudes morbides du Cheptel.
Les réfractaires sont tels pour de bonnes ou pour de mauvaises raisons : il peut s’agir de personnalités border ayant un problème avec l’autorité, il peut même parfois s’agir d’une sociopathie, qui leur fait préférer leurs impulsions intérieures à des consignes sociales. Le plus souvent, il s’agit de personnes qui pour des raisons de tempérament, de caractère, d’éducation ou en raison des expériences et des épreuves qu’elles ont traversées, jouissent d’une confiance en elles et/ou de ressources intérieures qui leur permettent de prendre une distance salutaire vis-à-vis des attentes et des pressions conformistes du groupe social et de leur préférer des principes supérieurs : vérité, libertés, charité, compassion, etc.
Les Réfractaires représentent 20% de la population. Leur mot d’Ordre est « Non ! ».
Qui se réveille donc ?
Personne d’autre que des réfractaires, qui menaient des vies semblables à celles du Cheptel et qui activent en eux le réfractaire qui sommeillait. On ne réveille pas un membre du Cheptel. On ne débauche pas un Chien de garde, on ne fait pas d’entrisme dans l’Oligarchie. D’abord, parce que on naît ce que l’on est.
On naît Réfractaire, Bétail, Chien de garde ou Oligarque. On ne le devient pas.
Le cas s’est trouvé d’une réfractaire, identifiée et confirmée, qui était policière. Elle était vraiment réfractaire, mais elle avait choisi sa profession dans le contexte de la « normalité d’avant ». Elle avait opté pour cette dégradante profession avant son réveil comme réfractaire, devant la maltraitance de ses enfants.
Avant la folie et la tyrannie présentées comme la « nouvelle normalité ». Elle était écartelée par un dilemme: elle vivait très douloureusement l’insoluble contradiction entre le conformisme et le zèle de ses collègues, le silence dans lequel elle devait se murer pour ne pas se dénoncer comme réfractaire et sa certitude de vivre une expérience d’emprise totalitaire sur le corps social, la maltraitance sur ses enfants à l’école, la pression de la hiérarchie pour qu’elle se fasse injecter, etc., et sa vocation de policière.
On peut donc parfaitement être un réfractaire égaré au milieu du Cheptel ou pire, des Chiens de garde, mais on ne change pas de catégorie.
Chacun a fait l’expérience de l’intangibilité des Quatre catégories. Sûrement avez-vous tenté « d’éveiller » un être cher, un parent, un ami, un collègue, un conjoint parfois… Sans y parvenir.
Parce qu’on ne convainc personne de changer de catégorie.
On est Bétail, Chien de garde ou Réfractaire. Et on le reste.
Quelques mouvements seulement sont possibles: le réveil d’un réfractaire.
Si on parvenait à en réveiller beaucoup, on pourrait parler du Réveil des Réfractaires. Autres mouvements possibles, le renversement de l’Oligarchie, le « retournement » des Chiens de Garde, juste avant ou juste après la chute de l’Oligarchie, en fonction des rapports de forces qui auront été réalisés. L’anéantissement pur et simple des Réfractaires par les Chiens de Garde, sur ordre de l’Oligarchie, sous les applaudissements du Cheptel.
Il est très important de comprendre ces catégories essentielles pour qui veut vaincre l’agenda mondialiste.
Cette science nous permet « d’identifier l’ennemi », premier critère du Politique. L’ennemi, c’est l’Oligarchie, les 1%.
Les Chiens de garde, ceux qui donnent leur nom à toute la catégorie, entendue cette fois stricto sensu, les forces du désordre institutionnalisé – armée, gendarmerie, police, milices privées – sont les seuls obstacles entre les Réfractaires et une éventuelle prise du pouvoir.
Cette science permet également d’assigner des objectifs politiques réalistes, réalisables et chiffrés: puisqu’on ne convainc personne, qu’on ne « converti » personne, seuls les Réfractaires endormis ou isolés doivent être visés par les initiatives de propagande en vue de les réveiller, de les coaguler, de les cohérer et de les organiser. C’est à dire les structurer géographiquement – c’est le rôle des collectifs – de les hiérarchiser, c’est-à-dire qu’ils se donnent des chefs, de les mettre en mouvement, c’est-à-dire les amener à réaliser des objectifs dans le réel, dans l’action, en vue de modifier la situation, car le Politique c’est essentiellement l’agir.
Objectif réaliste et chiffré: coordonner le 0,1% réfractaires mobilisés dans les manifestations et les collectifs pour organiser les 8% de réfractaires conscients, pour éveiller les 12% de réfractaires assoupis ou isolés, persuadés d’être les seuls de leur espèce. Grouper les 20% de réfractaires en une force socio politique, pour créer les conditions d’une prise de pouvoir.
Il ne s’agit donc pas de « réveiller tout le monde », mais de grouper les réfractaires. 20% de « tout le monde », c’est un objectif atteignable, sachant leurs dispositions favorables. La tâche reste immense, mais elle devient réaliste, quand on la compare aux propositions océaniques ou à l’absence totale de pistes de travail que proposent les intellos, les géopoliticiens en cabinet, les influenceuses dissidentes ou les instagrameurs droitardés.
Nous verrons bientôt, si vous le voulez, la question des moyens.
Monsieur K.