Né le 8 juillet 1886 à Paris, et ingénieur de profession, Marius Plateau fut un militant engagé aux côtés de la Ligue d’Action Française, une grande figure des camelots du Roi. Il fit partie des grands noms de l’Action Française pour son dévouement à la cause ainsi que pour son courage durant la Grande Guerre.
Dès 1908 alors qu’il n’a que 22 ans il commence à vendre le journal de l’Action Française tous les dimanches dans le quartier des Batignolles. En cette même année il devient secrétaire général des camelots du Roi et celà jusqu’à sa mort. Il participe à l’affaire Thalamas, qui lui vaut d’être arrêté le 10 février 1909 et condamné à deux mois de prison.
En 1910, lors de la crue de la Seine il est présent avec les équipes de camelots du Roi auprès des familles ouvrières sinistrées, abandonnées par la République, pour leur apporter aide et soutien.
Il fut très impliqué dans l’organisation des manifestations, notamment de celles des camelots du Roi, et nous lui devons dès 1908 la création de la Fédération Nationale des Camelots du Roi qui rassemble tous les groupes de Camelots de France. Il en est nommé secrétaire général.
Appartenant à la 22e compagnie du 355e régiment d’infanterie, il participa en tant que sergent à la Grande Guerre comme beaucoup d’hommes de sa génération, dont beaucoup seront morts en martyrs sur les champs de bataille pour que nous ne tombions pas sous le joug allemand comme avaient pu l’être l’Alsace et la Moselle après la défaite de 1870. Sa conduite héroïque à l’attaque de Fort-Fontenoy dans l’Aisne, lui vaut une citation à l’ordre de l’armée pour son courage et à être inscrit dans le livre d’or de son régiment. Touché à la tête par une balle allemande, il s’en sort miraculeusement après avoir passé plusieurs jours entre la vie et la mort. À la sortie de la guerre, après sa convalescence, il devient secrétaire général de la Ligue d’Action Française en 1919.
Le 22 janvier 1923, alors âgé de 36 ans, il est assassiné par balle au siège de la Ligue d’Action Française, rue de Rome, par l’anarchiste Germaine Berton. Elle déclara lors de son procès qu’elle voulait venger l’assassinat de Jean Jaurès et qu’elle considérait Léon Daudet et Charles Maurras comme responsables de l’occupation de la Ruhr. Ne pouvant les atteindre, elle s’était rabattue sur Marius Plateau. Peu de temps après cet assassinat, l’amant de Germaine Berton était retrouvé mort le jour même où il suggéra des pistes aux enquêteurs. Un policier du nom de Joseph Dumas fut également retrouvé mort alors qu’il enquêtait sur cette affaire. L’anarchiste Germaine Berton fut finalement acquittée et il devint alors évident que cet assassinat était à caractère politique et que cette anarchiste n’était que le bras armé de la République, qui assassina bon nombre des nôtres au fil des années, jusqu’à faire tuer le propre fils de Léon Daudet en cette même année 1923, Philippe Daudet, alors âgé de 14 ans.
À l’occasion des obsèques de Marius Plateau, le talentueux sculpteur et futur dirigeant des Camelots du Roi, Maxime Real Del Sarte, réalisa un monument en mémoire de Marius Plateau au cimetière de Vaugirard, visible encore aujourd’hui. Une immense foule de plus de 100 000 parisiens étaient présent aux funérailles en l’église Saint-Pierre-du-Gros-Caillou et celà jusqu’au cimetière de Vaugirard, avec la présence notable de Maurice Barrès et Henry de Montherlant, ou encore d’anciens combattants venus dire un dernier au revoir à leur camarade.
En ce 22 janvier 2023, souvenons-nous de cet homme exemplaire, modèle pour chacun d’entre nous, qui fut assassiné par la Gueuse il y a maintenant 100 ans.
REQUIESCAT IN PACE
Une authentique justicière en somme…Je l’aime, “parce que la vue d’une arme à feu fait pas frissonner” ses “ovaires”.
Il aurait été intéressant de savoir ce qu’elle avait pensé de l’exécution de Margaretha Zelle, dont le corps a été illico presto envoyé à la découpe pour les progrès de la Médecine.
Exemple typique de la République qui se fait croire avoir du courage.**
Elle aurait pu flinguer un ministre au hasard, ou le Président.
“Sisters, ô Sisters, we must learn to fight, it’s never too late to shout from our hearts”.
Entschuldigung, weil Ich ein später junger Mann meiner Zeit war.
A signaler today: Intéressant tweet de France Culture (qui n’existe pas, does it Manu?), qui présente cette femme comme une victime de sa destinée terrestre.
Why not? But l’on y apprend que:
-Léon Blum fit partie de ceux qui ont demandé l’acquittement; tout à fait normal qu’il ne pleure pas la mort d’un membre d’une association qui était ouvertement antisémite, mais de là à s’asseoir sur un des dix commandements…
-Germaine tira sur Marius car elle ne pouvait atteindre Daudet: et France non-Culture ose parler de virilité…#Ichalso
-Marius a reçu courtoisement Germaine qui en a profité pour l’abattre par surprise… Je pense que M Blum s’est donc un peu abaissé.
Oui, je préfère Mata Hari. Et puis, sachant qu’elle a refusé de mettre un bandeau pour son exécution, c’est certain qu’elle n’aurait pas été une féministe sélective, du genre de celles aux abonnés absentes, quand il s’agit de combattre avec autant de force Islam et patriarcat de Français qui battent leurs femmes et commettent un féminicide toutes les 5 secondes.
**Pensée pour ce manifestant qui a dû subir une ablation d’organe producteur de cellules à 23 chromosomes. Bizarre que cette technique qui consiste à frapper là un homme à terre, n’ait jamais lieu dans ces territoires où il fait bon vivre l’exotisme religieux et ethnique (pour reprendre un adjectif parfois présent dans des offres d’emploi annonçant un fort désir de diversité… ethnique).
Un anarcho-populiste.