« La République, en France, est le règne de l’étranger ». Jamais, comme aujourd’hui, cette phrase de la Déclaration du ligueur d’Action française, qui date de la fondation du mouvement, n’a montré à quel point elle correspond à la réalité ; le texte poursuit : « l’esprit républicain désorganise la Défense nationale… »
Que la République, par les institutions qu’elle s’est données et les hommes qu’elle s’est choisis pour la piloter, ait été, en se livrant aux intérêts étrangers, congénitalement désorganisatrice de la souveraineté du pays, et donc de sa défense face aux menaces extérieures, la preuve nous en a été fournie en permanence au cours de son histoire à peine deux fois centenaire. Séquence exemplaire : l’emblématique rivalité entre le camp des « yes » et le camp de « ia », illustrée par l’action des pacifistes germanophiles d’avant la première guerre mondiale, de la même façon que ceux qui, de Briand à Blum, bientôt alliés aux communistes, d’avant la seconde, sans oublier les négociations de Washington sur les flottes militaires, transigèrent et désarmèrent jusqu’au bout. Mais c’est un pas supplémentaire, immense et radical, dans la servitude qui a été franchi avec la situation actuelle, puisque c’est désormais officiellement, en toute passion idéologique et légalité formelle, que s’organise en France le « règne de l’étranger », toutes les décisions, aussi bien politiques qu’économiques (à l’intérieur comme à l’extérieur), du « gouvernement » de Paris, dépendant d’instructions venues, ou d’intérêts relevant de Bruxelles, de Washington ou même (bon sang républicain ne saurait mentir !) de Berlin ; avec l’OTAN, la France risque même, comme aujourd’hui au sujet de l’Ukraine, de se trouver engagée dans des guerres dont les causes ne la concernent en rien.
En ce point, on peut s’interroger s’interroger sur la logique de ce qui vient en complément de la désorganisation voulue de la défense nationale par le régime républicain : « … et favorise des influences religieuses directement hostiles au catholicisme traditionnel ». Un simple coup d’œil sur l’histoire montre à l’évidence qu’un anti-catholicisme quasi hystérique, absolument congénital au régime, a profondément marqué ses choix politiques. Si, après la guerre franco-prussienne, et la défaite de 1870, quelques intellectuels français, comme Renan ou Littré, eurent l’honnêteté de réfléchir sur leur passion pro-allemande, certains au contraire,
comme le philosophe Renouvier, iront jusqu’à se réjouir de la défaite, grâce à laquelle la France sera ‒ espèrent-ils‒ contrainte de se mettre à l’école de l’Allemagne, et la plupart en tout cas se faire les propagateurs ardents de l’idéologie allemande sous toutes ses formes ; dans le sillage de Hugo, leur acte de foi est que par l’intermédiaire de l’Allemagne c’est le Protestantisme qui a vaincu le Catholicisme, la vertu qui l’a emporté sur les vices, la « morale » kantienne remplaçant définitivement les hypocrisies de la latinité. D’où l’endogamie, relevée par Maurras et Daudet, entre le Protestantisme et la République dont, depuis l’origine du régime, le personnel dirigeant se partage entre les loges et le temple, souvent confondus. Depuis l’origine ? Le poids de Bismarck, s’employant à contrer toute possibilité de prise du pouvoir par le Comte de Chambord, convergeait avec l’imitatrice admiration que lui vouaient les maîtres de la République, pour son « kulturkampf » anti-catholique.
comme le philosophe Renouvier, iront jusqu’à se réjouir de la défaite, grâce à laquelle la France sera ‒ espèrent-ils‒ contrainte de se mettre à l’école de l’Allemagne, et la plupart en tout cas se faire les propagateurs ardents de l’idéologie allemande sous toutes ses formes ; dans le sillage de Hugo, leur acte de foi est que par l’intermédiaire de l’Allemagne c’est le Protestantisme qui a vaincu le Catholicisme, la vertu qui l’a emporté sur les vices, la « morale » kantienne remplaçant définitivement les hypocrisies de la latinité. D’où l’endogamie, relevée par Maurras et Daudet, entre le Protestantisme et la République dont, depuis l’origine du régime, le personnel dirigeant se partage entre les loges et le temple, souvent confondus. Depuis l’origine ? Le poids de Bismarck, s’employant à contrer toute possibilité de prise du pouvoir par le Comte de Chambord, convergeait avec l’imitatrice admiration que lui vouaient les maîtres de la République, pour son « kulturkampf » anti-catholique.
On pourrait même se demander, Clemenceau étant à la manœuvre, si la destruction par le traité de Versailles de l’Autriche-Hongrie, démantelée, au profit de l’Allemagne, au contraire davantage soudée contre les intérêts français les plus évidents, n’est pas une manifestation de la haine anti-catholique des politicards républicains, qui fait bon marché de notre Bien commun, la question, pour nous, étant moins un problème de conscience personnelle, mais un problème d’unité nationale. Aujourd’hui, avec le surgissement de l’Islam, étranger en tout à notre histoire et à notre culture, provoqué d’une façon totalement artificielle par les mêmes politicards, c’est une nouvelle sape qui vient fragiliser davantage le difficile équilibre de notre unité.
Ceux qui prennent ouvertement parti dans des querelles étrangères aux intérêts français, ceux qui balancent à rompre avec les organismes attentatoires à la souveraineté du pays, comme ceux qui par leurs options idéologiques ou législatives se trouvent en discordance avec les valeurs traditionnelles de la France ne peuvent être considérés comme ses amis.
Avec l’AF, nous devons donc, aujourd’hui plus qu’hier, proclamer : « Il faut rendre à la France un régime qui soit français ! »
Philippe Champion
Et quand on entend un sympathique leader du Québec compter sur la (cette) France pour l’aider à ne pas se dissoudre dans le décor anglosaxon (pas le pire … quand il n’est pas woko-otanisto-communautariste), on a raison de penser c’qu’on pense.
Sur 70: y’en a qui disent que des grands Bourgeois de l’Époque (coucou le NPA) avaient manœuvré l’armée pour organiser la défaite, quand bien même la Victoire était à portée mais à condition que le peuple de Paris (alors très ouvrier, et -vous allez rire- français) fût armé, ce qui faisait craindre une révolution socialiste. Les nantis dominants susvisés auraient donc préféré céder l’Alsace-Lorraine à nos amis Siegfried et Gisela – une sorte de paix transfrontalière des dominants.
J’ai tendance à y croire. Vous savez, la foi, ça ne se discute pas.
Sinon, à part ça, des nouvelles de cette jeune Dame qui avait été interpelée pour avoir dit au niveau des Pyrénées que, circa, les faux réfugiés n’étaient pas les bienvenus especially quand ils venaient nous conquérir? J’m’inquiète.
My feelings about the recurrent warning about the Strangers Power: Schon ist es kaputt gegangen, wallah!
Une diaspora française suivie d’une reconquête (une vraie, pas celle vouée à l’échec ab initio parce qu’annoncée par quelqu’un toléré et intronisé par des médias qui l’auraient assassiné socialement, et probablement fait assassiner physiquement s’il n’avait été juif séfarade, et qui ont probablement permis de marquer comme des bœufs tous ceux qui l’ont suivi, pour les frapper socialement et accélérer le grand ignoble remplacement -car si des africains ingrats et aigris malgré les grigris peuvent exercer une mauvaise foi vengeresse, d’une vengeance décérébrée et idiote comme l’est toute vengeance transgénérationnelle, comment ne pas envisager que des juifs, des mauvais, des minoritaires mais non moins mauvais, puissent en vouloir à l’Europe pour 39/45 au point de vouloir l’abâtardir? Scusi, mi djudjo i ma djdudja #freedomofspeech)
une diaspora française suivie d’une reconquête – écris-je donc- serait presque envisageable, façon helléniste, avant de revenir et reprendre… ou ne plus revenir.
Spleen? Résignation? Hidalgosottomissione?
Peut-être, mais j’vois personne aux frontières.
Vous n’avez pas de c——(s)? Vous ramassez vos dents et retournez chez vos grand-mères?
Maudites les nations dont les préfets sont des Nunez. Aïe Pepito.
En attendant, bonne #diversitization en formations de pré-embauche: les séances soft skills, agile, apprendre à apprendre, et autres occasions de brain-Macron-ramdoullazisation vous convertiront à la sottmissione. C’est ça ou l’exclusion sociale.
Alors on baisse la tête et on dit merci. Plus vite que ça!