Le 4 septembre 2020 nous quittait Pierre Sidos, au terme d’une longue vie, notamment militante, au service de la France et inscrite dans la voie nationaliste. Nous livrons l’hommage de Jean-Pierre PAPADACCI publié dans la livraison de RIVAROL (n°3437) du 9 septembre 2020.
C’ÉTAIT UN CHEF, UN MILITANT ET UN FRANÇAIS SANS TACHE
Il s’appelait Pierre Sidos et, autour de ce Pierre, se bâtit, à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, le jeune nationalisme révolutionnaire français. En effet Pierre Sidos fut l’inventeur et le créateur du Mouvement « Jeune Nation » qui contribua, par son action, à mettre à bas la république quatrième du nom. Pierre Sidos avait de qui tenir : il était membre d’une vieille famille française qui s’était consacrée au service de la France. Son frère Jean était mort au combat, en 1940, dans les rangs d’un régiment de tirailleurs sénégalais, son père, officier, ancien combattant de Verdun avait été assassiné en 1946 par les épurateurs gaullo-communistes, son jeune frère Henri, parachutiste colonial, ancien combattant d’Indochine, était tombé en Algérie en 1957. Les épreuves subies à la fin de la guerre, son internement au camp du Struthof, sa condamnation, puis l’exécution de son père, avaient renforcé ses convictions et sa volonté de liquider la gueuse.
Dès sa création le Mouvement Jeune Nation se fit remarquer par la formation de ses militants, éduqués dans une opposition radicale au régime républicain, par des manifestations de propagande pour défendre l’Empire colonial Français mais aussi par des actions musclées contre les ennemis de la Patrie et particulièrement les communistes. Jacques Sidos s’illustra en attaquant une camionnette de l’Humanité et en détruisant les 25 000 journaux qu’elle transportait. Dès le début des événements d’Algérie, le mouvement recruta et forma dans les grandes villes, Alger et Oran, des militants révolutionnaires qui furent les catalyseurs du mouvement populaire du 13 mai 1958. Le dernier président du conseil, Pierre Pfimlin, conscient du rôle joué par Jeune Nation, se vengea en signant la dissolution du mouvement le 15 mai 1958. La naïveté des nationaux et des chefs militaires permit à De Gaulle Charles de canaliser la révolte populaire patriotique pour créer une cinquième république lui accordant les pleins pouvoirs pour liquider l’Algérie. Il s’empressa, à son tour, de faire dissoudre le mouvement qui s’était reconstitué sous le nom de « Parti nationaliste ».
L’opposition résolue des nationalistes à la politique de trahison gaulliste se perpétua dès lors dans la clandestinité. Jeune Nation fut donc, bien avant l’OAS, le premier mouvement clandestin luttant contre l’abandon de l’Algérie. Pierre Sidos créa aussi en 1960 la FEN, Fédération des étudiants nationalistes, qui regroupait dans un cadre légal les jeunes partisans de l’Algérie Française. Il mobilisa les militants et les moyens du Mouvement contre le bradeur d’empire et fut un rouage essentiel de l’attentat du Petit-Clamart. Le destin épargna De gaulle Charles et Pierre se retrouva dans les geôles de la Ve République. Dès sa sortie de prison, il reprit le combat malgré la scission engendrée par Dominique Venner qui prétendait inventer un nouveau nationalisme à base de réalisme biologique, de paganisme et d’européisme. Pierre Sidos inspira et soutint alors le mouvement Occident qui adopta le style et les méthodes de Jeune Nation.
Jamais abattu, il continua « la longue marche » du nationalisme français en créant la revue « Le Soleil » et en regroupant, en 1968, les Français encore dignes de ce nom, dans un nouveau Mouvement intitulé «L’Œuvre française ».
UN CHEF ET UN MILITANT
Pierre Sidos donna à tous ceux, qui eurent l’honneur d’œuvrer à ses côtés, l’exemple d’un chef et d’un militant, il était le chef car il était d’abord le premier des militants. Il consacrait son temps, son énergie et son argent à la défense de la France et ne se reposait jamais. Il se comportait comme s’il était membre d’un ordre religieux ou militaire. Il nous apprit que le culte de la Patrie se pratique, à chaque instant seul ou en nombre et surtout qu’il ne faut jamais désespérer de la France.
Il resta toujours fidèle au Nationalisme français et eut à cœur de transmettre l’enseignement qu’il avait reçu de ses maîtres. « Je considère que j’ai toujours défendu les mêmes idées depuis ma tendre jeunesse. En quatre-vingts ans, je n’ai guère varié. » En tant que Chef, il imagina, créa ou recréa des structures politiques de combat au service de son idéal et passa sa vie à former des militants. Il recherchait l’excellence dans tout ce qu’il faisait car il savait bien qu’un nationaliste français doit être exemplaire dans sa vie, dans son travail, dans sa famille, pour être crédible. Il pensait et agissait français en toute chose.
Cet homme qui avait lancé l’emblème de la croix celtique, qui avait créé « Jeune Nation », mouvement politique devenu légendaire, ne se reposa jamais sur ses lauriers, il milita jusqu’aux derniers jours de sa vie. Il était simple, modeste, toujours courtois et chaleureux. Il n’écrivit jamais de mémoire, comme le font ces chefaillons nationaux et démocrates toujours imbus de leur personne, car il estimait qu’il n’avait fait que son devoir de Français. Tout comme ses grands anciens Bucard, Darnand, Doriot, Pierre Sidos méritait bien ce beau titre de chef.
LE MESSAGE DE PIERRE SIDOS
Pierre Sidos nous a quittés mais le combat pour la pérennité de la France continue. Toute sa vie, il nous a montré, comme le disait son vieux maître Edouard Drumont, « que nul n’a droit à sa peau qui ne la défende » et il nous a appris, comme le disait Bernanos, « que l’espérance, c’est le désespoir surmonté ». Nous ne l’oublierons pas et nous tenons à transmettre son enseignement en rappelant ces quelques phrases emblématiques tirées de ses écrits :
« Les institutions d’une grande nation ne doivent en aucun cas être le résultat hasardeux d’une loterie électorale »
« Ce ne sont pas les électeurs ni les élus qui sauveront la France, il faut une RÉVOLUTION ».
« Assez de boue, assez d’abandons, assez de discours, assez de marchés, assez de cuisine électorale ».
« Nous voulons un État nouveau, à la fois autoritaire et populaire, national et social »…
« De même qu’il existe une séparation de l’Église et de l’État, nous demandons la séparation de la synagogue et de l’État, des loges et de l’État, des banques et de l’État »…
« La croix celtique est la représentation de notre volonté d’unir le très lointain passé de notre peuple à l’espérance d’un avenir plus grand ».
Pierre Sidos repose désormais dans notre panthéon idéal aux cotés des héros et des saints qui ont fait, protégé et défendu notre vieux pays. Si je pouvais choisir son épitaphe, j’écrirais simplement : « Personne n’a plus aimé et mieux servi la France ».
Jean-Pierre Papadacci
Source : Rédaction Jeune Nation
A mon avis de bas étage depuis lequel nous pouvons expérimenter une réalité certaine en Seine-Saint-Denis * et ailleurs, le double arrière-petit-fils de Françoise-Marie a été bien mal avisé de ne pas laisser l’Arabo-Barbarie aux Ottomans.
Cela dit, pour ceux qui pensent le contraire, le bilan n’est pas si mauvais:
hache têtée et caetare point immigration point interieur point gouv point fr ce lâche Europe-et-International ce lâche Les-accords-bilateraux ce lâche Les-accords-bilateraux-en-matiere-de-circulation-de-sejour-et-d-emploi ce lâche L-accord-franco-algerien
10% en moins pour les étudiants, pour 10 ans plus rapidement, quel Français dépité n’en rêverait pas au Canada qui exige preuve de capitaux bloqués, parrain/marraine et emploi garanti?
Nous pouvons parler d’une vraie Lune de Ramadan. Inch’Allah.
Qu’aurait-il pensé le Pierre de l’interdiction de l’Abaya suivie, dans une improvisation digne de l’attribution surprise du nouvel an le 1er janvier, de l’annonce de l’expérimentation de la blouse pour tout le monde/substitut d’abaya pour tout le monde?
(Car, que les passés trop furtivement dans nos suburbias se le disent, l’originalité ou une différence vestimentaire ou comportementale qui n’est pas du goût des congestionnant d’esprits du fascisme islamique sont bien souvent combattues par les djihadistes à tel point que la blouse ou uniforme scolaire constituer(ait)(a) un bon plat de croquettes dont se satisfer(ait)(a) le chien islamo-fasciste, à la place de l’abaya; Gabi le Samouraï d’opérette le sait parfaitement).
* Au passage, p’tit coucou à ce djournaliste qui a fait remarquer qu’un déplacement/colloque de Manu à Saint-Denis aurait été un clin d’œil à la puissance monarchique convoitée, sous prétexte que les souverains de France y seraient inhumés en chaîne. Pauvre djournaliste qui n’a pas complété sa culture acquise à l’École de Jules qui a oublié de lui décrire certaines des réjouissances humanistes du peuple en lumières… car il n’y a en réalité plus, de cette chaîne, que Louis XVI et Madame à Saint-Denis.
Et nous apprenons à l’instant que le jeune homme sur scooter (livré sur les derniers stocks avant la pénurie totale due à la guerre en Ukraine) n’ayant pas obtempéré, est décédé des suites de ses blessures après l’impact sur un véhicule de police.
“Cette mort intervient, rappelons-le, deux mois après la mort du jeune Nahel lors d’un contrôle de police”, dixit une dame informant sur “France” “Info”.
“”France” “Info”, j’ai confiance”.
J’ ajoute bénévolement qu’elle intervient onze mois après le meurtre et dépeçage d’une fille de douze ans en plein Paris (Paris sera toujours Paris, allons ensemble découvrir ma liberté, c’est l’retour du cow-boy), cent-cinq ans et 11 mois après l’exécution de Mata Hari et son envoi au corps à la Médecine disséquant, vingt-neuf ans et deux mois après le record maximal de Sergeï Boubka, trente-six ans et neuf mois après le décès de Malik, soixante-huit ans après le massacre d’El-Halia par des cousins de chances pour la France, soixante-dix-huit ans et sept mois après la conférence de Yalta, deux heures trente après que le capitaine du FC Sochaux ait tiré la chasse d’eau avant de sortir des toilettes.
“”France” “Info”, je m’informe”, et je lutte contre les discriminations/la France. Hamdoullah.