Il est un avilissement dont on ne mesure pas encore toutes les retombées, à savoir la prolifération de profils de très jeunes filles sur des réseaux sociaux toxiques de bêtises, mais assez innocents encore, où ces demoiselles réalisent ce qu’elles ont toujours aimé faire : des chorées.

Mais des chorégraphies sans grandes conséquences, encore que les prédateurs abondent sur ces applications affectionnées des enfants en pleine floraison, telle que l’usine à crétins Tik Tok. Tenues légères, sportives, moulantes, danses, lascivité, ces choses habituellement sous la garde jalouse des mamans et des studios de danse s’exposent maintenant aux regards du monde avec tous les périls qu’ils impliquent.

La sexualisation industrielle de cette classe d’âge n’est pourtant pas le moindre des dangers. Il y a pire, tant ces applications de téléphonie mobile semblent être les prolongements les unes des autres.

Oui, il y a pire que les risques encourus par les très jeunes filles à s’exposer au regard lubrique d’adultes pervers, dans des attitudes innocentes comme leurs douze ans (et qui n’aurait jamais dû quitter leurs chambres acidulées). Je sais qu’il est difficile de croire qu’il y ait pire que les applications comme TikTok ou Instagram qui signent pourtant la victoire du frivole, de l’anecdotique et de l’impudique, mais c’est hélas vrai. Et comme nous le disions plus avant, ces applications secondaires sont comme le prolongement des premières

Hier, avec YouTube et consorts, la réalisation de courts métrages fut mise à la portée du plus grand nombre, ce qui signa une forme de décentralisation de la télévision. Désormais, c’est carrément la production pornographique qui est confiée aux particuliers via des applications qui sont véritablement le DIY (do it yourself) du sexe tarifé. La plus connue de celles-ci met le porno à la portée de tous. Elle a pour nom Only Fans.

Grâce à elle, contre abonnement de 5€ par mois, des jeunes filles à peine majeures vendent leurs atours à des foules de vieux cochons qui font ainsi leur fortune. En quelques minutes une jeune fille qui tend sa croupe à la caméra peut ainsi amasser des dizaines de milliers d’euros.

A en croire la rumeur, cet argent facile serait en passe de transformer des centaines de milliers de nos filles en prostituées électroniques expertes en jeux anatomiques en ligne. 

L’argument de l’argent serait si puissant qu’il dissoudrait tout dissentiment. Toute réprobation est réprouvée. 

Cette putréfaction de notre jeunesse ; l’avenir de notre nation, a commencé dans les institutions, car les républiques comme les poissons pourrissent par la tête. 

La France ayant ingurgité bien des mensonges, bien des compromissions, il était fatal que le poison finisse par s’étendre à l’ensemble du corps social. Les groupes ont une physique qui n’est pas moins nécessaire que celle des corps. Les signaux de la dépravation furent donnés bien souvent depuis le sommet de la hiérarchie sociale et politique : toutes les prévarications, les concussions, les agiotages, les truandages, les trucages, les copinages furent autant de clins d’œil qui invitaient la nation à s’engager dans la voie du vice, comme le font les putains qui émoustillent le chaland au coin des rues. Le message a été reçu 5 sur 5 par le corps social.

La puterie est à l’ordre du jour dans tous les domaines. Tout est à vendre, surtout les âmes. Et s’il reste ici et là des môles de résistance à l’immoralité publique comme privée, et que la pudeur n’est pas toute entière perdue, tout putifie. 

Les mœurs pré capitalistes ne font que survivre en milieu capitaliste, où tout s’achète et se vend, à commencer par les jeunes filles. La France en la personne des gardiennes de son avenir, ses filles, est en voie de prostitution contre un plat de lentilles. Les dégâts sont considérables et irréversibles. Tout cela fragilisera durablement les capacités reproductrices du pays, devenu un clac à ciel ouvert.

Dans les tranches d’âge concernées – de 12 à 25 ans -, la putification est très avancée. On voit désormais aux abords des centres commerciaux des michetonneuses a peine majeures qui vendent leur fiak contre un téléphone ou un sac à main. 

Des michtos partout ! 

Monsieur K 

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