Avec la mort de Jean-Marie le Pen à l’âge de 96 ans le 7 janvier, un livre se ferme. Un conte de fée s’achève pour certains, celui d’une renaissance française par la démocratie, ce rêve que la démocratie est l’organisation politique et sociale qui tend à développer au maximum la conscience et la responsabilité de chacun (Marc Sangnier). Le Pen a porté avec un courage qui force l’admiration, et cela pendant des décennies, les espérances des « nationaux ». Il a dénoncé haut et fort l’invasion migratoire, la destruction de la Famille, et parfois même les méfaits de la maçonnerie et le judaïsme politique. Il a été celui en qui se sont reconnus les oubliés et les petits. En cela nous sommes admiratifs. Mais le Pen croyait en la démocratie et il ne reste plus grand-chose du parti qu’il avait fondé, aujourd’hui abominablement sioniste et pro LGBT. Car voici l’ADN de ce mouvement national : quand il a désespéré de domestiquer l’opinion, il s’est fait le laquais de celle-ci. 60 ans de combat politique, 60 ans d’énergies de tant d’hommes de bonne volonté gaspillées. Le constat est sévère mais les faits sont là. Nous le savons : c’est sans les urnes que nous restaurerons la France aux Français ! À nous de nous adresser à la foule immense des militants que Jean-Marie le Pen a soulevé.
Qu’il repose en paix !
Le Comité directeur de l’Action Française
Oui.
Brave comme Bertrand Duguesclin, rhéteur à la flamboyance d’un pinceau d’un Salvador Dali.
L’émission de 1984 conservée par l’INA, disponible en ligne (miraculeux qu’elle le reste), de son invitation, montre un discours sans faute morale, même si depuis, déclarer qu’un citoyen n’a pas à être surprotégé, sur choyé, ou bénéficier de davantage de crédit sur parole sans preuve, du simple fait de sa religion, est devenu, prétendument, une faute morale aux yeux de certains intéressés et complices intéressés. Et ils sont nombreux, dans tant les commissariats de police, têtes de procureurs, ou chambres de correctionnelle.
Cela dit, son chemin familial aura fait que le thème souvent piégeux de la défense de la structure de la famille n’aura pas pu être le plus intéressant à traiter. D’ailleurs, c’est bien qu’il ne l’ait pas trop traité.
Car, en particulier, l' »on » peut se demander si le caractère très faible de la défense de sa fille sur ses maladresses ou dérapages de chicanes de son père n’était pas de l’acabit d’un dépôt de peau de banane.
Sur l’affaire du « détail », pas besoin d’un jabot d’avocat pour répondre qu’il aurait pu simplement expliciter que la 2ème GM a vu, aussi, des morts de faim, de froid, de maladie, des viols, des camions statiques à gaz (premiers « tests » sur des bolcheviks), des camions mobiles à gaz pour tziganes et slaves dans les Balkans, des carpets bombings, des bras coupés au sabre à Berlin, des bébés tranchés au sabre en Mandchourie, des bombardements atomiques, des transferts de populations massifs (de russes germanophones et d’allemands russophones par exemple), toutes sortes d’atteintes à l’intégrité physique (sur les membres, les viscères…), des passages à la démence, toutes sortes d’affections mentales, des familles explosées, des pendaisons, des camps de travail jusqu’à la mort gérée sans sépulture, et des morts directes provoquées délibérément à l’arrivée de camps gérées de la même manière…
La Marine n’y a pas pensé.
Sur ses jeux de mots, toujours pas besoin de jabot:
Déclarer qu’un citoyen n’a pas à être surprotégé, sur choyé, ou bénéficier de davantage de crédit sur parole sans preuve, du simple fait de sa religion, est devenu non seulement une faute morale, mais est susceptible de provoquer un déluge de harcèlements et autres provocations, si bien qu’il peut être humain, mais pas souhaitable, de répliquer et suggérer à coups de jeux de mots occasionnels que l’homme n’est pas défait, et que s’il doit l’être, l’imposture de la victimisation intéressée par des gens qui revendiquent une rente sur un malheur qu’ils n’ont pas connu, et dont l’éventuelle parenté avec ceux qui l’ont connu est souvent bien lointaine quand elle n’est pas inexistante, cette imposture, sera diffusée autant qu’il le faudra.
Sans transition fluide, l' »on » peut se demander pourquoi Mein Kampf a été parfois subitement interdit à la vente. Extrait, circa (forcément): « Pour s’étendre à l’Est, il est impératif d’écraser l’Ouest ». Mais qui a intérêt à ce que ne soit pas connue la nullité abyssale de ces écrits?
Toute personne lisant ces lignes perçoit puissamment la puissante fourberie de ceux qui associent le discours de M Lepen, par exemple celui de 1984, avec le projet du NSDAP.
Perception qui accentue le ridicule immonde de deux spectateurs s’affichant/se disant de la Religion du Décalogue qui foncent sur M Lepen dont le père a sauté sur une mine allemande, sous prétexte qu’il crut avisé d’observer une minute de silence pour le soldat inconnu allemand.
Ces deux héros post 2ème GM, esprits du vent de plateau de télé, et apparentés éventuels, feraient tout aussi bien de s’interroger sur le niveau de retardement mental de feu l’un des présidents d’Israël qui dans un discours de 1938, avait déclaré qu’il valait mieux que seule la moitié des enfants d’Israël arrivent en Israël, plutôt que la totalité d’entre eux ne fussent sauvés en Grande-Bretagne, car l’enjeu était, selon lui, Israël et non chacun des enfants d’Israël.
Il est vrai que l’extermination planifiée en camps ne commencerait qu’en février 1942, et qu’en 1934, des nazis allemands et des juifs allemands s’entendaient fort bien pour favoriser le départ de volontaires en Palestine dans un processus qui leur permettait d’acquérir l’argent nécessaire réclamé par les autorités britanniques en Palestine:
h…
ps: par Toutatis mes doubles slash os-rundschau.de/rundschau-magazin/judith-kessler/ein-nazi-faehrt-nach-palaestina/
(Le petit gars illuminé allé assassiner un officier nazi dans une ambassade, du coup, c’était p’têt pas une bonne idée… Les commissariats n’étaient pas encore ceux de Seine-Saint-Denis des années 2010/2020)
C’est vrai… Mais rien n’infirme que le futur président B G savait lire l’allemand (au hasard: Mein Kampf), et avait deux oreilles pour écouter les discours radio et live du chancelier.
A côté, M Lepen est transparent et pur comme de l’eau des sommets himalayens.