Avec la mort de Jean-Marie le Pen à l’âge de 96 ans le 7 janvier, un livre se ferme. Un conte de fée s’achève pour certains, celui d’une renaissance française par la démocratie, ce rêve que la démocratie est l’organisation politique et sociale qui tend à développer au maximum la conscience et la responsabilité de chacun (Marc Sangnier). Le Pen a porté avec un courage qui force l’admiration, et cela pendant des décennies, les espérances des « nationaux ». Il a dénoncé haut et fort l’invasion migratoire, la destruction de la Famille, et parfois même les méfaits de la maçonnerie et le judaïsme politique. Il a été celui en qui se sont reconnus les oubliés et les petits. En cela nous sommes admiratifs. Mais le Pen croyait en la démocratie et il ne reste plus grand-chose du parti qu’il avait fondé, aujourd’hui abominablement sioniste et pro LGBT. Car voici l’ADN de ce mouvement national : quand il a désespéré de domestiquer l’opinion, il s’est fait le laquais de celle-ci. 60 ans de combat politique, 60 ans d’énergies de tant d’hommes de bonne volonté gaspillées. Le constat est sévère mais les faits sont là. Nous le savons : c’est sans les urnes que nous restaurerons la France aux Français ! À nous de nous adresser à la foule immense des militants que Jean-Marie le Pen a soulevé. 

 

Qu’il repose en paix !

Le Comité directeur de l’Action Française

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