
D’une seule voix, orthodoxes du marxisme et leurs frères jumeaux, les sectateurs du capitalisme s’emploient à nous convaincre que la politique n’est qu’une simple superstructure transitoire et amovible, et lui substituent l’économie en tant que moteur déterminant de l’Histoire ; de sorte que les activités humaines se voient ainsi essentiellement limitées à des échanges entre producteurs et consommateurs, où chacun est supposé trouver son meilleur compte. Peu importe qu’ensuite les groupes humains soient organisés selon les règles contraignantes d’un socialisme totalitaire, ou gérés par la tyrannie des grands intérêts de la finance sans frontières. Ainsi corrompue dans son essence même, la Cité sort inévitablement des voies par lesquelles seules elle peut se faire, conformément à la nature de l’homme, pourvoyeuse du bien commun nécessaire à
son épanouissement.
Mais cette déviation mortelle n’est pas la seule à atteindre la Cité dans son existence même. Si Aristote et St Thomas d’Aquin ont raison, la politique étant connaturelle à l’homme, le « politique d’abord » de Maurras ne fait qu’indiquer l’ordre des moyens dans lequel doivent être posés les actes salvateurs : sans une certaine qualité du temporel, ni l’homme ne peut être heureux ici-bas, ni il ne peut accéder normalement à la perfection ultime à laquelle il est appelé en tant qu’être spirituel. Et Péguy de parler du « grand mystèrede cette ligature du temporel et du spirituel », de cette « incapacité absolue du spirituel de se passer du temporel » !
C’est pourquoi ils sont tout autant les ennemis de l’homme réel et de la Cité ceux qui, niant implicitement la distinction entre l’ordre de la nature et celui de la grâce, croient pouvoir sauter par-dessus les nécessités absolues du politique, pour établir, on se demande bien comment, un esprit juste et de bonnes mœurs, d’où découleraient de bonnes institutions. C’est bien l’ordre social qui prévaut, mais cet ordre ne peut naître ex nihilo ; ce sont les bonnes institutions, et elles seules, qui sont capables de fournir le socle sur lequel fleurissent naturellement les idées droites et permettent l’épanouissement de cette vertu moyenne qu’Aristote fixe comme objectif à l’ordre politique conforme à la raison. Inverser cet ordre est une dangereuse chimère, pour ne pas dire une ineptie, et renvoie aux calendes grecques l’accession au bien commun.
On peut toujours, bien sûr, et on le doit, s’employer au changement des mœurs pour faciliter l’instauration à terme de bonnes institutions ; mais, en vue de celles-ci, la voie la plus conforme à la nature et à la raison est l’action proprement politique, visant le régime en place.
Philippe Champion
Bonjour,
Ceci n’est qu’une partie des préoccupations, mais l’urgence s’est faite sentir, et Je ne voulais pas charger l’article précédent avec la barque grecque:
Je vous le livre tel quel :
Hache tt ps deux points par Toutatis mes deux slashs trois doux bleus vé
« sciencespo » point fr slash
research/cogito/home/le-racisme-anti-blancs-existe-t-il/
Une fine broderie d’une puissance de chaos anti-France, telle que l’inutilité d’en décortiquer toute la fourberie est quasi-nulle :
Les perspicaces verront la lumière, les ennemis se goinfreront d’obscurité.
Le mur est infranchissable.
Mais quand même, au risque, J’estime très limité, d’affaiblir la pondération de chacune des fumisteries intellectuelles du Daniel présent enveloppées dans de belles phrases qui sont autant de volutes vicieuses, voici extraites juste deux soupapes de relevées, pour l’auto-financement psychique de ma livraison :
« Ces états mentaux à dominante affective – plutôt que cognitive– comprennent la haine, des formes d’animosité moins intenses, la peur, le dégoût, le mépris, l’irrespect 🧳ou une simple indifférence à l’égard du bien-être et des intérêts légitimes de la personne visée🧳. Ils peuvent à bon droit être décrits comme racistes même si l’individu qui les ressent n’adhère pas au racisme comme corpus doctrinal » :
Ainsi, une simple indifférence à l’égard du bien-être et des intérêts légitimes de la personne visée est du racisme ⏭🤡
…à bon droit 🤡⏸
Et Je ne suis pas surpris de cette préconisation suivante, ayant été témoin de sa mise en application dans le cadre de formation, prétendument destinée à combler des déficits en compétences (#startupNation), mais très apparemment quasi-exclusivement destinée, aux frais de l’avenir du peuple de France, à cette application (formation mêlant formateur-chance-pour-la-France se présentant comme ex-participant à des comités de normalisation en informatique aux USA mais curieusement parlant l’anglais comme un bouc de l’Atlas en saillie sur une girafe jaune à pois verts, et participants de la diversité, un troll provocateur venu de province, un co-troll plus métissé mais de présence toute aussi sonore après un passage décomplexant par l’École 42, une féministe non voilée islamophile affichant la finesse de critiquer ses parents vieux jeu, une voilée A.O.C., un casquetté tout aussi fraîchement arrivé que la précédente, et quelques autres à côté relativement banales) :
« Dans cette perspective, conformément à l’hypothèse formulée par Gordon Allport dans son ouvrage pionnier, une stratégie antiraciste adéquate devrait promouvoir la multiplication d’interactions entre les membres de différents groupes raciaux placés sur un pied d’égalité 🥳, tenus de coopérer pour atteindre un objectif commun, avec l’appui d’une autorité reconnue 🤡. »
C’est important de communiquer.
Ça fait du bien de parler.