
Le jury du Prix Hugues Capet, présidé par le prince Charles-Philippe d’Orléans, s’est rassemblé le 9 janvier pour délibérer sur le lauréat 2024 du Prix Hugues Capet.
Après une longue séance de délibération empreinte de débats passionnés et d’analyses approfondies, le Jury s’est prononcé : Sully, Bâtisseur de la France moderne de Laurent Avezou, aux éditions TALLANDIER a été couronné PRIX HUGUES CAPET 2024.
Cet ouvrage est une inspiration pour le présent. Il retrace avec une rigueur remarquable et un style captivant la vie et l’œuvre de Maximilien de Béthune, duc de Sully, principal ministre et proche du roi Henri IV. Laurent Avezou y explore le rôle déterminant de ce visionnaire dans la modernisation de la France, en mettant en lumière ses réformes économiques, son sens aigu de l’administration et son engagement pour la paix et la prospérité du royaume. Ce livre est une œuvre magistrale qui conjugue profondeur historique, finesse d’analyse et plaisir de lecture. A la fois accessible et rigoureux, il offre un éclairage indispensable sur un homme dont l’héritage continue de résonner dans les fondements de l’État français.

UN SULLY POUR RÉINVENTER LA FRANCE D’AUJOURD’HUI
Sully est plus que jamais d’actualité : il symbolise la capacité d’une nation à se réinventer après des crises, en s’appuyant sur des valeurs solides et un projet collectif ambitieux.
Serviteur visionnaire du Royaume, Sully a fondé son action politique sur la stabilité, la prospérité et la réconciliation nationale, des principes qui résonnent puissamment face aux défis et divisions de la France contemporaine.
La « méthode Sully », alliant rigueur budgétaire, planification à long terme et priorité à l’unité nationale, reste une source d’inspiration. Sully a su rebâtir une France en ruine grâce à une politique stable de réduction de la dette nationale, de réforme fiscale en profondeur et de promotion de l’industrie.
Cette reconstruction de la France rappelle qu’un avenir prospère repose sur des choix audacieux et structurants.
Sa célèbre devise, « Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France », pourrait aujourd’hui être revisitée pour promouvoir des politiques modernes, durables et inclusives, essentielles à l’unité et à la prospérité nationale.
LE LAURÉAT
Spécialiste de l’histoire moderne et des grandes figures qui ont façonné la France, Laurent Avezou s’est imposé comme l’un des historiens les plus talentueux de sa génération. Passionné par l’étude des gouvernances éclairées et des stratégies politiques, il consacre ses recherches aux grands serviteurs de l’État et aux bâtisseurs d’institutions.
Docteur en histoire, Laurent Avezou est enseignant et conférencier, reconnu pour sa capacité à rendre l’histoire accessible à un large public. Il contribue régulièrement à des revues spécialisées et collabore à des émissions consacrées au patrimoine historique et culturel français.
Laurent Avezou incarne une génération d’historiens soucieux de faire vivre les leçons du passé dans les débats contemporains. Sa victoire au Prix Hugues Capet souligne l’importance de ses travaux pour mieux comprendre les racines de l’État moderne et l’héritage capétien. Une distinction prestigieuse qui consacre une œuvre vouée à l’excellence et à la transmission des savoirs.
LE PRIX HUGUES CAPET
Le prix littéraire Hugues Capet a été créé il y a 30 ans par Madame la Comtesse de Paris et Jacques-Henri Auclair. En 2024, après dix ans d’absence et pour fêter son trentième anniversaire, le Prince Charles-Philippe et la Princesse Naomi d’Orléans ravivent le prestigieux Prix Hugues Capet et en prennent la Présidence pour lui donner un nouveau souffle et de nouvelles ambitions, en collaboration avec les Archives nationales.
À une époque où l’identité culturelle et la transmission du patrimoine sont au cœur des débats sociétaux, le Prix Hugues Capet offre une plateforme précieuse pour célébrer et préserver la richesse de notre héritage historique, jouant ainsi un rôle essentiel dans le contexte actuel. En valorisant des œuvres littéraires qui éclairent le passé tout en nourrissant la réflexion sur le présent, il contribue à renforcer le lien entre les générations et à stimuler un dialogue autour de l’histoire nationale. Aujourd’hui plus que jamais, face aux défis de la mondialisation et des bouleversements identitaires, le Prix Hugues Capet s’affirme comme un gardien de la mémoire collective, rappelant que l’avenir se construit en s’appuyant sur les leçons du passé.
(G.I.E.C. et affirmation d’une prétendue pénurie de main-d’oeuvre d’importance stratégique sont les deux mamelles du Grand Remplacement).
Le nouveau premier ministre a une qualité politique esthétique : la dignité supérieure à celle de son avant-dernier prédécesseur (la barre était très basse), et une élégance spirituelle au-dessus de celle de la double-avant-dernière (la barre était tombée parterre).
Cela dit, en parlant de petit oiseau devant un serpent, nous pourrions nous demander d’où vient cette sagacité au nouveau suscité d’avoir mentionné ce passage du livre de la Jungle.
Friedrich avait-il raison, finalement, de déclarer que nul n’était plus étranger à soi-même que soi-même ?
Car d’un côté, le nouveau nous explique :
o qu’il soutient son courageux premier douanier de France, et tient ainsi bon contre tous les sonneurs fallacieux d’alarme face au retour de la swastika {courageux douanier :
o qui n’a pas hésité à prévenir des rixes mortelles entre deux groupes de nord-africains en tentant d’expulser un des deux partis (nous allons enfin être tranquille sur la ligne 2 après 23h30, et plus d’un jeune de province poignardé va ressusciter),
o reprend facétieusement la phrase selon laquelle une société multiculturelle pouvait rapidement virer en société multi-conflictuelle en remplaçant « multiculturelle » par « multiraciale » – Vas-y Bobby, Ba bah black sheep}
o que les apports culturels sont une bonne chose à condition qu’il n’y ait pas échange de la situation minoritaire, et que sinon, cela a des conséquences sociales,
o globalement, qu’il fait un bon duo avec le Philosophe-Ordure affirmant l’inexistence d’une culture française,
et de l’autre, déclare qu’il ne peut y avoir de référendum portant sur la question de l’immigration en :
o invoquant l’article 11 de la Constitution qui stipule qu’un projet de référendum sera relatif à « tout projet de loi portant sur l’organisation des pouvoirs publics, sur des réformes relatives à la politique économique ou sociale de la nation et aux services publics qui y concourent, ou tendant à autoriser un traité qui, sans être contraire à la Constitution, aurait des incidences sur le fonctionnement des institutions. … »
o demandant , pour le coup avec une élégance spirituelle qui n’a rien à envier à celle de sa double-avant prédécesseuse : « Ce serait quoi la question : pour ou contre l’immigration ? »
Pourtant (…Que la montagne est belle):
o l’article 11 ne porte donc pas exclusivement sur « l’organisation des pouvoirs publics », mais bel et bien également possiblement « sur des réformes relatives à la politique économique ou sociale de la nation et aux services publics qui y concourent », et selon son aveu même, une submersion migratoire est une question de politique sociale.
o La question au référendum n’a nullement besoin de rester au niveau de bourrin qu’il a suggéré, (d’une bourrine attitude qui n’a rien à envier à celle d’une bourrine qui propose le recul du départ à la retraite avant de s’attaquer au caractère structurel du chômage et à ses autres causes parmi lesquelles tout bonnement une violence sociale voilée par un socialisme de théâtre), mais pourrait-être : « Souhaitez-vous que tout candidat à l’immigration autre qu’un réfugié de guerre innocent ou réfugié politique innocent en situation de péril immédiat doive fournir promesse d’embauche, caution, et preuve de parrainage, après vérification qu’aucun national ne pourra exercer son métier faisant l’objet d’une promesse d’embauche ? ». Pour information, sous une expression ou une autre, c’est ce que pratiquent Canada (de la manière la plus proche), Australie, et Etats-Unis.
Mais non, vraiment, François de Pau n’est pas Roland de Roncevaux.
Et invoquer la Constitution Française pour interdire aux Français de préserver leur Être, c’est, aussi au passage, rappeler que lorsque ces derniers avaient dit non par référendum à une nouvelle source d’interdiction (une Constitution Européenne) de cette préservation, en 2005, le filet leur a tout de même été jeté sur le corps en 2007.
C’est ainsi qu’aujourd’hui, l’ « Europe » peut dicter et dicte la modification de lois nationales, comme récemment l’impossibilité de demander le divorce pour cause de refus permanent de consommation.
Pour prévenir ou calmer, dans le cas où ils auraient déjà explosé, les « LOL » : l’exemple n’est certes pas d’une importance des plus capitales, si ce n’est que la décision risque de refroidir encore plus de candidats, du moins ceux encore non vertigineusement paupérisés dans leurs célibats, à l’idée d’un mariage ; et surtout si ce n’est que le contraste entre ce haut-patronage conjugal d’une part, et la favorisation tout aussi hautement patronnée d’une immigration porteuse d’éléments encore sous l’emprise d’une idéologie moyenâgeuse allant jusqu’à autoriser le viol conjugal d’autre part, est générateur d’un LOL très important*. LOL, Wallah, ou Wallazeltov** !
*Rien à voir avec la politique sociale, comme de bien entendu.
**contact@ali pour de plus amples explications. Soros, Soros since you left me.