Nos terribles souverainistes, qui puisent leur discours patriotique dans les cercles des services secrets et des loges maçonniques, s’affrontent avec ardeur contre les serviteurs du mafieux international George Soros. Ce dernier n’est politiquement pas correct à mentionner en public comme étant également juif. Sinon, l’Institut Wiesel, qui fait office de police de la pensée en Roumanie, se fâche. Les souverainistes roumains s’opposent également à la bureaucratie européenne, laquelle empêcherait Trump de saluer le monde entier, y compris le brave peuple roumain.

Les figures emblématiques, promues par naïveté ou complicité par la presse alternative dans divers pays, sont Călin Georgescu et George Simion, deux pions du Système, qui parasitent les slogans patriotiques.

De leur côté, les libéraux ont combattu férocement le spectre du prétendu nationalisme au nom des idéaux de la communauté LGBT et du communautarisme européen. Les figures du camp souverainiste étaient parfaitement taillées pour être stigmatisées par toutes les insultes issues du vocabulaire cominternien, puisqu’ils simulaient habilement l’imposture d’héritiers de la tradition nationaliste roumaine. Ce pôle politique a été successivement représenté par Elena Lasconi et Nicușor Dan.

La guerre électorale qui fait rage depuis un certain temps (notamment depuis que Călin Georgescu a été empêché de « sauver la nation » par des discours grandiloquents et des invocations théâtrales du nom de Dieu) a complètement aveuglé les masses. Rares sont ceux qui ont osé parler de ce qui est, en réalité, une immense imposture. Des patriotes sincères mais naïfs, comme tout patriote dans un système électoraliste, n’ont même pas remarqué qu’en s’opposant aux réseaux Soros, ils s’étaient inscrits, sans le vouloir, dans le camp sioniste.

Je l’ai déjà dit et je le répète : le souverainisme pro-Trump est foncièrement sioniste.
Ou, plus précisément, il constitue le masque de la plus sinistre et puissante secte juive : Chabad Loubavitch.
L’administration Trump a pour mission d’imposer une tyrannie technocratique à l’échelle mondiale au profit des forces sataniques qui la dirigent. Et les discours de certaines idoles populaires sur la démocratie, la souveraineté ou nos grands prédécesseurs ne sont qu’un écran de fumée dissimulant une vaste opération spéciale menée par les dinosaures de l’ancien appareil sécuritaire, alliés aux réseaux maçonniques internationaux.

Le premier tour de l’élection présidentielle a clairement démontré que le peuple roumain est parfaitement tolérant, puisqu’il a placé en tête un autre candidat « allogène » : un Rom (Rrom), George Simion, représentant la droite.
Après avoir eu pendant deux mandats un président d’origine allemande, Klaus Werner Iohannis, c’est désormais au tour d’un jeune gitan de diriger la Roumanie.

Cela peut paraître étrange que dans un pays comme la Roumanie, rempli d’intellectuels, d’universités, d’auteurs de livres solides, en somme de gens instruits, si peu aient réussi à échapper aux pièges du système électoral.
Après 35 ans d’expérience prétendument démocratique, après que tous aient eu accès à de nombreux auteurs décortiquant les origines et les mécanismes du système électoraliste, constater que presque toute “l’élite nationale” s’est effondrée dans la bulle trouble de ce jeu sordide est à juste titre tragique.

La maladie est ancienne. La règle d’or de la manipulation dit que la victime la plus accessible du manipulateur est celle qui est convaincue qu’elle ne peut pas être manipulée.

« Qui, moi ? Être manipulé ? Allons donc ! Je suis professeur, monsieur ! »

Nos intellectuels, nourrissant des convictions patriotiques et des illusions électoralistes, malgré leurs diplômes et titres académiques, correspondent parfaitement au proverbe : « Le sot n’est jamais assez sot s’il n’est pas aussi fanfaron. »

                                                                                                                                                 Iouri ROSCA

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