Détail d'un sticker "La France aux Français"

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LORSQUE des hommes publics sont sur le point de quitter la vie politique ou sont proches de la mort, il leur arrive de dire tardivement quelques vérités. On se souvient ainsi des confidences d’un François Mitterrand s’apprêtant à quitter l’Elysée le 17 mai 1995 et dénonçant auprès de l’académicien Jean d’Ormesson (qui le relatera dans son livre Le Rapport Gabriel) « l’influence puissante et nocive du lobby juif ». On se rappelle également les déclarations de l’ancien Premier ministre Raymond Barre, peu avant sa disparition, en 2007, sur France Culture sur « le lobby juif » capable de « mener des campagnes ignobles » (il faisait allusion à la façon dont il avait été traité après sa fameuse phrase sur « les Français innocents » à propos de l’attentat de la rue Copernic). On a également en mémoire les propos de Roland Dumas, tant à la revue Charles que sur BFMTV, sur « l’influence juive » et son importance dans la vie politique française.

De même, l’ancien maire de Lyon, le socialiste et macronien Gérard Collomb (1947-2023), qui est mort ce 25 novembre à 76 ans des suites d’un cancer à l’estomac, avait, en quittant la place Beauvau le 1er octobre 2018, tenu des propos relativement peu politiquement corrects sur la question de l’immigration dans notre pays : « « Si j’ai un message à faire passer — je suis allé dans tous ces quartiers, des quartiers nord de Marseille, au Mirail à Toulouse, à ceux de la couronne parisienne Corbeil, Aulnay, Sevran —, c’est que la situation est très dégradée et le terme de reconquête républicaine prend là tout son sens parce qu’aujourd’hui, dans ces quartiers, c’est la loi du plus fort qui s’impose, celle des narcotrafiquants et des islamistes radicaux, qui a pris la place de la République » confie-t-il devant le Premier ministre de l’époque et futur candidat à la présidentielle de 2027, Edouard Philippe.

Les aveux sans concessions d’un ministre de l’Intérieur

DANS UN DISCOURS aux accents crépusculaires, voire apocalyptiques, le ministre de l’Intérieur démissionnaire ne prend alors guère de gants pour décrire la réalité qu’il a observée des mois durant, aux premières loges et avoue ses craintes : « Il faut à nouveau assurer la sécurité dans ces quartiers mais je crois qu’il faut fondamentalement les changer, quand des quartiers se ghettoïsent, se paupérisent, il ne peut y avoir que des difficultés et donc […]il faut une vision d’ensemble car on vit côte à côte et je le dis, moi je crains que demain, on ne vive face à face. Nous sommes en face de problèmes immenses. » Les limites de toutes ces déclarations, c’est qu’elles sont très tardives et purement verbales. Car qu’a fait le ministre Collomb pendant les quelque dix-sept mois où il a été titulaire de la place Beauvau ? Un ministre ne doit pas se contenter de parler, il doit agir. Le magistère de la parole ne suffit pas. Le verbe peut même être un instrument de manipulation servant à rassurer faussement le grand public qui croit que le ministre essaie véritablement d’arranger la situation et de protéger le peuple. Les ministres de l’Intérieur depuis quarante ans, de Pasqua à Sarkozy, de Collomb à Darmanin, savent jouer du menton et faire des déclarations martiales mais rien ne se passe concrètement. Ou plutôt si : l’invasion migratoire se poursuit, s’amplifie, avec toutes ses conséquences désastreuses sur la vie de la nation.

C’est qu’en réalité les politiciens successifs qui nous dirigent depuis des décennies ne sont pas là pour servir le bien commun, le peuple et la nation mais pour accomplir un agenda mondialiste qui vise à la destruction de l’Europe et de l’Occident. D’où l’ouverture à une submersion migratoire sans précédent par son ampleur dans notre histoire. D’où la légalisation de l’avortement et demain de l’euthanasie, la diffusion massive de la drogue et de la pornographie. D’où la promotion d’une idéologie LGBT visant à tuer notre enfance et notre jeunesse et à enlever tout avenir à notre nation, à notre civilisation.

Ils savent très bien ce qu’ils font

C’EST UNE ERREUR de croire que les politiciens mettent en œuvre cette folle et criminelle politique par naïveté, par bêtise, par incompétence ou même par idéologie. Ils sont parfaitement conscients de ce qu’ils font car ils ont, eux aussi, des yeux pour voir et des oreilles pour entendre. Simplement ce sont des vendus qui, pour faire carrière, pour être ou rester au pouvoir, avec tous les avantages et privilèges que cela confère, trahissent les devoirs de leur charge, nuisent gravement à leur peuple et à leur nation. Il s’agit pour eux de mettre en œuvre sans barguigner les décisions des cénacles mondialistes, les directives de l’ONU, du Conseil de l’Europe, de la Commission de Bruxelles, des ONG, de la Trilatérale et du groupe Bilderberg.

Si tel n’était pas le cas, s’il n’y avait pas au plus haut niveau une volonté de destruction des nations et peuples européens, comment pourrait-on expliquer que, quels que soient les gouvernements et les majorités, dans les différents pays d’Europe, on ait mis partout en place des politiques de submersion migratoire, de formatage antiraciste, abortif et LGBTiste et qu’on ait mis en œuvre un impressionnant arsenal de répression contre les prétendus « crimes de haine » pour sanctionner sévèrement les autochtones s’opposant au Grand Remplacement (loi Pleven), à l’avortement industriel (loi Neiertz), à l’homosexualisme (loi Perben) ?

Les politiciens savent parfaitement ce qu’ils font et pourquoi ils le font. Et c’est ce qui rend leur responsabilité encore plus immense, leur faute sans excuse. Souvenons nous du livre Un président ne devrait pas dire ça… paru en 2016 vers la fin du quinquennat de François Hollande. Dans les confidences que le président socialiste fait à des journalistes et qu’ils ont retranscrites dans ce livre, Hollande semble parfaitement conscient du danger mortel que fait peser sur notre pays une immigration massive de peuplement. Devant ces publicistes, il ne tient pas le discours aseptisé qu’il développe en public. C’est une preuve de plus que nos dirigeants, et les politiciens en général, savent ce qu’il en est. Mais ils continuent en public à mentir, à tromper, à dissimuler, à relativiser. Et surtout, plus gravement encore, dans les actes, ils ne prennent aucune mesure de nature à endiguer le mal. Bien au contraire.

L’état est responsable de la mort de Thomas

CE QUI S’EST PASSÉ dans le petit village de Crépol dans la Drôme dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 novembre dépasse l’entendement. Une bande ethnique issue du quartier de la Monnaie à Romans-sur-Isère est venue « pour tuer des Blancs » en attaquant sauvagement au couteau de jeunes participants à un modeste bal populaire de campagne, causant la mort du jeune Thomas, âgé de 16 ans seulement, et blessant grièvement plusieurs autres jeunes gens. De l’aveu de plusieurs témoins unanimes, cette bande ethnique est bel et bien venue pour tuer. Le crime est prémédité, délibéré, organisé. Et ce qui est plus terrible encore, c’est que les assaillants étaient pour la plupart mineurs. Mais on peut être mineur et être déjà hélas un assassin. Il ne s’agit pas, comme on l’a répété dans la plupart des media mainstream de manière mensongère et euphémisante, d’une simple rixe entre jeunes. Il s’agissait d’une attaque délibérée, d’une agression exécutée froidement pour tuer. Contrairement à ce qu’a voulu faire croire pendant une semaine le procureur de la République pour brouiller les pistes, les jeunes étaient tous issus du même quartier et tous d’origine étrangère, extra-européenne. Au nom de l’antiracisme unilatéral et de l’idéologie dite anti-discriminatoire, on en vient à nier la réalité, à déformer les faits, à mentir par omission voire activement. On refuse de donner les prénoms et noms des assaillants pour que le grand public ne fasse pas le lien direct avec l’immigration. On parle d’une simple bagarre qui a dégénéré entre jeunes. Ce déni du réel, ce mensonge sur la réalité des faits ne sont d’ailleurs pas une exception française. On a appris il y a quelques années qu’en Allemagne et au Royaume-Uni les politiciens et la presse avaient délibérément minimisé par tous les moyens, voire dans certains cas totalement passé sous silence l’existence de viols massifs et systématiques de jeunes Allemandes et de jeunes Britanniques car les auteurs de ces crimes étaient des immigrés extra-européens pour ne pas inciter à des réactions d’autodéfense de la part des autochtones. Peut-on aller plus loin dans la trahison du peuple ?

Nous vivons vraiment des temps effrayants, apocalyptiques. Ceux qui devraient protéger le peuple ne remplissent pas leurs missions. Pis, ils favorisent par tous les moyens sa mise en esclavage voire sa mise à mort. Et la justice punit sévèrement les jeunes Français qui ont manifesté spontanément à Romans-sur-Isère leur écœurement et leur révolte face à cette situation en les condamnant immédiatement à de la prison ferme : 10 mois, 8 mois, 6 mois. Tous sont partis en détention à l’issue du procès. Ça ne badine pas ! Mais si l’Etat protégeait réellement les citoyens comme c’est son obligation fonctionnelle, ne se constitueraient pas des groupes spontanés d’autodéfense. C’est la faillite de l’Etat, son abdication volontaire qui crée cette situation inouïe. Ce sont les politiciens français qui devraient passer en jugement et non de jeunes citoyens légitimement révoltés devant l’abominable tragédie de Crépol.

Oh bien sûr la situation est aujourd’hui tellement dégradée et explosive qu’il est bien difficile de rétablir l’ordre et le calme et d’éviter totalement à l’avenir la répétition de telles attaques. Jean-Marie Le Pen disait lui-même dans les années 1980 à propos de l’immigration qu’on aurait atteint un point de non-retour avant l’an 2000 si rien n’avait été fait d’ici là dans ce domaine pour inverser les choses. Alors que dire en 2023 ? Mais, comme dit l’adage, il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer. Il faut d’urgence arrêter puis inverser le courant torrentiel de l’immigration et être d’une fermeté sans faille face à toutes les atteintes aux biens et aux personnes. Crépol le démontre une nouvelle fois, et c’est ce que nous répétons depuis des décennies dans RIVAROL : toute société multiculturelle est multiconflictuelle. La France devient un Liban et, bien pire encore, un Kossovo. Le pire est très probablement devant nous. On ne pourra pas en tout cas nous reprocher de ne pas avoir sonné le tocsin depuis déjà de très longues décennies. Mais hélas en vain. […]

RIVAROL, <jeromebourbon@yahoo.fr>

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