Discours prononcé par Clément Gautier, secrétaire général de l’Action Française, à l’occasion de la fête de Jeanne d’Arc le dimanche 9 mai 2021 à Paris.
En ces temps troublés de dictature sanitaire, alors que tout renouveau français semble impossible et que s’ouvre une longue période électorale où les Français vont, encore une fois s’entredéchirer, nous rendons hommage une nouvelle fois à la sainte de la Patrie, Jeanne de Domrémy. La politique de Jeanne n’a pas pris une ride au point même qu’on dirait qu’elle est faite pour notre temps.
Aujourd’hui, comme au temps de Jeanne, il y a « grande pitié au royaume de France ». Outre les libertés supprimées et la misère qui gronde, le virus démocratique entraîne notre pays dans un chaos infernal avec son lot d’ambitions individuelles, de mensonges, de démagogie répugnante sans compter la puissance des forces anonymes et vagabondes.
Pourtant en écoutant la politique de Jeanne, l’espérance renaît et tout redevient possible.
Jeanne était venue de Domrémy au printemps 1429 persuader le dauphin que seule une intervention du Ciel pouvait sortir la France du chaos. Mais, après la libération d’Orléans, Jeanne refusa de bouter les Anglais hors de France… C’est là qu’apparaît le sens de la politique de Jeanne : le but était religieux mais les moyens étaient politiques, il fallait d’abord une autorité, il fallait d’abord le sacre.
Jeanne ne croyait pas à la restauration spontanée de l’ordre.
Rien ne se fait dans la cité des hommes sans une règle d’ordre étendue à toutes les fonctions. Il en est de plus hautes que la fonction politique, mais, dans la suite du temps, elle est la première. [Politique d’abord], enseigne la pratique de Jeanne d’Arc. Dans un pays sujet au déchirement des partis, le gouvernement de l’Un a la vertu de mettre fin aux divisions et compétitions du gouvernement de plusieurs. C’est par l’Un qu’il faut commencer. Le Roi d’abord ! Le sacre de Reims.
Jeanne ne s’est pas laissée embarrasser par les légalités du moment, ni par les partis, ni par les chiffons de papier que sont les mauvais traités, ni par les gens raisonnables ou qui se croyaient tels. Ces miasmes d’une situation décadente et révolutionnaire, Jeanne les avait évacués de son horizon et elle n’avait pas « dialogué ».
Jeanne envisageait l’action politique comme la forme la plus éminente de la charité, elle était allée droit au but : le rétablissement d’un ordre au sommet, condition de l’ordre dans tous les autres domaines. En faisant cela, Jeanne avait œuvré pour la France, mais aussi pour un ordre international fondé sur la justice entre les nations et sur leur complémentarité. Cela excluait aussi bien l’érection d’une nation en impériale que l’abandon à l’idéologie matérialiste cosmopolite.
La politique de Jeanne c’est la politique de l’AF qui depuis ses débuts répète inlassablement que les problèmes dont souffre la France sont politiques avant d’être économiques, sociaux, moraux et même religieux.
Alors que devons-nous faire ? Nous ne sommes ni des activistes qui agissent selon l’humeur du moment ni des adeptes du royalisme de salon. Nous devons rester fidèles à la vocation de l’Action Française qui est de conspirer « à ciel ouvert » et de créer un état d’esprit royaliste en répétant à satiété ses raisons contre la république, « règne de l’étranger » et machine à faire le mal.
La dénonciation de l’infâme démocratie que nous subissons et des partis politiques qui trahissent, galvaudent les énergies, gaspillent le temps et l’argent de tant de militants sincères, doit être notre première préoccupation.
Jamais autant que nous nos yeux ne se sont vérifiées les paroles de Maurras : “La démocratie c’est le mal, la démocratie c’est la mort”.
Nous devons faire prendre conscience aux nationaux de leurs erreurs : jamais le pays de France ne sera sauvé par les urnes, ni par l’héritière et la fille indigne que nous connaissons, ni par le forban de presse de CNews. Car c’est bien la Gueuse qui corrompt son personnel et non l’inverse. En politique il faut être réaliste : “Quand un régime tombe en pourriture, il devient pourrisseur. Sa décomposition perd tout ce qui l’approche”.
En se libérant des partis politiques les Français seront ramenés à leur condition véritable; ils retrouveront la vraie place de leurs intérêts et par là même leur solidarité avec ceux qui subissent les effets des mêmes causes et souffrent de la même situation.
En face de la nouvelle féodalité dont les gros seigneurs sont les partis politiques, il y a les nouveaux manants taillables et corvéables à merci. Il y a les classes moyennes ruinées, les Français livrés à l’insécurité et à la barbarie islamique.
À ces Français inorganisés nous disons que l’ennemi numéro un aujourd’hui est l’État du régime des partis, l’État énorme et tentaculaire, l’État des administrations inutiles, l’État de Macron, l’État de cette 5ème république gaulliste qui engraisse l’étranger et demeure incapable de défendre la France et les Français.
C’est contre lui que doit se faire le rassemblement des Français qui réclament leur liberté dans ce contexte de dictature sanitaire.
Cet État pourrisseur consumé par les vers doit être balayé et nous devons appeler à sa place un État qui ne doit rien aux partis, un État indépendant et fort dans son domaine, laissant les Français libres et leur rendant les services qu’ils peuvent attendre de lui : à l’extérieur, la défense des intérêts nationaux et à l’intérieur l’ordre et la justice. Cette nouveauté ne peut-être apportée que par la monarchie.
Refaire la monarchie est certes difficile, mais moins difficile qu’une bonne république, fut-elle la 6ème.
Alors sous le regard de Jeanne nous devons poursuivre l’effort, et nous devons instruire le plus grand nombre de la nécessité en France du Politique d’abord. Un temps comme le nôtre est favorable aux simplifications et c’est entre le roi ou le chaos qu’il faut choisir. Jeanne nous enseigne le vrai nationalisme et une fidélité sans faille dans l’épreuve.
Brasillach écrivait qu’à travers les pages de son procès, Jeanne nous propose, avec ce sourire, la magnifique vertu d’insolence. Une jeune insolence, une insolence d’une jeune sainte. Il n’est pas de vertu dont nous ayons plus besoin aujourd’hui. Elle est un bien précieux qu’il ne faut pas laisser perdre : le faux respect des fausses vénérations est le pire mal. Par un détour en apparence étrange, Jeanne nous apprend que l’insolence, à la base de toute reconstruction, est à la base même de la sainteté. A ce mépris des grandeurs illusoires, elle a risqué et perdu seulement sa vie : mais elle pensait qu’il est bon de risquer sa vie dans l’insolence, lorsqu’on n’aime que les vraies grandeurs ».
Alors, face au désordre politique érigé en système, face à ce complot permanent contre la France et les Français, soyons fermes. Mettons-nous à l’école de Jeanne et sachons garder l’espérance.
Vive Jeanne, et pour que vive la France, vive le roi !
Sur place ce matin dans le cortège, pour encadrer nos ados lors de leur 1ère manif, témoignage : des slogans sympas comme « Paris Nationaliste », 250 personnes, pas mal. on aurait pu croire à une unité nationale dans le combat pour la France éternelle sous le patronage de notre Ste nationale mais que nenni ! Place des Pyramides, l’AF joue les prolongations, des camarades nationalistes, eux aussi, attendent patiemment leur tour pour un dépôt de gerbe et un discours et là c’est l’hallu totale : quelques nervis de l’AF, encadrés par un ancien anar qui n’a visiblement rien renié, déclenchent la bagarre à 15 contre 3, très héroïques ! s’en prennent à un de nos camarades, coups de pieds au sol, et les slogans fusent : Paris est à nous !!?? Les Nazis à Berlin !!??
Moralité : les camelots sont devenus des charlots, n’ont rien compris et ont tout oublié des anciens, du combat fondamental qui se joue à l’aube de la guerre « civile » ; cela a le mérite d’être clair et revendiqué : AF = Anti-Fa ! St Louis et Ste Jeanne au secours ! Nos jeunes ont maintenant les idées plus claires…
Vous, les nombreux militants sincères qui étaient sur place, qui fréquentez les mêmes paroisses que nous, dont les parents peuvent être fiers de l’engagement pour la France, vous avez vu et entendu : tirez-en les conclusions : le Salut de la France, toujours à la grâce de Dieu, ne passera pas par cette organisation de guignols et de vendus !
Ils étaient à 30 contre Yvan et autres personnes qui lui sont venues en aide juste à temps.
Les militants et représentants de cette “Action Française” antifasciste se sont comportés pire que des afro-maghrébins islamisés. Ceux gens-là sont morts, à mes yeux.
Bonjour,
Je ne comprend pas ce qu’il s’est passé ; j’étais un militant positionné loin de ce qu’il s’est passé… Je vois sur une vidéo que M. Benedetti a frappé M. Bel Ker, puis qu’il se fait ruer par les militants. Certe ce n’était pas fino de leur part, mais il me semble que M. Benedetti a agressé le premier. Quelle est votre version svp ?
PS : je suis conscient qu’il y a des soucis de potentielles infiltrations à l’AF, et c’est pourquoi je m’interroge sur votre version des faits.
Cordialement,
Un militant du 10 rue Croix des Petits-Champs
Ce qu’il se passe, c’est que le combat de l’Action Française est devenu de lutter contre le fascisme et le racisme, c’est devenu une branche des Anti-fas et de la Licra.
Pas très étonnant d’un mouvement dont l’idéal est la monarchie constitutionnelle anglaise et qui veut remettre sur le trône les descendants de Philippe-Égalité.
Allez, vive la democratie participative (sans accent sur le e).
Cher Monsieur,
L’hommage du CRAF était prévu à 10h place des Pyramides, celui de l’AF et des Nationalistes était prévu à 11h.
M. Bel-Ker a fait tarder l’hommage volontairement et vers 11h30, Yvan Benedetti est venu courtoisement demander de pouvoir commencer l’hommage, du retard étant pris. Il lui fut répondu qu’on ne saluait pas les allemands. M. Bel-Ker demanda à son SO de mettre dehors Yvan bendetti et cela a dégénéré.
Si Yvan Benedetti était venu pour porter des coups “le premier”, il serait venu avec son SO, ce qu’il n’a pas fait. Nous confirmons que les premiers coups son venus du camp du CRAF.
M. Bel-Ker ne souhaitait pas que d’autres puissent rendre hommage à Jeanne d’Arc, il pense que c’est SON hommage. Il pense que le CRAF est le seul mouvement politique nationaliste valable en France, il pense aussi que ce fut une bonne action que de frapper Yvan Benedetti à 20 contre 1 car cela affirme l’autorité du CRAF, comme s’il était chez lui place des Pyramides.
Concernant le noyautage du CRAF, il n’est plus à démontrer. M. Bel-Ker fut mis en place par le franc maçon Dejouy, des militants et cadres ne cachent pas leur appartenance aux loges. Voyez comme la doctrine a été diluée en si peu de temps…
Ancien adhérent savoyard de l’A.F “canal historique” je n’avais pas reconduit mon adhésion ces dernières années car à la lecture des articles parus dans le premier numéro de la revue du CRAF, “Le bien commun”, j’avais subodoré qu’il se passait des choses “pas très catholiques” à l’A.F.
Je suis relancé périodiquement par les services de M. Bel Ker mais je ne donne plus suite. J’aurais même envie, vu ce qu’il vient de se passer, de leur envoyer un courrier mais à mon âge je n’ai pas de temps à perdre avec des gens qui déshonorent le camp nationaliste et anti-républicain avec des méthodes d’antifas.
Je reste donc attaché à mes convictions royalistes et maintenant je saurai que la véritable Action Française est au 23 rue Charlot, le 10 rue Croix des Petits Champs étant l’adresse des charlots ou des charlies, au choix…