La République commet un nouveau crime, par Hilda Lefort
Le 29 juin 2021, l’Assemblée Nationale avait adopté le projet de loi bioéthique. Jeudi 29 juillet, le Conseil constitutionnel a validé le projet de loi tel qu’adopté par l’Assemblée Nationale un mois auparavant. Le Conseil des singes avait été saisi par 80 députés des groupes LR, UDI et Liberté et territoires.
« La nouvelle loi bioéthique est constitutionnelle » : dixit le Conseil constitutionnel. On attend plus que la promulgation de la loi. Il sera donc très bientôt permis (entre autres atrocités) avec cette loi de procéder à la modification d’un embryon animal par l’adjonction de cellules humaines (tandis que l’adjonction à l’embryon humain de cellules provenant d’autres espèces demeure interdite, pour un certain temps du moins) et de procéder à des recherches embryonnaires après obtention d’une autorisation de l’Agence de la biomédecine, qui pourra être désormais délivrée aux simples conditions suivantes :
– pertinence scientifique de la recherche
– inscription de la recherche dans une finalité médicale ou dans un but d’amélioration de la connaissance de la biologie humaine
– impossibilité de mener la recherche en question sans recourir à l’utilisation d’embryons humains.
Étant précisé que « les embryons sur lesquels une recherche a été conduite ne peuvent être transférés à des fins de gestation et qu’il est mis fin à leur développement in vitro au plus tard le quatorzième jour qui suit leur constitution » (Décision n° 2021-821 DC du 29 juillet 2021).
On s’enfonce dans l’horreur et les forfaits les plus abjects. Le dieu des chercheurs a soif, il faut l’abreuver du sang des enfants. Il faut l’enivrer. Il réclame maintenant que les grands prêtres de sa secte élargissent leurs recherches, déshonorent leurs petits corps disséqués et introduisent leurs organes ensanglantés dans des embryons animaux.
Le Conseil constitutionnel s’incline. Il applaudit. Il terrasse les contestataires. Il laisse le sang couler. Il fait couler le sang. Il s’en délecte cyniquement.
Jusqu’où iront-ils, dans leur folie et leur atrocité ? Combien d’enfants encore seront sacrifiés par les « médecins » avec le consentement des vieux conseillers qui ont l’impudence inouïe d’oser nous parler de « garanties effectives » ? Cette expression est insupportable. Elle nous révulse. Il n’y a pas de droit d’ôter la vie à un enfant. Il n’y a pas de dérogation possible. Non ! Jamais.
Ceux qui tuent et dissèquent des enfants sont des meurtriers et des bourreaux. Des criminels et des tortionnaires. Des tueurs d’enfants. Des monstres. Des bêtes. Il faut les appeler ainsi. Pas autrement.
Les grands singes du Conseil constitutionnel sont leurs complices, complices d’un infanticide de masse : ils ont du sang sur leurs vieilles mains crochues et ridées. Ils en sont maculés. Ils en sont souillés. Ils sont coupables.
Complices et auteurs doivent être punis et nous espérons qu’ils le seront, et payeront pour leurs crimes infâmes. Car tout crime mérite rétribution, tout crime doit être châtié : C’est justice.
Hilda Lefort