En cette période de reprise de guerre entre Israël et Palestine, l’Action Française tient à rappeler la position prise par Jacques Bainville en 1920. À cette époque, l’histoire du sionisme est encore très récente. Son fondateur Theodor Herzl avait publié en 1986 le livre L’État des Juifs, qui donne une définition claire du sionisme. En 1920, il est question du démantèlement de l’Empire Ottoman suite à sa défaite lors de la Première Guerre mondiale. La Société des Nations propose de mettre la Palestine sous mandat britannique. L’Angleterre, favorable aux Juifs, jette ainsi les bases de l’Etat hébreu. L’article de Bainville est un témoignage majeur pour retracer l’évolution du sionisme des origines jusqu’à nos jours :
« L’Osservatore romano et la Semaine religieuse de Paris ont récemment publié un ensemble de documents sur la situation de la Palestine. Le sionisme soutenu par le cabinet de Londres y apparaît comme une aventure alarmante à tous les points de vue. Déjà les incidents ont été nombreux.
L’hostilité des sionistes à l’égard des chrétiens
Ils sont d’abord, bien entendu, de nature religieuse. Le sionisme, aux Lieux-Saints, n’a pas l’impartialité des Turcs. Il traite en intrus les représentants des communions chrétiennes. Le haut-commissaire britannique, sir Herbert Samuel, se comporte comme un chef plus religieux que politique. Le « prince d’Israël », ainsi l’ont surnommé ses coreligionnaires, va prier, le jour du sabbat, à la grande synagogue, acclamé par la population juive de Jérusalem. Par contre, le Saint-Sépulcre est un lieu qui lui fait horreur. Au mois de juillet dernier, visitant la basilique, sir Herbert Samuel refuse d’entrer dans le sanctuaire du tombeau. Cette insulte aux chrétiens fut relevée. Le synode des Grecs orthodoxes déposa sur-le- champ le patriarche Damianos en lui reprochant de n’avoir reçu le haut-commissaire que pour essuyer cet affront.
Le sionisme moins tolérant que l’Islam Turc ?
Un tel incident mérite une attention sérieuse. Il montre à quelles rivalités confessionnelles, susceptibles de dégénérer en luttes plus graves, le sionisme doit conduire. On regrette déjà les Turcs, « le seul peuple tolérant », disait Lamartine qui, dans son Voyage en Orient, se demandait, avec son génie divinatoire, ce que deviendraient les lieux saints lorsque leurs gardiens flegmatiques n’y seraient plus. Le sionisme allumera sans doute en Palestine une hideuse guerre de religion : encore un de ces progrès à rebours que les traités auront valu au genre humain. L’Osservatore romano signale, parmi les immigrants juifs qui arrivent en nombre, des fanatiques qui parlent de détruire les reliques chrétiennes. Ce n’est pas tout. Avec la guerre religieuse, le sionisme apporte la guerre sociale. Les juifs venus de Pologne, de Russie, de Roumanie, réclament un partage des terres et l’expulsion des indigènes. M. Nathan Strauss, le milliardaire américain, dit crûment que « les musulmans trouveront d’autres régions pour vivre ». Admirable moyen de réunir, en Asie Mineure et même plus loin, tout l’Islam contre l’Occident.
Etat d’Israël : source de conflits futurs
Il semble qu’en autorisant et en protégeant des expériences aussi dangereuses le gouvernement britannique perde la tête. La proscription du français en Palestine (sir Herbert Samuel ne reçoit plus aucune réclamation dans notre langue) est-elle un avantage suffisant pour compenser l’irritation et le soulèvement du monde islamique ? Le lieutenant Jabotinsky, l’organisateur de la légion juive, emprisonné par le général Allenby et libéré par le haut-commissaire, déclarait récemment au Times : « Le gouvernement juif en Palestine sera le symbole de la coopération anglo-israélite et un centre d’influence pour les sentiments favorables aux intérêts britanniques parmi tous les israélites répandus dans l’univers. » Assurément, il y a cette idée-là dans la politique sioniste du cabinet de Londres. Quel plat de lentilles, si l’on songe à l’immense dommage qui résultera pour l’Angleterre de l’hostilité des peuples musulmans ! Les Grecs à Smyrne, les Juifs à Jérusalem : on a rarement et avec autant d’imprudence préparé plus vaste incendie. »
Jacques Bainville, « Les effets du sionisme », L’action française, 20 décembre 1920
Je salue vos éventuelles origines turques (? 🙂 )
Mais sans jouer les rabat-étendard, il ne faudrait peut-être pas pousser Mémé dans le Hammam.
Entre 1453 et 1919, il s’en est passé des choses entre les Grecs transgénérationnels et les Turcs. Et il ne faut pas se contenter d’internet, et surtout pas des premières lignes de premières pages de search engine on the Planet great again pour y voir large.
(Kikipédia annonçant que la prise de Constantinople est le résultat des Croisades.
Bien mal en a pris à certains du peuple lfi-dimmisable grec de considérer les Turcs comme une aubaine face aux Latins, si j’ai bien compris.
La Grèce, #dilatéecommejamais, et les frontières turco-européennes #monnayéescommejamais.
Ne jouez pas les Amman Obama qui avait oublié de ne se mêler que de sa North America, pour l’amour de Mehmet).
A nos prochaines vacances à Chypre!
Il est hors de question de ricaner sur le sort des héros malgré eux, ou du moins non consultés sur ce sort, que sont les victimes et otages du allah Ramasse.
Mais il est constatable,
(sans jamais mettre des gens dans le même sac dans lequel ils n’ont pas forcément envie d’être),
que des journalistes, parmi lesquel(le)s un certain nombre de j…jschu…judibilishhh…, shuufiiishabshashasha…,
d’une part:
-s’évertuent continûment à dénoncer le racisme immonde, blanc, et les différents courants néonazis trop évidents de ceux qui se cachent derrière le prétexte complotiste d’une invasion sournoise sans armée activement combattante et encouragée et appuyée par des appuis de l’intérieur vindicativement malveillants et/ou intéressés à court terme par “une respiration économique”,
-se complaisent à rappeler objectivement l’horreur spontanée, unilatérale, d’une France rance qui a martyrisé plus d’une colombe colonisée, particulièrement algérienne,
d’autre part:
ne nous ont jamais gratifiés d’un petit reportage spécialisé, type “ligne rouge”, “la 25ème heure”, un petit numéro LCP – que sais-je encore? – sur El-Halia août 1955.
Et les mêmes émettent et relaient le sentiment d’horreur face à l’action de soldats du Malin qui déferlent subitement sur ceux qui comptent sûrement parmi les cibles les moins justifiées et qu’il est le moins honorable, quand on est un zumulman poilu viril tout plein fort, d’aller massacrer.
Et, et tant d’et à ajouter.
Un dernier et quand même : Il paraît que certains leaders de la “Région” (non, non, pas la Seine-Saint-Denis; l’Est du bassin méditerranéen) n’ont pas voulu s’afficher avec Manu.
Pas suffisamment aplatie l’ordure. Ordure qui est allé tout de même jusqu’à se regarder un bon match de coupe du monde au pays super inclusif agile multiculturel en compagnie ostentatoire d’un scrum master en tunique blanche.
Il se fait cas tard. Crèvent l’ordure et l’ordurerie.