Alors que les propres experts en sécurité de la France rédigeaient un rapport mettant en garde contre l’infiltration islamiste au cœur même des institutions de la République, le président Macron recevait, au palais de l’Élysée, l’un des terroristes jihadistes les plus notoires au monde : Abou Mohammad al-Jolani.
Quelques semaines à peine avant que ce rapport accablant n’atterrisse sur son bureau, Macron accueillait Jolani, le chef de Hay’at Tahrir al-Cham (HTS), ancien affilié à la fois de Daech et d’Al-Qaïda. Jolani a instauré un véritable règne de terreur à travers la Syrie : massacres, exécutions, persécutions religieuses, et ciblage systématique des civils selon leur appartenance religieuse, communautaire ou ethnique.
De l’organisation de massacres de milliers de civils alaouites et chrétiens dans la région côtière de la Syrie plus tôt cette année, à l’assaut brutal contre la communauté druze au sud de Damas il y a quelques semaines à peine, les crimes de Jolani sont bien documentés et toujours en cours. Ses forces ont commis des exécutions, des actes de torture, des crucifixions, des viols, des lapidations, ainsi que l’asservissement sexuel de femmes et de jeunes filles.
Le HTS a également eu recours à la pratique barbare dite du « djihad al-nikah », par laquelle des femmes et des fillettes ont été soumises à des viols systématiques et à l’esclavage sous couvert d’une perversion religieuse. Ce n’est pas un « prétexte », c’est un crime barbare et impardonnable, qu’aucune idéologie, doctrine ou justification politique ne peut excuser.
Sous le commandement direct de Jolani, le HTS a exécuté des civils alaouites, druzes, chiites, chrétiens et kurdes, menant des campagnes de nettoyage ethnique, religieux et sectaire. Ils ont décapité des soldats libanais, enlevé des religieuses chrétiennes à Maaloula, et détruit des lieux de culte.
Jolani n’est pas une figure « réformée ». Il est un criminel de guerre, responsable de crimes contre l’humanité qui se poursuivent encore aujourd’hui.
Et pourtant, alors que le public français est mis en garde contre la montée de l’extrémisme islamiste sur son propre sol, Emmanuel Macron a choisi de légitimer l’un de ses symboles les plus dangereux à l’échelle mondiale — lui offrant non pas la condamnation, mais la crédibilité.
Le moment ne pouvait être plus révélateur. Le rapport actuellement sur le bureau de Macron révèle une stratégie délibérée « d’entrisme » menée par les Frères musulmans, un mouvement idéologiquement extrémiste à l’origine de presque tous les courants du terrorisme islamiste contemporain, de Hamas à Al-Qaïda.
Le rapport décrit en détail comment des organisations liées aux Frères musulmans ont infiltré les écoles, les collectivités locales, les associations et les mosquées à travers la France. Elles construisent des « écosystèmes » fermés visant à remodeler les normes communautaires, à imposer des codes vestimentaires religieux, et à saper les valeurs laïques de l’intérieur.
Il révèle également le soutien financier et politique massif apporté à ces réseaux islamistes par le Qatar et la Turquie, deux régimes autoritaires qui soutiennent de longue date les Frères musulmans. Mais cela ne s’arrête pas à l’idéologie : ce sont ces mêmes régimes qui ont soutenu Abou Mohammad al-Jolani et son groupe terroriste HTS — non seulement politiquement et financièrement, mais aussi sur les plans militaire, logistique, du renseignement et de la formation.
Est-ce une coïncidence ? Bien sûr que non. Il s’agit d’un schéma cohérent et dangereux — un projet islamiste transnational, animé par une idéologie commune, mis en œuvre sous différents visages, et soutenu par les mêmes États qui cherchent à étendre leur influence en exportant l’extrémisme.
Ce constat nous conduit à une question dérangeante : Sommes-nous arrivés au point où des autocraties étrangères dictent les limites de nos démocraties, exploitant nos institutions, orientant nos politiques, et achetant notre silence à coups de partenariats financiers à court terme et de convenances politiques ?
La vérité est dure. Dans le paysage politique actuel, trop de dirigeants se préoccupent davantage de survivre à leur mandat que d’assurer l’avenir de leur pays. Et lorsque les conséquences inévitables surgissent — une nouvelle attaque, une cellule radicale dévoilée — ils rejettent simplement la faute sur leurs successeurs, surtout si le gouvernement suivant est de droite.
Pendant ce temps, une partie de la gauche politique continue à défendre des groupes liés à l’islamisme, prétendant agir par solidarité avec les musulmans. Mais ce n’est pas de la solidarité — c’est de la trahison. Car l’écrasante majorité des musulmans n’a rien à voir avec cette idéologie extrémiste et ne veut aucunement être associée à cet agenda.
En donnant du pouvoir à des extrémistes comme Jolani et en normalisant ceux qui partagent son idéologie, les gouvernements occidentaux ne défendent pas l’islam, ils le mettent en danger, en l’associant à des forces que la plupart des musulmans eux-mêmes rejettent. Ce n’est pas lutter contre l’islamophobie, c’est l’alimenter.
Soyons clairs dans notre langage. Ce que nous combattons, ce n’est pas l’islam, c’est l’extrémisme islamiste. Le terme approprié n’est pas « islamophobie », mais « islamistophobie » : la peur et le rejet d’une idéologie islamiste extrémiste et totalitaire, que partagent aussi bien les musulmans que les non-musulmans.
Ne nous laissons pas berner par les étiquettes. Qu’il s’agisse de HTS, des Frères musulmans ou de tout autre groupe de façade, ces organisations sont unies par une même idéologie violente et suprémaciste. Elles portent des masques différents, s’adressent à des publics différents, adaptent leur ton mais leur but est unique : démanteler la démocratie laïque et imposer un régime théocratique ; un califat islamique régi par la charia, s’étendant de l’Afrique au Moyen-Orient, en passant par l’Europe, le Caucase, l’Asie centrale, et chaque pays ou ville qu’ils estiment pouvoir dominer comme « majorité musulmane ». Leurs ambitions sont globales, leur idéologie totalitaire, et leurs méthodes génocidaires.
Ce n’est pas seulement leur idéologie qui est tordue, mais leur plan : un projet délibéré, à long terme, pour infiltrer, influencer et, en fin de compte, transformer nos institutions, nos sociétés et nos lois de l’intérieur.
Ce projet tout entier et toutes les organisations qui le promeuvent, directement ou indirectement, doit être interdit, combattu et démantelé. Il faut démanteler leurs réseaux, exposer leur propagande, couper leurs financements, et les extirper de chaque institution qu’ils ont infiltrée, avant que les dégâts ne deviennent irréversibles.
Si la France se tient réellement du côté de la République, de la laïcité, et de la dignité de son peuple, elle doit faire un choix. Non entre droite et gauche. Mais entre ceux qui défendent la liberté et ceux qui veulent la détruire.
On ne combat pas l’extrémisme en lui serrant la main. On le combat en traçant la ligne rouge et en tenant sa position.
L’Histoire n’oubliera pas. Elle se souviendra de ceux qui ont défendu la France… Et de ceux qui ont ouvert aux ennemis la porte d’entrée de l’Élysée.
Ribal Al-Assad, Fondateur et Président de la Fondation Iman.
Une loi pour l’instauration du droit à l’aide à mourir vient d’être votée le 27 mai 2025 à l’Assemblée nationale.
Il serait donc en France bientôt plus facile d’accéder à l’euthanasie plutôt que de bénéficier de soins palliatifs.
Avec le vieillissement de la population et les dépenses de soins accrues, ce seront toujours les considérations économiques qui primeront.
On ne soignera donc plus, on ne soulagera plus, on tuera en faisant pression sur les personnes âgées, les handicapés, les patients atteints de graves maladies, qui seront poussés à réclamer qu’on accélère leur mort.
La franc-maçonnerie est à l’œuvre : Jacques ATTALI l’avait bien souhaité et prédit, tout comme la pandémie du COVID, dès 1981. Nous y sommes, et les loges applaudissent !
« L’euthanasie sera un des instruments essentiels de nos sociétés futures dans tous les cas de figure. Dans une logique socialiste, pour commencer, le problème se pose comme suit : la logique socialiste c’est la liberté et la liberté fondamentale, c’est le suicide ; en conséquence le droit au suicide direct ou indirect est donc une valeur absolue dans ce type de société.Dans une société capitaliste, des machines à tuer, des prothèses qui permettront d’éliminer la vie lorsqu’elle sera trop insupportable, ou économiquement trop coûteuse, verront le jour et seront de pratique courante. Je pense donc que l’euthanasie, qu’elle soit une valeur de liberté ou une marchandise, sera une des règles de la société future.»
Jacques Attali in Recueil d’entretiens menés par Michel Salomon « L’avenir de la vie »
(Collection « Les Visages de l’avenir » Editions Seghers – 1981)
Cette loi est une transgression majeure pour notre société : l’interdit de tuer n’existant plus, la boîte de Pandore est ouverte.
Ce vote du 27 mai n’est qu’une étape, et nous devons espérer que les discussions au Sénat permettront de modifier le texte s’il devait être définitivement adopté par l’Assemblée nationale.
Cette loi mortifère précise qu’il reviendra à un médecin de prendre seul, in fine, la décision de prescrire une substance létale.
Et cette loi prévoit encore un délit d’entrave *à l’accès à l’aide à mourir, puni de deux ans de prison et de 30.000 euros d’amende !
Nous devons rappeler qu’une fin de vie ne se résume pas à un choix binaire entre souffrance et injection létale, et que les soins palliatifs doivent toujours être encouragés et développés.
Le corps médical doit de respecter le Serment d’HIPPOCRATE que nous avons prêté avant le début de notre exercice : » … Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément…« .
Le risque majeur avec cette loi, compte tenu de l’actuelle démographie médicale et de l’absence criante de structures de soins palliatifs, est qu’il pourrait bien arriver qu’il soit plus facile d’avoir accès à un soignant pour demander une aide à mourir que pour être soigné.
C’est pourquoi nous devons tous continuer à nous battre contre cette loi, « par tous les moyens, mêmes légaux »
Docteur Luc Prunieres
* Article L2223-2 du Code de la santé publique :
Entrave à l’interruption légale de grossesse :
Est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende le fait d’empêcher ou de tenter d’empêcher de pratiquer ou de s’informer sur une interruption volontaire de grossesse ou les actes préalables prévus par les articles L. 2212-3 à L. 2212-8 par tout moyen, y compris par voie électronique ou en ligne, notamment par la diffusion ou la transmission d’allégations ou d’indications de nature à induire intentionnellement en erreur, dans un but dissuasif, sur les caractéristiques ou les conséquences médicales d’une interruption volontaire de grossesse :
1° Soit en perturbant l’accès aux établissements mentionnés à l’article L. 2212-2, la libre circulation des personnes à l’intérieur de ces établissements ou les conditions de travail des personnels médicaux et non médicaux ;
2° Soit en exerçant des pressions morales et psychologiques, des menaces ou tout acte d’intimidation à l’encontre des personnes cherchant à s’informer sur une interruption volontaire de grossesse, des personnels médicaux et non médicaux travaillant dans les établissements mentionnés au même article L. 2212-2, des femmes venues recourir à une interruption volontaire de grossesse ou de l’entourage de ces dernières.
Les réflexions de deux anciens dissidents soviétiques peuvent nous être une aide précieuse pour comprendre le sens des forces contradictoires actuellement à l’oeuvre au sein de l’Union européenne, tandis que sur l’échelle de la menace des séismes politiques, ces forces-là ne font d’un côté que mieux ressortir ce qu’il y a de mythique dans les espérances de la mondialisation, et de l’autre mieux rendre compte des tensions, également contraires, qui règnent au sein du corps politique français.
Lorsque Vladimir Boukovski nous avertit : « J’ai déjà vécu dans votre avenir, et ça n’a pas marché ! », qu’Alexandre Zinoviev propose une analyse sans concession de la matrice idéologique qui a présidé à la constitution de l’UE, ils veulent souligner que la voie choisie par la démocratie libérale triomphante ne fait que reprendre, la teinture seule ayant changé, les abstractions qui fondèrent la défunte Union soviétique.
Identique primat de l’économie, c’est-à-dire matérialisation totale de l’homme, même unilatéralisme de l’histoire menant irréversiblement au bonheur de l’humanité globalisée et sans mémoire, action motrice nécessairement conduite par une élite, sont autant de fondements idéologiques induisant automatiquement des institutions similaires ; le parallèle entre les institutions soviétiques et celles de l’UE laisse effectivement rêveur.
Au niveau international, dont la France de Macron et l’UE sont comme une maquette annonciatrice, l’objectif est une nouvelle organisation qui soumette absolument les peuples déracinés aux contraintes de l’économie capitaliste, assurant la domination d’une caste ploutocratique.
Dans son ouvrage La Fourmilière globale, Zinoviev décrit le nouveau système hiérarchique qui se met en place en Occident : sous un gouvernement très autoritaire, couvert par un discours démocratique mystificateur, « 20 % de la population (…) vivra dans un luxe inimaginable », 40 % tant bien que mal, et 40 % « en enfer ». Discours mystificateur, parce que derrière l’argument sidérant, interdit de discussion, de la modernité et du « progrès », est institué une sorte d’esclavage mental invisible, dont le « goulag » s’appelle le « politiquement correct » !
Ne retenons aujourd’hui qu’une seule chose. Comme nous savons que l’homme est un animal politique, nous savons en conséquence que tout projet d’éviction du politique, c’est-à-dire d’altération de la Cité des hommes, et in fine, de mutation de la nature humaine elle-même est inexorablement voué à l’échec.
Nos deux dissidents nous l’annoncent : l’UE est condamnée à la même mort que l’URSS ; c’est pourquoi la mondialisation, même si elle arrive à établir un temps ce qui ne peut être que le pire des âges de fer, ne sera pas plus solide que la statue de Nabuchodonosor.
“Une politique se juge par ses résultats”. Combien il nous est agréable de voir partout en France, mais aussi dans toute l’Europe, monter la grogne et la colère contre cette structure tentaculaire qu’est l’Union européenne – ce qui n’est pas équivalent à un rejet de l’Europe. Qu’on y voie un bien ou un mal, il est un fait que le Français n’est plus nationalistemais Européen : « Voyez mon bon Monsieur, ma fille veut travailler en Angleterre et se dorer la pilule en Grèce ! Vive l’Europe ! »… Savent-ils au moins ce qu’est la France ?Pourtant, comment leur en vouloir ! Faites l’expérience de parcourir l’Europe ! Quelle différence constaterez-vous entre Berlin et Paris, entre Rome et Amsterdam ? Aucune ! Partout vous ne verrez et n’entendrez que mauvais goût et vulgarité : McDonald’s, accoutrements débraillés, grossièretés, immigrésen pagaille. L’avènement de l’homme liquide a signé la disparition du Français, de l’Allemand, du Grec, etc..
D’aucuns s’inquiètent de ce mouvement d’humeur qui prend de l’ampleur ! Et quand celui-ci chevauche de gros tracteurs qui déchargent du fumier, les queues-plates de sous-préfecture gémissent… Quelle odeur insupportable ! Même la mouvance nationale – RN, Reconquête, droite flamand-rose, droite du désert – a rejoint le camp des idolâtres… Pourquoi devrions-nous quitter cette formidable structure à renflouer nos caisses ? Les discours identitaires fleurissent quidétournent les colères des questions essentielles de souveraineté. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit ! A quoi servirait-il que la France fut souveraine si c’est pour que le peuple français cessât d’exister ! La finalité de notre action est donc que la France continue à être… à être et à durer ! Mais privés des moyens ad hoc, cet objectif n’est qu’une chimère.
Prenons l’immigration ! Le bon sens nous dit qu’il est impossible de régler le problème migratoire sans quitter l’Union européenne et l’espace Schengen. L’une n’empêche-t-elle pas le contrôle des populations que l’autre s’acharne à faire rentrer ? Voyez pourtant tous ces tartuffes laudateurs de Mme Miel-au-lit, présidente du Conseil qui se vautre complaisamment dans la couche de ses amants américains et trompe ainsi sordidement le peuple italien : « Madame Melonia fait drastiquement baisser l’immigration illégale ! Gloire à Meloni ! Gloire à Rome ! » Certes… Mais l’immigration légale, elle, a explosé ! L’immigration n’a jamais été aussi massive que sous le gouvernement de la blonde à Zelenski ! Les Africains peuvent donc remercier madame Nationaliste :non seulement ils peuvent continuer à nous envahir mais, en plus, on leur octroie des papiers en bonne et due forme pour cela ! Chapeau bas l’artiste ! A contrario, les Anglais qui ont fait le Brexit, ne brillent guère en matière de politique migratoire, preuve que l’indépendance sans le nationalisme est une impasse.
On nous objectera que si demain un parti national arrivait au pouvoir, il aurait la possibilité d’organiser un référendum sur l’immigration et pourrait ainsi supprimer le droit du sol etréformer ou même abolir le regroupement familial. Pour les promoteurs de cette thèse, il suffirait donc d’en appeler à l’ordre juridique français pour rétablir la souveraineté nationale et contrer le droit européen, sans qu’il soit besoin de quitter l’UE, dans la mesure où le droit constitutionnel de notre pays primerait sur le droit européen ; aucun traité ratifié par la France ne pouvant être contraire aux dispositions de la Constitution qui se trouve au sommet de l’ordre juridique interne. En activant une modification constitutionnelle de l’article 89 (par le biais du Congrès ou par voie référendaire) ou un référendum (article 11), nous pourrions inscrire dans la Constitution des principes nous permettant de stopper l’invasion migratoire. Ceux qui mettent cette option en avant nous le répètent : si le droit européen est effectivement supérieur à nos lois, il n’est pourtant pas supérieur à notre constitution quand celle-ci est défendue !
Certes, admettent-ils, un bras de fer s’engagerait alors avec l’Union européenne. Celle-ci ne manquerait pas de déférer la France devant la cour de justice européenne mais,elle n’aurait guère les moyens de nous menacer très longtemps puisque la France est un pays contributeur net au budget de l’UE, contrairement à la Hongrie de Victor Orban qui reçoit de fortes sommes de l’institution. Autrement dit, nous serions en situation de force et pourrions avancer : « Si vous sanctionnez la France, nous coupons les fonds ». Ce scenario soulève néanmoins deux questions : est-il viable et, plus important encore, pourquoi faudrait-il rester à tout prix dans une institution que nous n’aurions de cesse de combattre ?
Premier point : ne serait-il extrêmement dommageable pour son image et sa crédibilité internationales, qu’un pays prétendre rester dans une institution dont il proclamerait par ailleurs, ne plus vouloir respecter les règles de fonctionnement? Cela serait contraire à tous les principes qui fondent le droit international depuis que celui-ci existe. Tout Etat signataire d’un traité se doit de le respecter ou de s’en extraire ! Pacta sunt servanda! S’affranchir de ce principe, c’est ouvrir la voie à l’anarchie et au désordre dans les rapports entre Etats, avec toutes les conséquences que cela implique, conséquences dont le conflit ukrainien nous offre une perspective particulièrement inquiétante.
Deuxième point : pourquoi ceux qui disent vouloir mettre un terme à l’invasion migratoire de la France insistent-ils autant pour rester membre d’une institution dont l’objectif prioritaire consiste à doter l’Europe d’une immigration nombreuse et régulière pour faire tourner ses économies ? C’est un peu comme si quelqu’un voulait absolument faire maison commune avec des colocataires désireux de vivre de manière diamétralement opposée à la sienne ? Absurde ou masochiste ? La construction européenne ne pouvant être modifiée qu’à l’unanimité des pays membres, il est parfaitement illusoire de prétendre changer l’UE du dedans !Croyons-nous que le Luxembourg ou la Hollande y aient intérêt ? Il suffit qu’un seul pays fasse barrage pour empêcher toute possibilité de changement. Puisque tout changement est impossible et que nous ne souhaitons plus respecter les règles d’une organisation qui ne nous apporte rien de bon, tout nous pousse à sortir de l’Union européenne !
Hors de l’Union européenne, nous serions enfin en capacité de prendre les mesures indispensables à notre survie, à savoir :
Quitter l’Espace Schengen et rétablir des contrôles aux frontières, en tenant compte des accommodements nécessaires, par exemple pour les travailleurs frontaliers.
Dénoncer le Pacte de Marrakech sur les migrations de 2018.
Améliorer le suivi des personnes astreinte à obligation de quitter le territoire français (OQTF) et sanctionner les pays d’origine refusant de récupérer leurs ressortissants.
Créer un délit spécifique d’obstruction et d’aide au contournement de la loi qui viserait spécifiquement les associations – généralement financées par l’étranger -, qui violent la législation française sanctionnant l’immigration illégale, par la mise en place de filières d’entrée clandestine sur le territoire national.
Mettre fin au système des travailleurs détachés et ne plus être assujettis à la jurisprudence ni aux décisions de la CJUE qui limitent notre capacité d’action en matière de contrôle des arrivées et des reconduites aux frontières.
Soustraire la France de certains articles de la Convention européenne des Droits de l’Homme (CEDH).
La république bégaie et elle aime ça. Le dix-sept novembre 2008 à Palaiseau devant des élèves, Nicolas Sarkozy entonnait un véritable chant d’amour au « miracle de la République » et donnait à celle-ci pour première mission de « relever le défi du métissage », le « défi de la diversité », exigeant à cette fin une « mobilisation totale de l’appareil d’État ». Depuis son élection en 2007 il avait, conseillé par Patrick Buisson, nommé un ministre de l’immigration, transfuge du parti socialiste, Eric Besson, pour lancer un grand débat sur l’identité nationale. Aujourd’hui, après avoir parlé de « sentiment de submersion » migratoire, le premier ministre François Bayrou souhaite lui aussi, comme son garde des sceaux Gérald Darmanin, un débat national sur « ce que c’est que d’être français ».
L’actualité a un goût de réchauffé et l’action politique s’apparente à l’art d’accommoder les restes, mais les circonstances ont fortement évolué depuis 2007, l’équilibre démographique et civilisationnel de la France s’est dégradé. La comédie républicaine joue la montre en attendant que ce changement devienne irréversible. Il est aujourd’hui communément admis que Renaud Camus aurait lancé en 2008 une théorie complotiste, celle du grand remplacement, et qu’Eric Zemmour l’aurait reprise pour la vulgariser, puis tenter d’en contrecarrer les effets depuis qu’il s’est lancé en politique. C’est une fable : le Front national et Jean-Marie Le Pen avaient observé et analysé la chose entre la fin des années 70 et les années 90 du siècle dernier. Quand les carabiniers d’Offenbach Camus et Zemmour ont été mis en scène pour en parler, le phénomène était déjà bien avancé. On a fait mine d’y voir une nouveauté, alors que, manifestement, les élites politiques, économiques et idéologiques savaient à quoi s’en tenir, puisque l’ancien président de la République Valéry Giscard d’Estaing, avait déclaré dès 1991 que l’on était passé de « l’immigration » à « l’invasion ». Voilà plus qu’un sentiment, un bon début de submersion, il y a trente trois ans, dix-sept ans avant Camus.
Aussi une question se pose-t-elle, toute simple : pourquoi la république fait-elle mine à intervalles régulier de découvrir le mal, sans rien faire pour le guérir ? La réponse est tout aussi simple : parce qu’elle ne veut pas le guérir, et elle ne veut pas le guérir parce qu’elle le souhaite et l’a programmé. Elle promeut le phénomène que quelques-uns font mine de combattre quand les autres l’organisent. Relisons Sarkozy, c’était sans ambiguïté : il ne s’agissait pas de s’opposer à l’invasion mais d’y adapter la république. De même, quand Bruneau Retailleau dit tout bas ce que Le Pen disait tout haut voilà quarante ans, il tient sa partition dans cet orchestre : pendant huit lustres, pas plus que son mentor Villiers, il n’a entrepris d’entraver une invasion qui était encore aisément jugulable. La différence entre la droite et la gauche tient dans ce que l’une s’efforce de rassurer en parole son électorat quant à la sécurité et au coût de l’intégration. Elle avoue aujourd’hui pour gagner des électeurs ce qu’elle a longtemps nié, pour garder des postes ou par conviction.
C’est donc une erreur de se focaliser sur les foucades d’un Mélenchon à l’extrême gauche. Lui aussi fait partie du groupe. Il y tient la grosse caisse, attaché à faire le plus de bruit possible. Sans souci de cohérence. Un jour il condamne ceux qui attirent l’immigration en France, le lendemain il jette « Je ne peux pas survivre quand il n’y a que des blonds aux yeux bleus ». Cette fois, il vient de faire scandale en disant à la tribune : « Il y a une nouvelle France, c’est la nôtre. La ruralité n’est plus peuplée de paysans comme autrefois, de 7 millions en 1945 ils sont passés à 400.000 aujourd’hui (…) La nouvelle ruralité n’est pas non plus composée de Français de souche restés là comme sur une île. La ruralité est brassée. Arrivent dans la ruralité pour acheter, des gens des quartiers populaires ». Et de tweeter : « Dites-le à vos enfants, vos petits-enfants : nous sommes la Nouvelle France ». Ce qu’il dit est en gros vrai. Il confirme le grand remplacement en cours dans le cœur de la France historique, la paysannerie, sous le double effet de l’exode rural et de l’invasion.
Il faut néanmoins rappeler deux faits. D’abord, ce thème n’est pas neuf dans le discours de Mélenchon. En 2018 à Epinay-sur-Seine lors de la rentrée nationale des « quartiers populaires » (euphémisme obligatoire pour désigner une banlieue d’immigration), il avait chanté la « nouvelle France », les « nouvelles populations », celle qui « continue le pays », celle « sur qui nous nous appuierons pour tout changer ». En somme, dès le début, il a conçu la « créolisation » du pays comme une révolution démographique, sociologique et politique. Ce faisant, il ne dit pas autre chose que Nicolas Sarkozy, il faut adapter la France aux nouvelles populations, il met à jour le projet transpartisan que mènent subrepticement les élites républicaines depuis cinquante ans. S’il avoue ainsi, c’est pour la même raison qu’une part de la droite vient d’être autorisée à « parler comme l’extrême droite », c’est que le processus est abouti, qu’il est trop tard pour l’enrayer. Même si l’immigration cessait d’un coup, le simple poids de la démographie achèverait le grand remplacement.
Et puis ce phénomène n’est pas neuf. Dans les années quatre-vingt-dix, j’avais dénoncé dans National Hebdo ce processus en train d’aboutir : le pays légal, à force d’encourager l’invasion d’une main et de brimer la famille de l’autre (un exemple clef, la concomitance de la loi Veil et du regroupement familial) était en train d’imposer, petit à petit mais de plus en plus vite, le pays virtuel dont il rêvait – si bien qu’au bout du compte le pays réel se trouve en grande partie remplacé par le pays virtuel, ce que constate sur un ton triomphal Jean-Luc Mélenchon, trente ans après. Or la nation est le groupe des gens nés d’une même souche accouchée par l’histoire, même langue, civilisation, religion chrétienne, mais aussi peuples cousins de génétique voisine : elle ne peut s’étendre à d’autres que dans une certaine mesure, De Gaulle l’avait parfaitement exprimé. La politique que mène la république est une rupture de masse, criminelle, nappée d’hypocrisie. Pour ce crime de haute trahison la république doit payer. Et d’autre part, seule une forte remigration peut guérir la nation blessée.
Les technocrates de Bruxelles et la république en France entendent empêcher Marine le Pen d’être candidate à l’élection présidentielle.
Au-delà du mépris pour le peuple de France, le scandale de la peine d’inégibilité de Marine le Pen avec exécution immédiate ne peut que faire croître chez nos concitoyens l’idée que notre pays, privé de souveraineté depuis trop longtemps, est occupé par une oligarchie qu’il est nécessaire de renverser.
Autre enseignement : cette condamnation montre à quel point la stratégie de dédiabolisation engagée par Marine le Pen s’est avérée totalement contreproductive. Après avoir politiquement exécuté le père et engager le Rassemblement National dans un philosémitisme exacerbé avec la visite de Jordan Bardella en Israël, là-voilà judiciairement exécutée.
Puisse cette condamnation réveiller les Français de bon sens : rien ne pourra se faire sans la liquidation des institutions meurtrières que nous subissons. « La France aux Français » est à ce prix.
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