Les effluves capiteux de Zemmour sur la droite hors les murs 1/3

Les effluves capiteux de Zemmour sur la droite hors les murs 1/3

 

L’Action Française ne pouvait pas ne pas réagir face à l’ampleur que prend le phénomène Zemmour. David Veysseyre analyse dans ce premier volet les raisons de ce phénomène, il reviendra ensuite sur le national-sionisme propre à Eric Zemmour avant de dresser un portrait de la France rêvée par le journaliste de CNEWS : une France inorganique, uniquement politique et républicaine.

En janvier 2019, j’écrivis un numéro spécial de 47 pages des Écrits de Paris dont le libellé du titre ne s’embarrassait pas de circonlocutions : L’imposture Zemmour. Il n’est plus disponible en numéro papier, uniquement par PDF. J’y faisais état de ma stupéfaction relative à la fortune que connaît ce forban de presse dans une partie de nos milieux de droite et de droite radicale et je mettais en garde notre famille politique contre la séduction qu’exerce à la fois ce héraut du national-sionisme par des discours prétendument radicaux, mais oh combien insidieux.

Horresco referens, on a pu ouïr ces derniers temps ici et là quelques voix qui s’élevaient implorant le journaliste prolixe et plumitif prolifique de se présenter à l’élection présidentielle. En ce 15 février 2021 par exemple, dans le journal maçon La Provence, Jacques Bompard vient de publier une tribune en faveur de la candidature à l’élection présidentielle du nouveau coryphée de l’espérance nationaliste. Cette tribune d’un homme si estimable et honorable en faveur de Zemmour devrait nous exhorter à la réflexion. Je rappelle que Jacques Bompard à Orange (son épouse Marie-Claude a fait le même travail à Bollène, mais moins longtemps) peut être considéré à maints égards comme l’ornement de notre famille politique dans la mesure où c’est le seul à avoir réussi à s’implanter depuis maintenant un quart de siècle dans une grande municipalité. Il a prouvé en cinq mandats, nonobstant toutes les conjurations de médiocres et d’envieux, sans compter toute la vermine gauchiste crasseuse (profs, associations diverses, syndicats professionnels, partis), qui se coalisaient contre lui, que la gestion d’une commune par des hommes traditionnels, classiques et enracinés était possible ; il a prouvé que la droite radicale n’était pas une tourbe de tranche-montagnes juste bons à discourir pour réaliser tout l’inverse ensuite, comme on l’a constaté tant de fois dans cette sentine d’incompétence et de nullité que fut toujours le FN et encore plus le néo-FN actuel. C’est pourquoi la parole de l’honnête homme Jacques Bompard compte et nous devons la considérer comme plus importante que les autres. Récemment, Ludovic Lefebvre, délégué du Parti de la France pour Paris, a rédigé également une tribune parue sur le blog de Thomas Joly. Il opine également que Zemmour devrait se présenter.

Il est constant que les arguments de Messieurs Bompard et Lefebvre ne sont pas du tout sots et ineptes, ils sont rationnels, je vous encourage à prendre connaissance de leur tribune respective. Marine Le Pen est un monument d’incompétence, d’inculture et de mauvais goût, elle nous fait honte et une candidature de Zemmour serait en effet un moyen d’en finir définitivement avec ce parti et de convaincre sa tenancière en chef de se consacrer à sa vocation profonde, vocation à laquelle elle n’aurait jamais dû forfaire : l’élevage de chats.

Je ne veux pas être polémique ici. Quand une nation n’est même plus capable de trouver parmi ses enfants des représentants dignes, elle se donne à n’importe qui. Rappelez-vous ce qu’aurait dit Jugurtha dans la guerre éponyme, le Bellum Jugurthinum narrée d’une main de maître par Salluste, le meilleur peintre de la décadence de Rome à la fin de la République. Le chef numide de Cirta (actuelle Constantine en Algérie) ayant stipendié tous ses juges à Rome pour avoir un jugement favorable, se serait récrié en revenant en Afrique : 

Urbem venalem et mature perituram si emptorem invenerit, « Rome est à vendre et elle périra si elle trouve acquéreur ». Il en est de même pour la France.

Il n’y a plus rien à tirer de nos peuples en grande partie déracinés, hébétés, abâtardis, avilis depuis trop longtemps par des promesses égalitaires du plus bas aloi, devenir roi à la place du roi. Depuis 1789 chez nous, plus tard ailleurs, des millions de sous-prolétaires sont devenus rois, sans les supériorités d’éducation, de goût, de culture et encore moins de race (lignée qui s’enracine dans un passé millénaire s’entend) que l’on est en droit d’exiger pour qui veut parvenir et briller. On peut maintenant s’imaginer ce qu’un tel dépérissement enfante au plus haut sommet de l’État. Il suffit de s’aviser de la nullité, du désastre anthropologique et disons-nous de la sous-humanité de tous les derniers présidents de la Ve République.

Mes idées politiques - Charles Maurras

Mon vieux maître Maurras, dans son plus grand livre, Mes idées politiques, livre qui fut toujours un viatique pour moi déplorant ladite sous-humanité des chefs modernes, disait déjà en 1937 au chapitre des « Conditions de l’autorité vraie, L’éducation des chefs »  

Le trésor intellectuel et moral dont il [les chefs républicains] leur appartenait de recueillir l’héritage a été dédaigné et finalement s’est perdu. Ainsi en disposa l’esprit de la démocratie libérale qui a désorganisé le pays par en haut, (…), il a fait abandonner le seul instrument de progrès, qui est la tradition, et la seule semence de l’avenir, qui est le passé. L’histoire de la troisième République peut suffire à montrer l’inconvénient qu’il peut y avoir à livrer la législation, les armées, l’économie, la diplomatie, et toutes les formes de l’autorité et de l’influence à des esprits sans direction et sans culture, à des cœurs sans maîtrise et sans dignité. L’histoire symétrique de l’Angleterre conservatrice, où tout ce qui gouverna et servit dans les hauts emplois avait subi la dure et longue préparation intellectuelle et morale des vieilles universités, à grand renfort de vers grecs et de discours latins, vérifie combien il est certain que le bonheur réel des peuples dépend du bon dressage de leurs conducteurs. L’épée du conquérant, le bâton du pionnier, même le crayon de l’homme de bourse, toutes ces modalités de la force et de la ruse peuvent et doivent réaliser de grands biens à la condition d’avoir passé le temps nécessaire sous la férule de l’éducateur. Tout ce que l’on ôte à la férule n’est pas ôté à la férule ni à l’autorité qui la tient : cela est retranché à la masse entière du peuple ; c’est la nation et le genre humain qui sont les premiers dépouillés. La diminution du commun avoir intellectuel et moral est une perte pour tout le monde : les petits y perdront autant que les grands. Ils y perdront même beaucoup plus que les grands, car ce qui perfectionne, affine, élève les grands constitue, au profit des autres, la garantie la plus précieuse et souvent la seule, contre les abus du pouvoir auquel exposent précisément les grandeurs. Certaines nuances de vertu et d’honneur, certains beaux accents persuasifs de la voix qui commande sont les fruits directs de la seule éducation.

Charles Maurras

Mes Idées Politiques - Conditions de l’autorité vraie, L’éducation des chefs

La Révolution, mère de tous nos maux

Ce qui est consommé est consommé, mais je tiens bien à démontrer ce que nous avons perdu en 1789 et ce que nous ne réussirons plus jamais à reconstituer aujourd’hui : une dynastie royale, des longues lignées qui s’enracinent dans la longue histoire millénaire de ce pays, un goût, une haute culture, mais haute culture ordonnée au bien commun (Maurras parle ci-dessus de vers grec et de discours latins, mais entendons bien ce que signifiait Maurras, savoir du grec et du latin pour avoir un concours ou briller en public est complètement vain, il s’agit ici de culture classique qui doit participer à la formation d’un homme ayant vocation à servir un pays et une civilisation, à incarner l’universel et le particulier à la fois, le meilleur dans ces deux ordres bien entendu), une attitude, un discours, un comportement rationnel, une continuité, etc.

Notre seule consolation est l’espérance qui est universelle, mais aussi un fait positif, tangible et historique : nous sommes certes le pays de la Révolution, mais nous sommes aussi celui de la contre-révolution et du légitimisme. Aux avortons et aux culs-de-jatte à l’orgueil blessé (c’est ainsi que Chateaubriand qualifiait certains révolutionnaires exaltés) Danton, Sieyés, Marat, Barras, Robespierre, Barrère font pendant la chouannerie, la chambre introuvable de 1815, Joseph de Maistre, Louis de Bonald, Blanc de Saint-Bonnet, Charles X, Chateaubriand, Balzac, Barbey d’Aurevilly, Bloy, Maurras, Daudet, Bainville, Drumont, Albert de Mun, René de la Tour du Pin, Frédéric Le Play, ainsi que de nombreuses phalanges d’écrivains toutes aussi brillantes, énergiques et inexpiablement hostiles aux idées modernes égalitaires et cosmopolites héritées de 1789. La dernière pléiade en date étant celle des Hussards du siècle dernier, dernières reliques de la France monarchique, historique et organique, magnificente droite littéraire et buissonnière de formation maurassienne (J. Chardonne, M. Aymé, R. Nimier, M. Déon, J. Laurent-Cély). Toute cette longue tradition devrait nous raffermir. Mais hélas, la loi de régression des castes dont parle Evola n’a jamais été autant confirmée qu’aujourd’hui.

Dans les années 30, l’Action Française détenait le sceptre de l’intelligence dans toute la droite française et son magistère intellectuel s’étendait bien au-delà de ses frontières idéologiques. Proust était par exemple un fervent lecteur de la feuille de Maurras, Daudet et Bainville et il confessait même qu’il prenait de l’altitude mentale en la lisant.

Une issue à vue d’homme difficile à entrevoir aujourd’hui

Maurras parlait des hommes de la IIIe République, mais que dirait-il aujourd’hui d’un Chirac, d’un Sarkozy-Mallah, d’un Hollande, d’un Macron ? C’est d’autant plus grotesque que l’on nous présente ces histrions comme des éduqués, des distingués, l’élite, à commencer par les cacographes du journal Présent qui rêvent apparemment des palais de la Gueuse et de devenir énarques…

Dans nos solitudes d’Europe de l’Ouest affligées par l’absence de transmission depuis tant de décennies, à commencer par la France, dont l’histoire glorieuse s’abîma dans une révolution d’avocats ratés, de plumitifs crasseux, de prêtres défroqués et de fonctionnaires concussionnaires, il n’est donc pas surprenant qu’un animateur télé et un forban de presse feignant le palladium de la tradition et vociférant des discours aux accents conservateurs et nationalistes, soit l’ultima ratio regum d’un peuple de droite désespéré, désemparé, stupéfié et ne sachant plus à qui se vouer.

Mais comme toujours, l’homme est dupe et aime être dupé et il ne s’agit pas ici d’exhorter nos amis politiques à être méfiants, la méfiance instinctive est une attitude malsaine, la tradition catholique de notre culture, qui est aussi païenne (aristocratique basée sur l’honneur) ne l’oublions pas, nous invite en outre à être toujours confiant en notre prochain et charitable avec lui. Cette charité a cependant quelques limites quand notre patrimoine immatériel est menacé, pis quand il s’agit de confier sa protection et sa promotion à une personne, dont la fonction consiste en principe à honorer ces nobles obligations.

Dans les années 30, nous avions encore une Action Française très puissante, comme organisation politique et comme organe de presse, mais aussi pléthore d’autres ligues, de feuilles, d’organisations et de formations nationalistes diverses. Qui a remplacé aujourd’hui l’Action Française ? Qui a remplacé nos feuilles capiteuses, érudites et très engagées à la fois comme l’Action française, Candide, Je Suis Partout, Gringoire ?  Zemmour !

Mais sans même disputer de la baisse de niveau, de goût, de lettres et de culture, partant de l’abîme résidant entre cet animateur-télé et folliculaire prolixe et toute la droite intellectuelle éblouissante hautement cultivée et brillante de l’entre-deux-guerres, c’est la fortune des idées de Zemmour qui ne laisse pas d’inquiéter et même de tourmenter des homme traditionnels et classiques désirant voir le pays où il sont nés demeurer dans un minimum de continuité anthropologique, ethnique, culturelle et historique. Il ne s’agit pas de blâmer Zemmour parce qu’il est juif, nous ne nous mouvrons pas à ce niveau, car ce procédé est indigne et vil ; encore moins de signaler sa parentèle interlope comme certains n’hésitent pas à le faire, procédé encore plus abject et que nous réprouvons avec la dernière énergie, il rappelle la Sippenhaftung des anciens Germains, le kanun des Albanais actuels et la vendetta de certaines régions italiennes comme la Corse. Nous ne sommes pas responsables des actes de nos ancêtres et des membres de notre famille. Peut nous chaut aussi le sionisme de Zemmour, Israël est un État souverain et les juifs ont le droit d’avoir leur État comme les autres. Nous connaissons également des juifs qui ont été des patriotes, voir même des hommes exceptionnels et accomplis, des gentilshommes, des nationalistes sincères comme le Badois Paul Nikolaus Cossmann et le Prussien Ernst Kantorowicz en Allemagne ou tout simplement des êtres d’une rare qualité, merveilles du genre humain à l’instar de la philosophe Simone Weil (ne pas confondre avec l’abominable avorteuse Simone Veil). Nous désavouons aussi toute analyse et démarche complotiste, quelle qu’elle soit ; le complotisme est la providence des sots et ruine le peu de crédit que nous avons.

L’imposture Zemmour

Il s’agit donc de dénoncer ici Zemmour dans ses œuvres en quelque sorte, nous nous appuyons uniquement sur des faits positifs, au premier chef sa double-éthique, qui nous semble ici parfaitement juive et ensuite ses idées indigentes, très modérées et complètement républicaine. Rien ne distingue le polémiste de Cnews du Système, dont il est le pur produit. Nous voudrions simplement prévenir les hommes estimables et honorables comme Jacques Bompard et Ludovic Lefebvre, qui sont de bonne foi et d’honnêtes patriotes soucieux de voir leur pays se perpétuer et leur peuple se survivre. A l’instar de beaucoup de leurs pareils, ils abominent le RN et ils ont raison, mais prennent cet individu pour un homme défendant et promouvant des idées saines et traditionnelles. Le seul problème est que les tribunes de Messieurs Lefebvre et Bompard cachent une énorme forêt, qui est elle, peut-être beaucoup moins rationnelle.

Le nombre de sectateurs du journaliste vedette de notre famille politique, sectateurs ayant abdiqué tout jugement et même toute espérance, ne cesse également d’augmenter et cela nous consume d’affliction. Nous sommes donc en droit de faire connaître nos préventions et nos inquiétudes devant de tels ralliements et de tels enthousiasmes.

Que l’ancien militant d’extrême gauche Robert Ménard qui singe aujourd’hui le bourgeois de droite à Béziers mette Zemmour sur le pinacle, n’est pas trop grave, son parcours parle pour lui, le caractère, la gravité et la constance doctrinale ne doivent pas être ses premières qualités. Il en est de même pour Jean-François Touzé, dont il faut connaître les multiples positions depuis 20 ans, sans compter son admiration pour l’œuvre de Matzneff… Ce qui est plus inquiétant en revanche est de lire le journal Présent pour se convaincre de l’aveuglement, de la naïveté d’une grande partie de notre famille politique. Il fallait lire par exemple le principal soutien journalistique de la nef des fous marinistes fin 2018. Son rédacteur en chef Françis Bergeron avait décidé de faire concourir le énième livre de Zemmour, Le Destin Français, pour le prix des lecteurs du journal. Mais le paroxysme de cette hystérie collective fut atteint quand on a pu lire sous la plume exaltée de Françis Bergeron, sans doute transporté par la lecture du Destin français, une litanie de louanges à l’adresse de l’œuvre du nouveau prince de la droite. En voici quelques extraits qui sont représentatifs, emblématiques et symboliques de l’hystérie régnante : « l’érudition le dispute au talent polémique »; « une synthèse si brillante, si intelligemment émaillée de citations iconoclastes »; « œuvre qui mériterait de passer à la postérité », etc.  Rien que ça !

Essayons ici de démystifier les zélateurs de l’animateur-télé en examinant tout simplement l’essence de la pensée de Zemmour : sa vision toute prosaïque et républicaine de la France s’inscrivant dans un national-sionisme d’un fort mauvais aloi.

Nous pouvons circonscrire l’idéologie de Zemmour à deux étais : le national-sionisme et la défense d’une France inorganique uniquement politique, républicaine et universelle, sans aucune identité historique, linguistique, charnelle et religieuse.                                                                                                                                                         Cette dernière est chez Zemmour de « droite », national-sioniste, c’est-à-dire indifférente aux communautés naturelles, mais individualiste, sécuritaire et défendant les honnêtes gens à commencer par tous nos boomeurs 68ards à la retraite qui ont ruiné 1500 ans d’histoire en 60 ans. Zemmour est le premier soldat de la république et de la démocratie libérale, c’est pourtant le régime qui souille tout, ruine tous nos héritages, hébète nos compatriotes, interdit toute transmission, corrompt nos gouvernants. Mais c’est aussi un gage de sécurité pour les juifs, qui eux se protègent et sont jaloux de leur culture. Si un juif était conséquent avec lui-même, il abhorrerait la république et tout le salmigondis républicain qu’on nous sert matin, midi et soir dans les médias, les discours politiques et à l’école. La république insulte normalement au judaïsme et à son attachement naturel aux traditions. Ce dernier est cependant invisible au milieu d’un peuple autochtone déraciné, avili et dépravé. Une république universelle, la France nouvelle de 1789 fût-elle de droite, ne sera jamais la France, elle reste un terrain vague, c’est la société ouverte de Popper, qu’il opposait aux sociétés fermées, sociétés qui ne sont pas du goût de Zemmour et de beaucoup de ses amis, à part en Israël…

David Veysseyre

Le prochain volet traitera du national-sionisme de Zemmour. 

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Le complotisme

Le complotisme

L’année 2020 a été très féconde en discours complotistes de toutes sortes, il faut dire que l’actualité a été très propice à l’excitation des imaginations: au premier chef le coronavirus, l’élection présidentielle américaine dont le scrutin n’aurait pas été sincère et enfin le vaccin et “big pharma” qui lui est associé.

Il va s’agir dans ce petit article de séparer le bon grain de l’ivraie. Ce qu’on appelle les “complotistes” peuvent parfois par leur grand sens critique et leur méfiance instinctive contre tous les discours officiels, contribuer à la recherche de la vérité et à la démystification de maints discours. Il ne faut donc pas mépriser la méthode analytique du complotisme que l’on pourrait appeler la philosophie du soupçon maximale. Hegel disait à raison que la vérité, c’était le tout, das Wahre ist das Ganze. Les analyses des esprits exercées qui pratiquent la philosophie exacerbée du soupçon peuvent donc être bénéfiques et profitables pour confondre les imposteurs, les menteurs et contribuer à subvertir et à ruiner un peu plus les fondements d’un Système, d’un régime et de ses suppôts que nous abominons. Par exemple quand elles démystifient des intérêts de classe prosaïques gazés dans une phraséologie populiste et nationaliste ou un judaïsme latent et mal assumé dans le messianisme laïque et matérialiste du marxisme.

Mais à voir ensuite matière à soupçon partout, on verse dans une forme de paranoïa malsaine, une vile irrationalité, pis le mensonge systématique. Cette forma mentis va même jusqu’à considérer Hitler comme l’enfant des Rothschild préposé à la tête de l’Allemagne pour mieux servir les intérêts d’Israël. Ne riez pas, c’est ce qu’un conspi’ en délire m’a dit un jour et sérieusement. Mon mot d’ordre est radical oui, mais avec la probité la plus scrupuleuse et la rationalité la plus stricte. 

Avant d’appréhender un problème, il faut d’abord vérifier toutes les informations dont nous disposons et essayer d’acquérir quelques lumières générales sur le sujet. Avant de parler en expert des élections américaines par exemple, il sied de s’intéresser un peu aux institutions américaines et à l’histoire des Etats-Unis.
 
Le problème du complotisme est épistémologique, il prétend complètement se substituer à la science et à la causalité rigoureuse (c’est tout simplement la définition de la science et elle est ancienne, elle est d’Aristote: la science, c’est la recherche de la cause) des faits, tout en ignorant parmi ladite causalité les causes purement impersonnelles et ces dernières sont très nombreuses. Un étudiant en première année de philosophie qui lit Spinoza va tout de suite comprendre. Le maître d’Amsterdam disait qu’on inclinait à moraliser tout ce que l’on ne comprenait pas, entendre qu’il est impossible de connaître la multiplicité des causes déterminant un phénomène et c’est un tropisme de l’esprit humain de vouloir interpréter, donc moraliser, à tout prix ce qui nous échappe. 
 
Pour prendre un exemple lié à la connaissance du deuxième genre chez Spinoza, la connaissance scientifique, un enfant peut maugréer et peut se gendarmer contre la pluie quand il veut sortir dehors pour jouer, mais avec l’âge il apprendra que la pluie est nécessaire et qu’elle appartient à l’ordre du monde, il ne jugera désormais plus la pluie comme bonne ou mauvaise. Le conspi, dans sa méthode poussée à son paroxysme, ne cherchera pas à comprendre le phénomène de la pluie, il inclinera à condamner la pluie d’emblée en essayant de lui trouver une origine mystérieuse, intelligente et malfaisante.
 
L’ontologie la plus élémentaire insulte donc au complotisme poussé à sa logique extrême. Comme le dit François Bousquet dans un entretien qu’il a accordé à Daoud Boughezala pour la sortie de son essai Biopolitique du coronavirus. Télétravail, famille, patrie : “Comment détester la logique abstraite du capital ou de la mondialisation [c’est à la base une logique impersonnelle, le monde de la technique chez Heidegger, il faut lire la conférence de Heidegger: Le dépassement de la métaphysique, il y a trop de jargon malheureusement]? En lui donnant les traits de Bill Gates !”.

 
L’erreur du complotiste est donc de rendre tous les phénomènes sociaux intelligents et personnels, il y aurait toujours un être malfaisant qui chercherait à imposer ses intérêts au détriment de l’intérêt général. C’est cette épistémologie, cette manière d’appréhender les phénomènes politiques et sociaux qu’il faut blâmer et condamner. Le complotisme ou philosophie du soupçon exacerbée nous fait en outre passer le plus souvent pour des malappris, des gens peu scrupuleux, dépourvus de capital culturel et à la moralité douteuse.
 
David Veysseyre
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Pourquoi l’Action Française doit rester aconfessionnelle

Pourquoi l’Action Française doit rester aconfessionnelle

Dès les débuts, notre mouvement s’est fondé sur la nécessité d’une alliance entre libres-penseurs, agnostiques ou athées, persuadés de l’enjeu du combat, et catholiques français pénétrés de leur tradition, et déterminés à la sauver.

La déclaration d’adhésion à l’Action Française est rédigée ainsi : 

« Français de naissance et de cœur, de raison et de volonté, je remplirai tous les devoirs d’un patriote conscient. Je m’engage à combattre tout régime républicain. La république en France est le règne de l’étranger. L’esprit républicain désorganise la Défense nationale et favorise les influences hostiles au catholicisme traditionnel. Il faut rendre à la France un Régime qui soit français. »

Nulle part il n’est précisé que l’AF obéit à la hiérarchie catholique ni que la foi catholique est un préalable à l’engagement dans le mouvement.

Pourquoi Maurras a- t-il choisi de rompre avec le « principe d’inséparatisme » qui imprégnait le légitimisme avant 1890 ? L’inséparatisme était animé par l’idée qu’il y avait une solidarité totale entre l’Eglise et le royalisme et que l’on ne pouvait défendre l’un sans l’autre et réciproquement. Cette vision des choses, à vrai dire, était compatible avec le gallicanisme traditionnel, mais nullement avec l’ultramontanisme qui dominait la pensée contre-révolutionnaire au XIX° siècle.

En effet, pour les ultramontains, la royauté française, et la France elle-même, étaient du domaine du contingent alors que Rome s’affirmait comme la voix de l’Absolu ; de sorte que lorsque Léon XIII, poussé par le Cardinal Rampolla, décida de rallier l’Église à la république, il s’attendait à être obéi sans exception ni murmure. D’ailleurs, après l’échec de cette politique, le pape attribua son fiasco, non au caractère idéologique de la république française, mais à l’indiscipline des catholiques. Maurras, qui resta toujours meurtri par le Ralliement, constata que l’inséparatisme était logiquement impraticable. Cependant, d’autres raisons motivaient son attitude.

N’oublions pas qu’à la fin du XIX° siècle 90% de la population pratiquait la religion catholique. Malgré cette majorité écrasante, la monarchie chrétienne n’avait pu être rétablie, car une grande part des élites s’étaient rangés du côté du libéralisme ou de l’athéisme. Maurras va adopter à leur égard une attitude nouvelle qui consiste à leur montrer combien la tradition ne s’oppose pas au progrès des connaissances. Et il s’appuie sur une partie de la pensée d’Auguste Comte, laissant dans l’ombre le reste.

Pour l’AF de l’orée du siècle, on peut être fidèle à n’importe quelle religion ou irréligion, juif, protestant, païen, athée ou agnostique, à la condition d’accepter le salut public national et reconnaître au catholicisme la place de religion nationale. Non pas la religion de la majorité des français, comme la Charte révisée de 1830, mais religion de la France. Au moment de la mise à l’index de l’ensemble des publications et du mouvement, c’est ce qui lui fut reproché.

Certes, il y avait bien des manœuvres politiciennes dans cette condamnation, mais, plus profondément, Pie XI n’admettait pas que l’on pût être favorable à l’Eglise sans se soumettre à ses dogmes et à ses injonctions. Dans une lettre à Wladimir d’Ormesson de 1927, le Maréchal Lyautey, qui se tenait pourtant à distance des maurrassiens, s’indigne de « l’anathème jeté par Etienne Borne, abstraction faite de l’A.F., sur tous les  “non-croyants” qui aiment l’Eglise, sont convaincus de son indispensabilité sociale et nationale et sont résolus à marcher pour elle, pour ses œuvres, pour son soutien, sans en être intégralement. C’est le thème du journal la Croix. C’est l’essence même des paroles du Vatican.                                                                                                          Jamais l’AF ne céda sur ce point, malgré la détresse de ceux qui, comme Robert d’Harcourt, lui écrivirent avec leur démission : « Quels que soient les déchirements, un catholique ne peut sortir de l’obéissance, sans risquer de voir s’éteindre en lui la lumière qui est le guide de sa vie. »       

Cette fermeté de Maurras se justifiait aussi, quoiqu’il ait eu la brève, mais forte, satisfaction d’être soutenu par Pie X, par l’appréhension de voir le catholicisme se tourner vers une conciliation avec la démocratie idéologique. Cette tendance n’est pas nouvelle et se retrouve dans toute l’histoire de l’Eglise, comme un courant minoritaire, mais constant, rejeté par le Magistère, mais toujours renaissant. Ce mouvement resurgit au XIX° siècle avec Lamennais, lui aussi condamné, mais continue de manière souterraine son travail de taupe.

En témoigne l’acceptation par Pie XII de la « Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ». Or, on constate qu’après de nombreuses conquêtes, comme par exemple le rejet quasi-théologique de la peine de mort, cette vision politique a pris possession du Pontificat avec François, de manière, sinon définitive, au moins très claire. Suspicion répétée à l’égard de l’Europe, injonction répétée d’accueillir inconditionnellement les étrangers, mépris de la souveraineté et de la frontière, partialité tiers-mondiste, déjà présents sous Paul VI, ont pris aujourd’hui la forme d’une admonestation permanente, dans laquelle les évêques de France ne sont pas de reste, à quelques exceptions près. Elle est bien loin, l’Eglise de l’Ordre, et cette papauté qui, selon Maurras, régissait « par-delà tous les espaces », la « seule internationale possible. »

Cela dit, nous aurions beaucoup de mal à tenter de prouver que le pape n’est pas le pape, ni qu’il n’est plus catholique. En revanche nous pouvons, sans faire de concession mais courtoisement, montrer combien les propos de François sont contraires à l’enseignement de l’expérience dans les sciences sociales, selon les leçons de notre école de pensée, et ne peuvent conduire qu’à de catastrophiques issues.

Dans le même ordre d’idées, qu’il nous soit permis, à titre personnel, de formuler quelque critique sur la façon dont les organisations catholiques, même proches de nos idées, ont cru devoir mener le combat contre les « réformes sociétales » en cours. Comme leurs dirigeants savent que les interdits issus du dogme ne suscitent pas l’approbation des Français, ils jugent préférable de ne pas les mentionner, mais enveloppent l’ensemble des techniques et législations discutées dans un discours réprobateur au vocabulaire « humaniste » imprécis, où les mots honnis d’eugénisme, de commercialisation du corps humain, et de transhumanisme sont fustigés sans faire le détail des objets désignés.                                                                                                                                                 Alors qu’une critique sociologique effectuée dans la ligne de Le Play, et attachée seulement à l’utilité sociale, permettrait de distinguer ce qui est intolérable et pourquoi, ce qui reste dans les limites du privé et ce qui peut être utile et à quelle condition. Nous serions sans doute mieux écoutés.

Pierre de Meuse 

Article issu du site : Je suis Français 

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Éloge funèbre de Marielle Pujo

Éloge funèbre de Marielle Pujo

Marie-Gabrielle Pujo, fille de Maurice Pujo, membre du Comité Directeur de l’AF nous a quitté le 22 décembre. Voici l’éloge funèbre prononcé par Clément Gautier lors de la messe de funérailles célébrée le 4 Janvier à Ferrières-en-Gâtinais, par l’abbé Vella, aumônier de l’AF. 

 

Monsieur l’abbé, bien chers amis,

Marie-Gabrielle Pujo nous a quittés le 22 décembre dans sa 89ème année, après avoir consacré une grande partie de sa vie à l’Action Française. Marielle n’était pas une femme politique, mieux que cela, elle a transmis les idées du salut national, les idées de l’espérance politique. Elle a, à la suite de son père Maurice Pujo et de son frère Pierre Pujo, sacrifié sa carrière pour le royaume des Lys et pour ce trésor de l’intelligence politique qu’est l’Action Française. Marielle fut une militante énergique et dès son plus jeune âge, elle participa à l’organisation des camps Maxime Real del Sarte et des grandes manifestations de l’AF. Son instinct lui permettait de déterminer le caractère des gens qu’elle observait scrupuleusement en analysant leurs faits et gestes, mais aussi leurs expressions. Elle avait également le don de découvrir les grands traits de la personnalité, à partir de l’écriture. Elle mettait ainsi ce don et cette expérience au service de son frère Pierre, en le mettant en garde contre certaines personnes. 

Comme Pierre, Marielle s’est employée à travailler pour le bien commun : l’expression « Préserver l’héritage en l’absence de l’Héritier » prend alors tout son sens. 

Marie-Gabrielle Pujo et son frère Pierre

Après le décès de Pierre Pujo, elle dépassa son caractère discret et effacé pour continuer cette œuvre. Elle maintint le journal de l’Action Française non sans difficultés, et mena une lutte acharnée contre ceux qui infiltrèrent l’Action Française. Elle fut présidente de la société éditrice de l’Action française 2000 (PRIEP) de 2007 à 2018. 

Membre du Comité Directeur, elle assista avec une grande tristesse à une dédiabolisation du mouvement impulsée par certains, les principes étaient oubliés au nom de l’efficacité. Marielle soutint donc, avec l’ensemble du Comité Directeur, l’association “Amitié et Action Française” et participa à nombre de ses manifestations. Nous avions eu la joie de l’accueillir le 29 février 2019 lors du grand banquet organisé pour fêter les 120 ans de l’Enquête sur la Monarchie, elle avait expliqué s’y être rendue avec avec la cane de son père, Maurice Pujo, qui avait servi à administrer quelques corrections à de célèbres républicains célèbres du siècle dernier !

Dans un texte de conférence qu’il avait intitulé « Être d’Action Française », Pierre Pujo citait dès la première ligne une formule de Charles Maurras et à laquelle, manifestement, il identifiait sa démarche d’héritier : « Je me vois accusé de mettre en avant la politique mais dans cette passion de la politique, il y a, tout en haut, la passion de la vérité. La vérité ! Quelque chose de sacré dont ma vie a été fascinée, tout entière ». Cette passion pour la vérité politique avait poussé Marielle à réagir avec force alors qu’on nous accusait d’être un repère de nostalgiques de l’Algérie Française et de pétainistes. À un ancien rédacteur du journal qui avait évoqué “Pétain”, Marielle avait répondu: « Monsieur, à l’AF, on l’appelle le Maréchal » !

Marielle comme Pierre se sont souvenus toute leur vie de la manière dont Maurice Pujo avait rejeté le libéralisme qu’il avait fait sien pourtant au cours de sa propre jeunesse.

« Le libéral, écrivait Pierre Pujo, capitule sur toutes les valeurs tout en se présentant comme partisan de la famille, de la patrie, et de la religion ». 

La grandeur de Marielle, ne l’oublions pas, c’est qu’elle n’a jamais voulu être une libérale. Et que libérale, elle l’a été en un autre sens, dans sa générosité, sa passion pour nos idées, dans sa volonté de montrer aux Français la voie royale du salut national.

Marielle était la filleule de Charles Maurras et elle évoquait avec passion ses souvenirs d’enfance : les visites à Maurras, Bainville, Daudet… le bouquet de fleurs qu’elle avait offert au Maréchal, la visite en famille à la sœur de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus au Carmel de Lisieux. Elle a comme son frère Pierre, baigné dans cette grande famille de l’Action Française depuis sa plus tendre enfance et fut donc un témoin des multiples crises que connut notre mouvement. Ainsi, malgré les difficultés rencontrées, les trahisons de beaucoup, les erreurs parfois, et les brimades dont elle a fait l’objet, Marielle gardait, avec son caractère bien trempé, des principes clairs et une grande espérance.

L’exemple de Marielle nous enseigne la piété filiale : elle se savait « débitrice insolvable », elle avait à l’esprit que le patrimoine reçu était là pour être transmis et non uniquement pour qu’on en jouisse de manière égoïste.

Ses actions pour les fêtes historiques de Ferrières témoignent de cette piété à l’égard de la Patrie charnelle. Aussi, c’est parce que cette impiété à l’égard de la Patrie n’a jamais été aussi grande que nous continuons à honorer ceux qui ont fait la France : nos rois certes, mais aussi l’immense cortège de tous nos saints, de nos héros et de nos soldats, célèbres ou silencieux, qui ont foulé le sol de notre beau pays et contribué à transmettre et à enrichir le patrimoine de notre civilisation.

A la suite de Marielle et de tous ceux qui ont marché avant nous sur le sillon du nationalisme intégral, continuons fidèlement le combat, montrons aux Français la voie royale du salut national et sachons courageusement garder l’Espérance. Demeurons fermes. 

 Marielle a rejoint son frère et son père et nous pouvons dire des Pujo, qu’ils furent de grands serviteurs de la France. « Défendre l’Héritage en l’absence de l’Héritier » dans le souci de l’intérêt national, telle fut la passion des Pujo et telle est aussi notre devoir de militants. Aujourd’hui, avec sa famille et ses amis nous pleurons Marielle. Mais comme le dit l’apôtre Saint-Paul « ne soyons pas comme ceux qui n’ont pas d’espérance ». Car maintenant nous espérons, nous croyons, que Marielle peut dire, comme Paul l’écrivait il y a près de vingt siècles en attendant la mort du fond de sa prison : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi ».

« Seigneur, endormez-moi dans votre paix certaine entre les bras de l’Espérance et de l’Amour. »

 

Adieu Marielle, merci, à bas la Gueuse et Vive le Roi !

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Vœux de l’Action Française

Vœux de l’Action Française

 

“Pour des idées confuses, pour des nuées, pour des mots, on ne risque rien. Pour une idée vraie, pour une pensée issue du réel, on affronte facilement les coups et la prison.”

Maurice Pujo

A l’aube de cette nouvelle année, alors que 2020 fut une année globalement mauvaise pour la France, l’Action Française souhaite à tous ses militants et amis une belle et heureuse année 2021. Aux jeunes qui étudient, à ceux qui travaillent, aux anciens qui nous encouragent coûte que coûte, TOUS, vous avez œuvré cette année encore pour la diffusion de nos idées qui seules, sont en mesure de remettre de l’ordre dans la Maison France. Soyez-en fier, vous êtes les derniers remparts de la Cité et sans vous l’Espérance est perdue.

L’Action Française s’adresse à tous les Français de bonne volonté pour leur souhaiter le courage et la lucidité nécessaire en vue d’affronter cette nouvelle année qui, soyons réalistes, ne s’annonce pas meilleure que 2020. Nous formons le vœu que les patriotes désertent enfin les partis politiques qui les bercent d’illusions ainsi que les mouvements qui confondent politique et morale.

L’Action Française s’adresse enfin aux Français qui croient définitivement fermées les portes de l’Espérance. La France n’est pas condamnée à disparaître, il n’y a pas de fatalité, “tout désespoir en politique est une sottise absolue”. 

Du combat, seuls les lâches s’écartent

Homère

Bonne et sainte année à tous, et pour que vive la France, Vive le Roi !

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