La République commet un nouveau crime, par Hilda Lefort
La démocratie ou l’assèchement des esprits
La démocratie est un poison terrible parce qu’il intoxique l’homme tout en le rendant dépendant de son empire. Evidemment, comme tout dépendant, l’électeur, même occasionnel, n’avouera jamais sa dépendance, sa toxicomanie, à moins qu’on le pousse dans ses derniers retranchements au terme d’une maïeutique ininterrompue. Le problème principal dans cette psychanalyse de l’électoralisme, c’est, précisément, qu’elle est toujours perturbée par une nouvelle salve d’élections qui ruine à chaque fois le travail d’analyse, de réflexion essentiel accompli durant l’intervalle séparant deux campagnes électorales. A chaque fois, le malade (l’électeur ou le « joueur »), rechute, retrouve le chemin de sa névrose, retombe dans l’irrationnel, dans la pensée magique, refuse de voir, s’estime en mesure (seul en définitive, son vote est crucial!) de changer les choses ; le problème du moment se dénouera par son vote. Que prétend-il au moment M-1 ? Il avance toujours qu’il y verra plus clair après l’ouverture de l’urne, que des tendances nouvelles vont apparaître, que le Système va être contraint de prendre en considération son vote parce que sa volonté est imprimée et que sa volonté sur le papier, ça compte…
Voter, c’est exister, voter c’est résister, voter, c’est s’exciter.
L’excitation du jeu, l’excitation du vote
Voter, comme jouer, est une activité qui peut se transformer en addiction même si les dimanches électoraux ne sont pas nombreux. Pourquoi ? Parce qu’à la différence des jeux du Casino, du loto, des jeux à gratter débiles de la Française des jeux, parce qu’à la différence du shoot du junkie, le vote de l’électeur nécessite toute une préparation mentale et rituelle dont la durée fluctue selon la gravité de l’addiction de l’électeur.(Le terme addiction est d’étymologie latine, ad-dicere « dire à ».
Dans la civilisation romaine, les esclaves n’avaient pas de nom propre et étaient dits à leur Pater familias. Le terme d’addiction exprime une absence d’indépendance et de liberté, donc bien un esclavage.) Une préparation et une attente qui font monter le taux de dopamine dans le sang de l’électeur. Et plus la charge de dopamine dans l’organisme du gugusse est importante, plus ce dernier se sent euphorique, plus il s’impatiente dans l’attente élective. Plus la campagne électorale est longue (sa durée n’est pas objective, elle dépend de la psychologie de l’électeur, du degré de sa dépendance à l’élection), plus son esprit sera axé autour de l’espérance urnique, sera obnubilé par le mantra de la délivrance urnique. Plus c’est long, plus c’est bon pour l’urniaque. Aussi l’électeur addicte a tout intérêt à ce que la campagne électorale réduite seulement à ce qui évoque la décharge urnique c’est-à-dire aux slogans, à une ou deux idées (rarement plus) et surtout à un candidat starisé qu’il idolâtre pour son image, de plus en plus pour sa seule image dans un processus régressif faisant apparaître le candidat comme un père protecteur ou une mère nourricière et câline.
L’électoralisme est une dépendance qui se nourrit de l’image réconfortante de représentants qui ne représentent plus qu’eux-mêmes à la fin du processus. Ils deviennent sous le soleil artificiel des projecteurs des totems magiques qui disparaissent lorsque l’on éteint trop longtemps les lumières artificielles.
C’est pourquoi les plus atteints des électeurs souffrent d’une sorte de dépression, d’une tristesse lourde, après le déroulement des élections, même quand leur idole est « élue ». Le jeu est fini. La raison est de retour et chuchote à l’électeur retombé dans le monde réel qu’il s’est agité pour pas grand chose, même quand l’idole est élue. C’est la descente comme disent les drogués, celle qui succède toujours au trip et qu’il faut calmer par un autre trip. Avec les élections, ce n’est pas possible (quoique le Système les enchaîne de plus en plus et aide ainsi les tox à préparer leur descente, à faire en sorte qu’elle soit moins douloureuse cette descente, qu’elle respecte certains palliers de décompression), aussi observe-t-on souvent après les périodes électorales ces moments cotonneux de lassitude populaire, d’indifférence, d’atonie, d’abandon. Un phénomène paradoxal qui s’exprime même après des « séismes » électoraux qui auraient du mobiliser les partisans, mais visiblement pas les électeurs qu’ils sont devenus.
En 2002, le fameux Séisme n’a accouché que d’une dépression au sein de la mouvance nationale comme si les militants s’étaient tous transformés en électeurs jetables : Ouin, on n’y arrivera jamais. Ouin. Ils avaient oublié à cause du second tour, pourtant joué d’avance, qu’il y avait eu séisme ? A croire que le trip était passé et que le vrai combat nationaliste n’avait, en réalité, aucune importance à leurs yeux. C’est pas possible, entend-on les encore, c’est pas possible il existe un plafond de verre ! Pourtant, les électeurs sont sûrs « d’avoir tout donné », le maximum d’eux-mêmes. C’est en tout cas l’effet qu’ils ressentent après les élections qui nécessitent ensuite une sorte de « repos des braves ».
Après le vote, paroxysme de la tension psychique qui dope l’électeur-joueur, il lui faut se requinquer, le calme de la campagne, une plage, le vrai soleil pour lui chauffer la couenne. A l’instar du candidat qui récite comme un robot toujours les mêmes sornettes sur tous les plateaux télé, l’électeur est fatigué, à la fin. A la fin. Mais combien doit-il être malin et courageux le candidat de ses vœux à ses yeux pour revenir dans 6 mois, dans deux ans, dans 5 ans pour un nouveau Grand Chelem qu’il pourra gagner, cette fois… C’est sûr, foi de sa tension nerveuse qui sera une nouvelle fois au taquet quelques mois avant les prochaines échéances électorales. Entre temps, il vivra de la même façon la Coupe du monde de je ne sais quel ballon derrière son poste de télévision. Il soutiendra son équipe derrière la lucarne et lui enverra des ondes positives par son biais. Il donnera tout derrière son poste de télévision. Il ne l’avouera évidemment jamais ce zozo d’électeur que sa motivation d’urner, cette motivation qui revient après une période de vacances psychiques, découle en premier lieu d’une irritation des nerfs, de cette fièvre du jeu qui l’habite, et qu’il ressemble bien plus, cet électeur, à un turfiste qu’à un lecteur de Marx, de Maurras ou de Tocqueville. De toutes façons, quand on se contente de l’actualité crachée à 20 heures par un mannequin sur une chaîne de débiles mentaux, on prend nécessairement ces élections pour un jeu. Au moins les turfistes ont leur canard.
Comment peut-on prendre au sérieux un électeur ?
Autre indicateur de cette désinvolture, le désintérêt absolu des électeurs (de leur immense, de leur écrasante majorité) à l’endroit de la généalogie démocratique, comme si les élections étaient tombées du Ciel, comme si elles étaient consubstantielles à la vie charnelle du pays, comme si elles étaient vitales. Les modalités de leurs impositions et la façon dont elles sont organisées ne les intéressent pas plus. On parle des 500 signatures. Mais si demain leur nombre devait atteindre le seuil du millier à la suite d’un accord entre Frères, les électeurs s’en ficheraient.
Comme ils se fichent de la manière dont sont découpées les circonscriptions et les diverses « zones » électorales, comme ils se fichent des élections antérieures (hormis l’immédiate précédente), comme ils se fichent de la véritable identité des candidats, de leurs amitiés, de leurs financiers et donc des véritables raisons qui expliquent leur présence dans la course. Il faut donc le répéter ici : c’est l’image des concurrents, l’image médiatique des candidats ornée d’une ou deux idées emblématiques (qui ne sert ou servent que d’un cachet singularisant les bourrins) qui anime les électeurs. Et puis comment pourraient-ils encore croire aux promesses électorales, comment pourraient-ils avoir encore confiance en cette machinerie élective ruineuse, abêtissante, ô combien humiliante puisqu’elle consiste à ce que les pauvres citoyens choisissent la couleur de leurs bourreaux comme de pauvres trépanés mangeant leur propre cervelle ?
Evidemment, la mouvance dite nationale n’est pas épargnée par ce phénomène politiquement mortel. Peut-être trouve-t-elle dans les élections un prétexte à l’inertie, à l’inaction ? Comment en sortir ? En 1925, Charles Maurras dont on vient de célébrer l’anniversaire, synthétisa ses travaux sur la démocratie dans un livret intitulé Pour en sortir.
Le seul totalitarisme
Maurras montre que la démocratie ne peut vivre naturellement et qu’elle est donc chose artificielle qui nécessite un lavage des cerveaux permanent pour perdurer. Une manipulation permanente des esprits que l’on peut appeler démocratisme. Le plus gros travail de cette manipulation, que le Maître de Martigues compare aux gestes d’antan des « nourrices auvergnates qui pétrissaient la cervelle de leurs nouveau-nés », se fait par l’Education dite « nationale » pour ne pas dire étatique.
Une éducation, un dressage, une domestication républicaine, un « totalitarisme » (vocable évidemment non usité par Maurras puisqu’il n’avait pas été inventé à l’époque) républicain. Bref, le démocratisme précède la démocratie, toujours.
C’est ainsi que l’élection ne représente en fait qu’une sorte de chambre virtuelle d’enregistrement des idées enfoncées dans les petites têtes par la machine étatique (maçonnique). En fait, l’électeur vote pour quelque chose qui est déjà prévu par le pouvoir, il vote toujours après avoir été manipulé. L’électeur lambda est incapable d’introspection, et bien trop orgueilleux pour ne serait-ce qu’essayer d’analyser les forces qui lui font sécréter certaines idées et non d’autres. Le totalitarisme par excellence est républicain puisqu’il n’est pas ressenti comme tel, hormis par ceux qui se font violence, en faisant preuve d’humilité en étudiant objectivement la genèse des passions.
On a cru s’affranchir par la démocratie de tyrannies accidentelles et transitoires. Mais l’on est tombé, grâce à elle, sous une tyrannie nécessaire et durable. L’Etat démocratique doit ajouter à toutes ses fonctions naturelles, des fonctions qui ne le sont pas, et celle de maître d’école est une des premières qu’il doit remplir. Mais il ne peut s’en tenir là : cet Etat maître d’école doit se faire peu à peu moraliste, historien et théologien ou, indifféremment, contre-moraliste, contre-historien, contre-théologien. Il n’a pas le moyen ni le droit de s’abstenir. Il est incapable de respecter sincèrement et effectivement une doctrine spirituelle, une théorie philosophique, historique, morale, qui le menace dans son être de démocratie révolutionnaire. Ce libéral-né est condamné à se défendre au moyen d’autorités centuplées.
Maurras enchaîne sur le « soft power » (pour utiliser un terme à la mode de notre temps) de la république, toujours en alerte. Les électeurs ne sont pas envoyés aux urnes « comme ça ». Ils sont préparés à bon escient. « Il est vrai que son autoritarisme (celui de la démocratie) n’est pas public, car il serait immanquablement balayé s’il faisait l’aveu direct de sa prétention. Cafard, sournois, oblique, mais perpétuellement agissant, il n’en est que plus redoutable dans l’ordre de l’abaissement de l’intelligence et de l’oppression des cœurs, car le nombre des illettrés augmente comme la criminalité : ainsi l’Etat maître d’école ne fait pas ou fait mal son métier d’enseignement ; il n’exerce que trop bien ses fonctions d’excitatur des passions et des convoitises. »
La religion de la république
Le démocratisme remplace la religion catholique. La république ne peut agir autrement. « Par sa profonde nécessité organique de centraliser et d’étatiser le for intérieur, la démocratie apparaît donc ce qu’elle est véritablement, ce qu’elle veut et doit être : un pouvoir spirituel, doublant en secret le pouvoir temporel ; une religion ; une foi. Le vocabulaire maçonnique l’avoue, car il emploie ces termes, et les orateurs officiels s’oublient parfois à les prononcer aussi. L’influence de la Maçonnerie, de la Juiverie, de certaines sectes protestantes sur l’histoire révolutionnaire et républicaine vérifie clairement cette observation ». Aujourd’hui, les représentants de la mouvance dite nationale, se sont tous accrochés au train de la modernité ; elle est son dernier wagon qui a franchi ses fourches caudines. Le grand Charles, à la poubelle ! Ses livres brûlés offerts en autodafé à la république ! Après l’Eglise, c’est l’ami extérieur de l’Eglise qui fut démoli par la démocratie, c’est la victoire totale du Système.
Ou bien la démocratie durera, et son rouge clergé préposé à la refonte des consciences et à la refabrication des esprits dévorera l’Eglise, écrivait ainsi Maurras en 1925. Ou, se sentant enfin menacée sans cesse dans son spirituel par un temporel ennemi, l’Eglise cherchera un pouvoir temporel qui lui soit ami, miles pacificus, qui lui garantisse dans son ordre les libertés que l’Etat électif ne peut ni supporter ni même concevoir : il lui faudra donc souhaiter dans son cœur un Etat qui ne dépende ni de la volonté des votants ni de leur pensée, un Etat qui ne soit pas dans la nécessité organique de les triturer, de les contrôler, de leur dicter son dogme, un Etat existant par d’autres principes que l’opinion de ses administrés, se mouvant par une autre loi que le suffrage et l’élection de ses gouvernés.
Aujourd’hui, les hommes sans foi se précipitent vers l’urne, s’y jettent, pour alimenter la bête comme on alimentait hier la vieille loco anticléricale en charbon ; ils votent pour dire oui et tant pis s’ils pensent non…
Jean CHARLEUX
Nos raisons contre la République pour la Monarchie
L’Action Française publia sous ce titre en 1931 de courts extraits d’œuvres de Maurras exposant les raisons essentielles pour une restauration monarchique. Les parties en italiques sont des citations de Maurras.
Nos raisons contre la République :
La République divise et la Nation rassemble. Maurras nous offre de belles définitions :
La Nation reste le plus vaste des cercles de communauté sociale qui, au temporel, soient solides et complets.
La démocratie est le gouvernement du nombre.
Et, dès lors, il n’y a pas de démocratie, il n’y en a jamais eu ; nulle part, en aucun temps, n’a pu exister le gouvernement de tout le monde par tout le monde.
Maurras en montre les tares : Le Nombre et l’Opinion, la Course au Pouvoir, le Gouvernement d’une Oligarchie, les faiblesses qui en découlent en politique étrangère, le désordre dans l’organisation du Travail.
Et de conclure que la Démocratie est antinaturelle.
La nature dit que les hommes naissent et croissent en famille, qu’ils sont père, frères, enfants, que les sentiments publics ne peuvent pas être pénétrés par les sentiments domestiques : légiférer dans l’Etat comme s’il n’y avait ni paternité ni hérédité dans la race humaine, c’est espérer que les races se composeront éternellement d’une majorité de Brutus (1).
Nos raisons pour la Monarchie :
Les Rois pères de la Patrie
La fonction royale
La monarchie héréditaire nationalise le pouvoir parce qu’elle l’arrache :
aux compétitions des Partis,
aux manœuvres de l’Or (2),
aux prises de l’Etranger.
La propriété du pouvoir
Il n’y a pas de droit divin particulier à la royauté. Pour quiconque croit en Dieu, tous les droits sont divins. Les droits propres de la royauté sont des droits historiques. Mais, moderne ou antique, toute idée du droit est divine.
Le bienfait de l’hérédité monarchique
L’hérédité souveraine est un bien en soi : sans égard à la personne de l’héritier, cette façon de succéder anéantit la querelle, fonde la paix, maintient uni ce que disperse la compétition ; la plus simple de toutes, elle roule toute seule, comme dit Bossuet, et, suivant l’observation d’Auguste Comte, elle transmet l’autorité comme la propriété. N’étant pas plus injuste que les autres biens de fortune tels que la richesse ou le talent, elle est moins dangereuse que d’autres dons naturels parce que sa nature conservatrice, prévoyante, est imprégnée d’un puissant esprit d’avenir.
La famille-chef
Si la nation est composée de familles, on doit admettre qu’une famille ou des familles la dirigent. Si la naissance fait le caractère le plus important du phénomène national, si tout dépend d’elle d’abord, comment cet élément primordial de la nation serait-il absent de l’Etat.
L’expérience séculaire de la France
L’expérience séculaire de notre patrie contient seule nos grandes lois.
L’expérience ! La politique n’est pas de choisir par illumination de l’esprit telle ou telle mesure, telle ou telle procédure abstraites. Elle consiste à voir, à juger, entre les différentes tentatives réelles et concrètes que l’inlassable effort humain mit en œuvre chez nous, celles qui donnent des résultats, celles qui n’en fournissent aucun et celles qui en donnent de contraires au but désiré.
Le nationalisme intégral
La monarchie héréditaire est en France la constitution naturelle, rationnelle, la seule constitution possible du pouvoir central…
Condition de toute réforme, la Monarchie en est aussi le complément normal et indispensable…
La politique du salut public
La politique, c’est la science du bien des Etats, de l’utilité nationale.
La politique est l’art de faire durer les Etats.
Une politique se juge donc par ses résultats
Selon nous, le principe ou la fin de la science politique se définit toujours par le salut public.
Le Roi conserve et contrôle
Après avoir montré que le contrôle parlementaire est une plaie et que l’absence de contrôle ne vaut pas mieux, Maurras affirme et prouve que
Le Roi est le contrôleur naturel. Il est le seul discret, le seul puissant, le seul durable, le seul efficace. Son intérêt déterminant n’est pas de faire du scandale pour déterminer une crise de cabinet : mais cet intérêt n’est pas non plus d’étouffer, pour les laisser sans châtiment, des prévarications menaçantes pour l’ordre et pour le bien public.
Les limites de la souveraineté.
Les Républiques sous le Roi
La Monarchie française était absolue dès lors qu’elle ne dépendait d’aucune autre autorité, ni impériale, ni parlementaire, ni populaire : elle n’en était pas moins limitée, tempérée par une foule d’institutions sociales et politiques, héréditaires ou corporatives, dont les pouvoirs propres, les privilèges (au sens étymologique : lex privata), l’empêchaient de sortir de son domaine, de sa fonction.
La représentation nationale sous l’Ancien régime
Quand les Français réunissaient leurs assemblées nationales, ils y faisaient représenter l’état des choses et des personnes composant à un moment donné l’être de la France plutôt que les opinions ou les volontés ou les partis ou les factions qui divisaient le pays.
La doctrine sociale de la royauté
Les législations ouvrières les plus hardies et les plus généreuses de l’Europe moderne commencèrent dans des Etats qui ne dépendaient nullement de l’élection : l’Allemagne des Hohenzollern, l’Autriche des Habsbourg.
Politique d’abord !
Rectifions sans trêve l’erreur qu’on fait sur nos doctrines. On croit que la Monarchie est considérée par nous comme le « couronnement » (une espèce de toit ou de dôme !) donné à l’édifice politique français.
La volonté de conserver notre patrie française une fois posée comme postulat, tout s’enchaîne, tout se déduit d’un mouvement inéluctable. La fantaisie, le choix lui-même n’y ont plus de part : si vous avez résolu d’être patriote, vous serez obligatoirement royaliste.
Ce plan succinct et les quelques citations qui l’accompagnent préparent à la lecture de 150 pages claires et précises, première approche de la doctrine d’AF.
Mes Idées politiques seront déjà plus complexes.
1- Modèle des vertus civiques dans la l’histoire romaine
2- On dirait aujourd’hui l’Argent ou la Finance
Gérard Bedel