Écho d’Action Française

Écho d’Action Française

Edito du nouveau numéro

Chers amis d’AF,
La fin de l’été sonne et la reprise est rude. Nous aurons dans les semaines qui viennent de nombreuses activités et nous serons là, mobilisés comme toujours, pour défendre tant que faire se peut les intérêts du pays, au milieu du chaos général géré par le président de la « start up nation » et son personnel. Nous aurons à nous battre sur des sujets aussi grave que l’euthanasie ou le grand remplacement déjà en cours et nous aurons à nos côtés de nombreux Français de bonne volonté certes, mais qui pensent mal. Notre responsabilité est grande, notre devoir est de convertir à la monarchie les “nationaux” qui pensent possible une bonne république.

“Oui ou non l’institution d’une monarchie traditionnelle, héréditaire, antiparlementaire et décentralisée est-elle de salut public ?” : la question que pose Maurras dans l’Enquête sur la Monarchie est plus que jamais d’actualité. Nous répétons à satiété les mêmes vérités depuis plus de 120 ans, 120 années qui nous donnent raison !
Nous nous adressons à tous les Français. Il nous arrive très souvent d’être confrontés à des catholiques qui sans le vouloir, sans le savoir, participent à l’absence de progression de cette révolution nationale à laquelle nous aspirons tant. Beaucoup, dans ces milieux persistent à accuser l’Action Française de rabaisser les hautes finalités religieuses à un dessein bassement politique, de faire de l’Église un instrument politique. À ces “ralliés”, nous opposons l’enseignement de Saint Thomas d’Aquin : « si la fin est première selon l’intention, elle est seconde selon l’exécution. Trop de traditionnalistes refusent l’action politique pourtant essentielle, visant le régime, cet État fauteur de toutes les aberrations qui sape les fondements de la Cité. »

À propos des inventaires de 1905, Maurras rapporte la réponse de simple bon sens d’une militante d’AF à ceux qui, en pleine lutte contre les exactions anticatholiques des forces de l’ordre de l’époque, n’en répétaient pas moins : “pas de politique ! ” : “Ils m’amusent avec leur « pas de politique » -disait-elle-, est-ce qu’on se battrait à la porte des églises si nous avions le roi ? “. Poser la question c’est y répondre. Y aurait-il eu légalisation de l’avortement, si nous avions le roi ? Y aurait-il eu mariage pour tous, invasion migratoire, islamisation, abdication de la souveraineté de la France, oppression administrative, manipulations génétiques si nous avions eu le roi ?

Or, si nous possédons la doctrine du salut national, le travail est gigantesque : il s’agit comme aux premiers temps de l’AF de répandre en France un état d’esprit royaliste, seule condition d’un renouveau Français.
Alors aidez-nous sans tarder, donnez un peu de votre temps ou de votre argent à l’Action Française, personne ne le fera à votre place. Continuons le combat coûte que coûte, dans la fidélité à nos principes.
Nous vous attendons nombreux en Provence le 29 octobre prochain, à la grande journée d’amitié et d’Action Française “Pour un réveil Français”, organisée à l’occasion de l’anniversaire des 70 ans de la disparition du Maître de Martigues.

Vive le Roi !

Le Comité Directeur de l’Action Française

L’Écho d’Action Française, bulletin du nationalisme intégral, est une publication bimestrielle qui permet aux amis d’Action Française de garder un lien avec le mouvement. Il a été lancé en 2019, à la suite de la disparition de l’Action Française 2000 et est appelé à devenir un périodique important fidèle aux idées du nationalisme intégral.

Avec Philippe Champion, Gérard Bedel, Guillaume Staub, Jean-Pierre Papadacci, Michel Fromentoux, le Docteur Charles, l’abbé Thierry Roy, Guillaume Staub, Victor Legras, Anne Brassié, Monsieur K, Marion Sigaut, Stéphanie Bignon…

SOMMAIRE :

  • Editorial : « La France, la France seule »
  • Les chiens de gardes ne sont pas des nôtres par Monsieur K
  • Anti-France par Philippe Champion
  • Le libéralisme ou l’abandon du bien par Joël Hautebert
  • Trois livres : Charles Maurras, du félibrige au nationalisme intégral (Philippe Campion), Jacques Bainville, la sagesse politique d’un gentilhomme des Lettres  (Gérard Bedel) et Le petit monde de Léon Daudet (Philippe Champion)
  • Votre bel aujourd’hui par Michel Fromentoux
  • Entretien avec le philosophe Rémi Soulié : Les Âges d’Orphée par Guillaume Staub

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Communiqué de l’Action Française : Les dissidents de l’AF dirigés par le franc-maçon Dejouy alias Perceval

Communiqué de l’Action Française : Les dissidents de l’AF dirigés par le franc-maçon Dejouy alias Perceval

Nous avons été sollicités au sujet d’un certain Olivier Dejouy qui se fait prévaloir de son appartenance à l’Action Française. Cela est bien entendu faux. Mais nous profitons de cette information pour dévoiler quelques éléments que nous avons pu recueillir sur le personnage.

Avant d’adhérer à l’AF en 2008, Dejouy était passé par le gauchisme dissident de la Nouvelle Action Française devenue la NAR. Il rejoignit en 1975 le COPCOR, dissidence de la NAF de Fabrice O’Drisscoll puis le MRF (Mouvement Royaliste Français) qui tenta au début des années 1980 de construire un nouveau royalisme maçonnique. Tous les dirigeants du MRF étaient francs-maçons, aussi bien Fabrice O’Drisscoll que Michel Michel, binôme de Dejouy à Grenoble dans l’entourage du maire maçon Carignon.

Le royalisme maçonnique s’appuyait sur la personnalité du Comte de Paris dont l’appartenance à la Grande loge Nationale de France était notoire ainsi que son penchant pour l’ésotérisme. 

Le MRF éditait un journal intitulé “Combat Royaliste” et se doublait du renfort de “La place Royale”, revue doctrinale et ésotérique du mouvement dont l’inspirateur était Henri Montaigu, initiateur du Comte de Paris à la maçonnerie guénonienne. 

Après ce passage dans le royalisme maçon et ésotérique, et toujours en réseau avec Michel Michel, Olivier Dejouy s’installa dans les loges grenouillant au sein de l’UDF et du RPR. 

Ainsi après Grenoble et Carignon, Dejouy servit Santini et la ville d’Issy-les-Moulineaux. A la fin des années 1980, il adhéra au Parti Social-Démocrate, l’ancienne scission socialiste qui avait rejoint l’UDF derrière Max Lejeune, Eric Hinterman, puis André Santini. Comme pour le parti Radical Valoisien (où il fit travailler bon nombre de militants de la “génération Poitiers”), le parti Social-Démocrate, auquel adhéra Dejouy, exigeait l’initiation maçonnique dans son recrutement.

Sur le site www.unisvers.canalblog.com  Dejouy se présente comme « Expert en développement social territorial, Expérience de conduite de projets en zone urbaine. 30 ans d’expérience en associations, fédérations et collectivités territoriales » bref, un beau parcours maçonnique sans faille, pour qui sait lire entre les lignes.

Dejouy était connu comme étant un homme d’officine gaulliste, longtemps compromis dans les dans les barbouzeries électoralistes du RPR, notamment à Sartrouville. En 2001, lorsqu’il fallait conserver la ville au maire RPR Pierre Fond, il aurait conduit des opérations vicieuses contre la liste de Nicolas Bay. L’équipe RPR avait chargé Dejouy de diriger une association spécialement destinée à la séduction des jeunes des banlieues défavorisées. Cette association baptisée ASESP, présidée par Antoine de Lacoste, alors adjoint au maire, était grassement subventionnée par la mairie avec un budget annuel de 600 000 euros. Il y eut aussi l’affaire de la production d’un disque de rap au profit du RPR Pierre Fond. Dejouy aurait acheté la paix sociale en produisant les rappeurs des cités de Sartrouville alors que Nicolas Bay dénonçait les paroles du disque.

Pour se donner une légitimité, il organisa alors à Lyon une cérémonie au cours de laquelle il se fit plaquer “Camelot du Roi”, par l’imposteur Stéphane Blanchonnet, qui se présente sans vergogne comme Président du Comité Directeur.

L’Action Française est placée sous l’autorité du Comité Directeur, actuellement présidé par le Docteur André Charles, successeur de Pierre Pujo. Nous regrettons que les militants, souvent exemplaires, soient ainsi trompés.                

 

                                                                                                           Le Comité Directeur de l’Action Française

 

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Humeur du temps

Humeur du temps

D’une seule voix, orthodoxes du marxisme et leurs frères jumeaux, les sectateurs du capitalisme s’emploient à nous convaincre que la politique n’est qu’une simple superstructure transitoire et amovible, et lui substituent l’économie en tant que moteur déterminant de l’Histoire ; de sorte que les activités humaines se voient ainsi essentiellement limitées à des échanges entre producteurs et consommateurs, où chacun est supposé trouver son meilleur compte. Peu importe qu’ensuite les groupes humains soient organisés selon les règles contraignantes d’un socialisme totalitaire, ou gérés par la tyrannie des grands intérêts de la finance sans frontières. Ainsi  corrompue dans son essence même, la Cité sort inévitablement des voies par lesquelles seules elle peut se faire, conformément à la nature de l’homme, pourvoyeuse du bien commun nécessaire à son épanouissement.

    Mais cette déviation mortelle n’est pas la seule à atteindre la Cité dans son existence même. Si Aristote et St Thomas d’Aquin ont raison, la politique étant connaturelle à l’homme, le « politique d’abord » de Maurras ne fait qu’indiquer l’ordre des moyens dans lequel doivent être posés les actes salvateurs : sans une certaine qualité du temporel, ni l’homme ne peut être heureux ici-bas, ni il ne peut accéder normalement à la perfection ultime à laquelle il est appelé en tant qu’être spirituel. Et Péguy de parler du « grand mystère de cette ligature du temporel et du spirituel », de cette « incapacité absolue du spirituel de se passer du temporel » !

            C’est pourquoi ils sont tout autant les ennemis de l’homme réel et de la Cité ceux qui, niant implicitement la distinction entre l’ordre de la nature et celui de la grâce, croient pouvoir sauter par-dessus les nécessités absolues du politique, pour établir, on se demande bien comment, un esprit juste et de bonnes mœurs, d’où découleraient de bonnes institutions. C’est bien l’ordre social qui prévaut, mais cet ordre ne peut naître ex nihilo ; ce sont les bonnes institutions, et elles seules, qui  sont capables de fournir le socle sur lequel fleurissent naturellement les idées droites et permettent l’épanouissement de cette vertu moyenne qu’Aristote fixe comme objectif à l’ordre politique conforme à la raison. Inverser cet ordre est une dangereuse chimère, pour ne pas dire une ineptie, et renvoie aux calendes grecques l’accession au bien commun.

            On peut toujours, bien sûr, et on le doit, s’employer au changement des mœurs pour faciliter l’instauration à terme de bonnes institutions ; mais, en vue de celles-ci, la voie la plus conforme à la nature et à la raison est l’action proprement politique, visant le régime en place.

   Philippe Champion

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Le Lobby menace toujours plus la liberté d’expression

Le Lobby menace toujours plus la liberté d’expression

Scandale, le journal Rivarol et son directeur Monsieur Bourbon sont confrontés à de nouvelles attaques. Le LOBBY veut imposer la muselière à quiconque pose de vraies questions. Nous reproduisons l’Edito de Jérôme Bourbon et exprimons à l’équipe de Rivarol notre amitié. Ils ont beau nous attaquer, on ne peut dissoudre un état d’esprit.

RIVAROL interdit à Carrefour, Cultura, Cora, Monoprix, Relay sous pression du Lobby

 

LA LIBERTE de la presse et la liberté d’expression sont décidément à géométrie variable dans leur Système mortifère et contre-nature. Quand il s’agit de Charlie Hebdo ou de Salman Rushdie, la liberté doit être totale. « Rien ne doit être sacré » a écrit Charlie Hebdo après l’agression contre Rushdie le 12 août aux Etats-Unis. Tout, vraiment ? En réalité, rien n’est plus faux. La Shoah, qui est un dogme, est sacrée dans leur République, et même dans tout l’Occident. Le lobby LGBT qui est promu par les cercles mondialistes et la plupart des gouvernements occidentaux exerce lui aussi une implacable tyrannie sur les consciences. Dans leur République homosexualiste et transhumaniste, l’homophobie, la lesbophobie et la transphobie (que ces mots sont affreux !) sont également des délits. Et que dire de l’entité sioniste qu’il est interdit de critiquer ou de condamner sous peine d’être accusé d’antisémitisme, même quand elle massacre allègrement des Palestiniens, ce qu’elle ne s’est pas privée de faire encore ce mois d’août à Gaza dans une des nombreuses actions terroristes qu’elle mène en toute impunité ?

La liberté de la presse, c’est bien pour Charlie Hebdo, même lorsque cette publication vomitive publie des dessins scatologiques, blasphématoires, parfaitement ignobles et abjects sur le Christ, la Sainte Vierge, la Sainte Trinité, les saints et les anges, mais en revanche elle ne vaut pas pour un hebdomadaire d’opposition nationale comme RIVAROL. Les Sleeping Giants (les géants endormis), un collectif anonyme d’activistes sur Internet créé aux Etats-Unis en 2016 sous l’impulsion de George Soros après l’élection de Trump et qui sont présents depuis 2017 en France font ainsi pression depuis la mi-août sur les grandes enseignes, sur tous les distributeurs de RIVAROL pour que nous soyons interdits de vente dans tous les points de presse en France, à commencer par les supermarchés et les hypermarchés, mais aussi partout ailleurs. Cette campagne haineuse visant explicitement à la mise à mort rapide et définitive de notre hebdomadaire a été relayée par quelques comptes Twitter évidemment anonymes, comme Jugé coupable, tenu par le groupe Balance Ton Antisémite (BTA), celui-là même qui publie des visuels avec votre serviteur allongé dans un cercueil, par The Minister (des Sleeping Giants) et par le compte Vigilance anti-nazis. Ces comptes qui n’ont généralement que quelques centaines d’abonnés ne sont rien numériquement mais exercent une capacité de nuisance non négligeable. Essentiellement parce qu’ils sont soutenus, aidés, relayés, approuvés, applaudis par les principales organisations de la coterie judéo-sioniste en France, en l’occurrence la LICRA et le CRIF.

A PEINE le groupe Carrefour avait-il fait savoir par tweet le 18 août au soir sa décision, prise évidemment sous pression, de retirer désormais RIVAROL de tous ses rayons car nous avons perdu l’agrément de la commission paritaire des publications et agences de presse (CPPAP) que la LICRA et le CRIF publiaient des communiqués triomphants, appelant à aller plus vite et plus loin dans l’éradication totale de RIVAROL. La LICRA tweetait le jour même : « Une décision de salubrité publique qui devrait inspirer les @MLP-Messagerie. Bravo Carrefour France ». Façon d’exiger de notre diffuseur, les Messageries lyonnaises de presse, qu’il cesse de nous distribuer, ainsi que le demandaient déjà les 34 signataires de la tribune du Monde. Quelques heures plus tard, le 19 août, le CRIF tweetait : « Le CRIF salue la décision de Carrefour France de retirer RIVAROL de la vente dans son réseau de distribution presse. Les torchons racistes, antisémites, xénophobes et négationnistes ne doivent plus avoir droit de cité, en distribution comme sur les réseaux sociaux. » Gil Taieb, le vice-président du CRIF, le numéro 2 de l’organisation, a, quant à lui, multiplié les tweets haineux et incendiaires contre RIVAROL appelant à sa disparition pure et simple, comme il le ferait pour les Palestiniens en Palestine occupée : « Bravo pour cette sage décision ! Il était certain que le groupe Carrefour ne pouvait cautionner l’idéologie abjecte de ce brûlot antisémite et homophobe. Bravo pour votre réactivité. » (19 août) ; « Je sais que J. Bourbon nous lit : qu’il sache que vous irez jusqu’au bout et qu’il paiera toutes les années de haine. Son torchon disparaîtra définitivement. C’est une affaire de salut public » éructe-t-il le 22 août en s’adressant aux Sleeping Giants et à Balance Ton Antisémite. Manifestement inspiré, le même jour, le sieur Taieb interpelle, dans le français approximatif dont il est coutumier, le groupe Relay qui vend la presse essentiellement dans les gares et les aéroports : « Comme nombreux diffuseurs de presse, @relaycom @LTRFrance (NDLR : c’est le groupe Lagardère propriétaire de Relay) ne peut rester insensible à cette demande légitime de retrait de ce brûlot raciste, antisémite que représente Rivarol. @relaycom participez à cette action de salut public ». Il relaye le même jour un tweet de Jugé coupable, compte Twitter de Balance Ton antisémite : « Nous interpellons à nouveau @relaycom concernant sa distribution du journal anti-juifs et homophobe RIVAROL dirigé par le nazi Jérôme Bourbon, multirécidiviste condamné à de la prison avec sursis. »

Le 25 août, le numéro 2 du CRIF en remet une couche : « Le combat contre les racistes, les homophobes et les antisémites est un combat de tous les jours. Nous devons sans cesse réveiller les consciences et agir afin que des torchons comme RIVAROL disparaissent. » Ces tweets sont autant de déclarations de guerre, d’appels à notre éradication, à notre extermination. Taieb et les siens appellent à la solution finale du problème rivarolien. En toute impunité. Et avec la bénédiction des pouvoirs publics puisque la DILCRAH, la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT, qui est un organisme gouvernemental, s’est publiquement félicitée de la décision de Carrefour de nous retirer de la vente de tous ses magasins : « Nous saluons cette prise de position claire et ferme. Pour rappel cet hebdomadaire a fait l’objet de nombreux signalements à la justice par la DILCRAH. » Et l’organisme d’Etat d’envoyer son tweet aux Sleeping Giants, preuve de la connivence et de la confluence entre ces activistes et les pouvoirs publics. Rappelons que le gouvernement accorde 400 000 euros par an à la LICRA pour « soutenir ses actions de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT », bref pour accentuer le bourrage de crâne à l’école de nos petites têtes blondes et crépues et que le Premier ministre Elisabeth Borne a annoncé la création début août de 10 nouveaux centres LGBT en plus des 35 déjà existants et la nomination prochaine d’un ambassadeur LGBT. On voit donc dans quel camp se situe la Macronie. Mais l’opposition ne vaut pas mieux. Juste avant que Carrefour ne décide de nous retirer de la vente, le député mélenchoniste Alexis Corbière avait tweeté : « Oui, le Groupe Carrefour doit cesser de vendre ce torchon antisémite qui, je le précise, a longtemps soutenu Jean-Marie Le Pen, même quand Marine était déjà élue et à la direction du FN. Son PDG Bompard doit agir au plus vite. »

Le jeudi 25 août, dans sa chronique hebdomadaire sur Radio J, la présidente de l’Organisation juive européenne (OJE), Me Muriel Ouaknine-Melki, a consacré 6 minutes et 34 secondes à l’interdiction de vente de RIVAROL par Carrefour, a appelé toutes les enseignes à faire de même car « l’antisémitisme, soit on le combat, soit on le diffuse » et s’est pourléché les babines en prédisant que « RIVAROL vivait ses dernières heures » et qu’on en aurait fini avec lui « dans quelques semaines ou quelques mois » par étranglement économique. Elle a également annoncé plaider devant la XVIIe chambre du tribunal judiciaire de Paris le 7 septembre deux dossiers contre le directeur de RIVAROL qui, selon elle, n’aura plus les moyens de payer ses amendes car il est directement touché au portefeuille par le retrait de RIVAROL de la vente un peu partout. RIVAROL doit disparaître et son directeur être jeté en prison le plus longtemps possible. Sur le site de BTA, quand on ne place pas votre serviteur dans un cercueil, on le met dans une cellule derrière des barreaux avec le pyjama du détenu. Charmante perspective !

POURQUOI CETTE OFFENSIVE contre RIVAROL et pourquoi maintenant ? C’est simple. L’objectif du lobby judéo-sioniste était de nous retirer l’agrément de la CPPAP pour pouvoir justement nous éliminer de la vente en kiosque et dans les supermarchés. Tant que nous avions cet agrément, cela lui était impossible car les titres immatriculés à la commission paritaire doivent obligatoirement être vendus. Aucun dépositaire, aucun distributeur n’a légalement le droit de les refuser. C’est pourquoi, en 2014, quand Monoprix, sous pression d’activistes juifs, avait brièvement décidé de nous retirer de la vente à la suite de notre numéro sur « l’insupportable police juive de la pensée » (le spectacle de Dieudonné, Le Mur, venait en effet d’être interdit de manière préventive par le Conseil d’Etat en janvier 2014 sur ordre de Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur), nous avions demandé à notre diffuseur, les Messageries lyonnaises de presse (MLP), de rappeler à Monoprix qu’en vertu de la loi Bichet du 2 avril 1947, il était interdit aux distributeurs de refuser de vendre des titres de presse. Les MLP rappelèrent par lettre ce principe à Monoprix et tout rentra dans l’ordre.
Las, le Lobby, après une intense campagne pendant deux ans sur les réseaux sociaux qui culmina par la tribune libre de 34 personnalités dont les époux Klarsfeld, Tristan Mendès France, les présidents de la LICRA et de Sos Racisme dans Le Monde du 8 mars 2022, obtint le 4 mai le retrait de notre agrément par la commission paritaire. Le juge des référés le 5 juillet rejeta notre recours, notre référé suspension, en arguant que la décision de la CPPAP était fondée compte tenu de l’antisémitisme du journal. Même si nous nous sommes pourvus en cassation, sans grand espoir d’ailleurs (la date de l’audience n’est pas encore fixée à ce jour), même si nous avons saisi sur le fond le tribunal administratif de Paris (le procès n’aura sans doute pas lieu, compte tenu des délais dans ce genre de dossiers, avant fin 2023 ou courant 2024), ces recours ne sont nullement suspensifs. Les distributeurs n’ont donc plus l’obligation aujourd’hui de vendre RIVAROL. Nos adversaires le savent, et c’est pourquoi ils mettent les bouchées doubles pour nous interdire partout.

A l’heure où nous rédigeons ces lignes, plus de 26 % des points de presse qui nous vendaient en France refusent désormais de recevoir notre hebdomadaire. C’est le cas de Carrefour (on ne pourra plus dire : « Avec Carrefour, je positive » !), de Cultura, de Cora, de Relay et de Monoprix, mais aussi d’un certain nombre d’autres distributeurs plus modestes, les uns pour des raisons politiques, les autres, parce que, surchargés déjà de titres, ils ne tiennent pas à s’encombrer avec des publications qui n’ont pas l’agrément de la CPPAP et qu’ils n’ont donc pas l’obligation de vendre et d’exposer.

CE QUI est intéressant à noter, c’est que nous n’avons reçu à ce jour aucun soutien, je dis bien, aucun, du reste des journaux, revues et magazines au nom de la liberté de la presse ou de la liberté d’expression. Au contraire, cette campagne de délation et d’extermination a été précédée et accompagnée d’articles venimeux et vipérins contre nous. Le 3 août, le Canard enchaîné qui ne parle jamais de nous et qui est l’exemple archétypal de la fausse insolence et du faux anticonformisme, sous le titre « Pas un RIVAROL de composition » a publié un article totalement à charge et caricatural contre notre hebdomadaire et votre serviteur, appelant ainsi implicitement à une répression impitoyable contre nous. Le Monde du 8 mars, on l’a dit, a publié la tribune assassine contre nous. Et Libération a consacré le 19 août un très long article intitulé « Pourquoi Carrefour a-t-il décidé de ne plus distribuer le journal d’extrême droite Rivarol ? » Dans ce papier très complaisant à l’égard de l’action des Sleeping Giants, il n’y a aucune réserve exprimée face à la volonté acharnée de tuer un confrère, d’assassiner un journal vieux de 72 ans, au contraire.

En cela les mœurs et mentalités ont bien changé : à une époque, aussi différentes, aussi antagonistes que fussent les lignes éditoriales d’un titre à l’autre, jamais un journaliste, jamais un directeur de publication n’aurait ouvertement appelé à l’extermination, à l’interdiction ou à la ruine d’un autre journal. En partie par corporatisme minimal, en partie par simple décence, en partie par attachement à la liberté de la presse et de l’esprit. Aujourd’hui nous n’en sommes plus là. La plupart des journalistes se sont transformés en kapos, en délateurs, en auxiliaires de police, en vulgaires pions qui punissent, demandent que des confrères passent à la guillotine, soient menottés, interdits de travail, détruits à jamais dans leur vie professionnelle voire familiale.

QUAND ON se donne la peine d’y réfléchir, tout cela fait froid dans le dos. Surtout le tweet du CRIF, institution devant laquelle se prosternent régulièrement les dignitaires politiques, religieux, syndicaux et associatifs de la République. Il ne doit plus y avoir droit de cité en France pour une publication raciste, antisémite et homophobe. Si l’on décrypte ce vocabulaire de guerre civile, cela signifie en réalité qu’il n’y a plus droit de cité en France pour un Français attaché à sa terre, à sa race, à ses racines, à sa famille, à ses traditions, à sa nation, à sa foi, à son Dieu, à la morale chrétienne, aux vertus domestiques, à l’ancienne France. C’est d’une exceptionnelle gravité. Nous ne sommes pas seulement dépossédés par une immigration massive, par une submersion migratoire qui est organisée pour nous remplacer. Nous n’avons plus le droit de penser et d’exprimer nos convictions, nos croyances, nos certitudes, notre foi, notre vision de l’homme, du monde, de la vie et de la société. Nous n’avons plus le droit d’être, plus le droit d’exister, de respirer. Nous étions physiquement confinés en 2020 avec un bâillon sur la bouche et sur le nez mais plus gravement encore nous sommes mentalement, intellectuellement, spirituellement confinés, bâillonnés.

Nous ne pouvons plus vivre librement sur cette terre de France d’où nous venons et où nous retournerons (si nous ne sommes pas exilés ou déportés d’ici là), fonder une famille, avoir la foi, défendre des convictions nationalistes, se battre pour son sol, sa famille, aimer l’être historique de notre pays. Nous devons être soumis à la tyrannie LGBTiste, judéo-sioniste et holocaustique.
Qui défend la morale naturelle et la famille traditionnelle, qui considère qu’un mariage est forcément entre un homme et une femme est homophobe, ce qui est un délit passible d’un an de prison ferme et de 45 000 euros d’amende. Un homophobe, une presse homophobe n’a pas, n’a plus droit de cité en France décrète le CRIF.
Qui s’oppose au prétendu changement de sexe qui mutile de manière souvent irréversible des enfants et des adolescents, brise leur vie et leur destinée, vole leur âme, nie la nature et offense le Créateur est transphobe, ce qui est un délit passible d’un an de prison ferme et de 45 000 euros d’amende…

Un transphobe, une presse transphobe n’a pas, n’a plus droit de cité en France décrète le CRIF.
Qui s’oppose au Grand Remplacement, à la folle et criminelle politique d’immigration depuis des décennies qui détruit et ensauvage notre pays est raciste, ce qui est un délit passible d’un an de prison ferme et de 45 000 euros d’amende.
Un raciste, une presse raciste n’a pas, n’a plus droit de cité en France décrète le CRIF.
Qui dénonce la pornographie mémorielle autour du Dogme holocaustique, qui s’oppose à ce bourrage de crâne de nos enfants, qui souhaite pouvoir étudier librement toute l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, chercher et dire la vérité historique, même si elle déplaît aux puissants, qui dénonce la façon dont le Dogme shoahtique est utilisé pour détruire nos défenses immunitaires, nos frontières physiques et morales, notre peuple, notre nation, notre morale, nos familles, est négationniste, ce qui est un délit passible d’un an de prison ferme et de 45 000 euros d’amende.
Un négationniste, une presse négationniste n’a pas, n’a plus droit de cité en France décrète le CRIF.
Qui dénonce les excès et revendications exorbitantes du lobby juif, qui s’oppose à la politique injuste et criminelle de l’entité sioniste à l’égard des Palestiniens, privés de tout droit, de tout avenir, de toute dignité, à qui l’on a volé la terre, rasé les maisons, détruit les récoltes, pollué l’eau à force de bombardements intensifs par air, par terre et par mer est antisémite, ce qui est un délit passible d’un an de prison ferme et de 45 000 euros d’amende.
Un antisémite, une presse antisémite n’a pas, n’a plus droit de cité en France décrète le CRIF.

ET C’EST AINSI que subrepticement l’on nous a réduit en esclavage. Beaucoup de Français ne s’en sont pas encore rendu compte mais nous subissons une tyrannie chaque jour plus implacable, plus effrayante qui entend éradiquer tout ce qu’elle ne contrôle pas, tout ce qui ne passe pas sous ses fourches caudines, tout ce qui ne se soumet pas. Et hélas aujourd’hui il est peu de gens, de groupements ou de publications qui ne se soumettent pas.
Nous publions en bas de cette page un article paru dans le premier numéro de RIVAROL, le 18 janvier 1951. Il est intitulé : « Histoire de parler quand on le peut encore ». Il n’a pas pris une ride, il n’a nullement perdu de son actualité ni de son acuité. Ce n’est certes pas d’aujourd’hui que la presse est muselée, bâillonnée, enchaînée. Depuis la guerre de 1914, mais surtout depuis la révolution gaullo-communiste de 1944, la presse a beaucoup perdu en vigueur, en insolence, en liberté. Aujourd’hui, avec l’enchevêtrement des lois dites antiracistes et mémorielles — nous commémorons cette année le cinquantième anniversaire de la loi Pleven, matrice de toutes les lois liberticides sous la Vème République, de la loi Gayssot (1990) en passant par la loi Lellouche (2003) et Perben (2004), sans parler des organismes étatiques qui sont des machines de guerre contre la France traditionnelle, de la HALDE (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité) créée en 2004, Chirac regnante, à la DILCRAH le 16 février 2012 sous Sarkozy ! —, la mise en esclavage de la presse est totale. Et l’autocensure de plus en plus répandue empêche que la vérité soit dite et que le mensonge soit dénoncé. Par peur des conséquences, des procès, des amendes, de la prison, de la ruine ou de l’interdiction du titre.

QU’ALLONS-NOUS faire dans ces circonstances de plus en plus difficiles ? Continuer le combat, ne rien changer à la ligne éditoriale, rester ce que nous sommes. Combien de temps nous reste-t-il ? Quelques mois ? Quelques années ? Plus ? Moins ? Nous l’ignorons. Dieu seul le sait. Mais dans le temps qui nous reste, nous continuerons à dire la vérité, à dénoncer le mensonge et l’imposture, à flétrir les traîtres et les lâches, à dénoncer la mise en servitude de notre peuple, l’abaissement de notre pays, la destruction méthodique de la famille et de la personne humaine attaquée désormais dans son intimité la plus profonde.
Nous serons plus libres encore qu’avant, plus insolents aussi car un condamné à mort n’a plus rien à perdre. Il sait que la vie qui coule entre ses veines s’arrêtera bientôt même s’il ne sait pas quand. Alors il entend vivre le plus parfaitement possible le peu de temps qui lui est laissé. Feu le professeur Faurisson répétait toujours : « ce n’est pas difficile d’être courageux, ce qui est difficile, c’est d’être héroïque ». Héroïque, lui le fut. Puissions-nous l’être à notre tour s’il le faut, avec la grâce de Dieu. Abonnez-vous en masse pour nous aider à perdurer. Le journal est reçu sous pli discret. Mais que tous ceux qui veulent continuer à l’acheter au numéro le fassent car il faut résister là aussi le plus longtemps possible. Si le marchand où vous l’achetiez continue à le vendre, c’est parfait. Sinon regardez dans les points de presse alentour. Pour vous permettre de l’acquérir, nous avons réimplanté RIVAROL dans les rayons intégrés des supermarchés qui le vendent encore, dans les maisons de la presse, les Mac Presse, les kiosques, les galeries marchandes, les bars-tabacs, les marchands de journaux qui acceptent actuellement de le vendre. Si vous ne le trouvez pas, envoyez un courriel à jeromebourbon@yahoo.fr ou téléphonez-nous et, en nous donnant le code postal de la commune où vous achetiez jusque-là RIVAROL, nous vous communiquerons les adresses où vous pourrez le trouver. Certes, cela risque d’être évolutif car le Lobby ne s’arrêtera pas là et continuera à nous pourchasser. Libération annonce que les Sleeping Giants vont mener une grande campagne sur les réseaux sociaux dès la première semaine de septembre pour enjoindre à tous les distributeurs de presse de nous retirer de leurs rayons. Espérons que certains résisteront, même si le courage n’est pas la chose du monde la mieux partagée. Il leur suffirait pourtant de citer la phrase faussement attribuée à Voltaire qui dit en substance : « je ne suis pas d’accord avec vos idées mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous puissiez les exprimer ». Et si le Lobby réussit à nous éliminer de partout, ce qui devrait quand même prendre un peu de temps, il restera toujours la possibilité de s’abonner massivement. Soit en abonnement numérique, soit en abonnement papier, soit les deux à la fois.

Soyez sûrs que nous nous battrons comme des lions avec toute notre énergie, celle du désespoir, toute notre ténacité, toute notre détermination pour que RIVAROL continue. Car s’il se taisait, qui le remplacerait, qui aurait la même liberté de ton et d’analyse, une semblable ligne éditoriale ? Alors continuons hardiment le combat.
Haut les cœurs ! Que Dieu nous garde !

RIVAROL, <jeromebourbon@yahoo.fr>. 

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Inversion de la norme, soutien de l’Etat

Inversion de la norme, soutien de l’Etat

On a beaucoup parlé de l’affiche du planning familial montrant un couple d’homo mâles dont l’un était « enceint » mais on n’a pas tout dit, on a même manqué le plus important. C’est qu’il faut d’abord situer les choses. Nous subissons un phénomène qu’on a nommé improprement Crise, dictature sanitaire, wokisme, Big reset, totalitarisme orwellien, etc., et qui est en fait une révolution à triple drapeau arc-en-ciel, LGBT+, écologisme/santé, nation arc-en-ciel de Mandela/Tutu.

Une révolution dont l’objectif est la création d’un homme nouveau. Cette révolution est une inversion, le haut passe en bas et le faux devient vrai. C’est une religion, avec un nouveau bien, un nouveau mal, une nouvelle foi. De cette révolution, les pauvres malades LGBT+ sont la chair à canon, de cette religion, ils sont inspirateurs, car ils sont les symboles de l’inversion.

Revenons à notre affiche, on y voit deux cloches bobocrates bien confortablement assises sur un canapé, bien arrivées, cela se voit au poil gris de celui qui fait l’homme et aux discrètes lunettes de celui qui fait la femme. Le planning a engagé un dessinateur engagé (le transgenre Laurier The Fox) pour donner le maximum de sens aux éléments du dessin. Aussi nous faut-il noter que « la femme » (qui, selon le chanteur Jean Tennenbaum dit Ferrat citant le poète bolchevique Louis Aragon, est l’avenir de l’homme) est mélanoderme, qu’elle porte une barbe de trois jours à la Gainsbourg, un pantalon bleu (comme un garçon) et des bras pleins de poils ; tandis que « l’homme » arbore, avec sa barbe grise, une longue chevelure de même couleur joliment relevée derrière l’oreille, et porte au-dessous de la ceinture un vêtement qu’on ne peut décrire, jupe ou pantalon, de couleur rose. Sa peau est blanche, et, sur ses mains et ses avant-bras, glabre. En somme, on ne saurait mieux « déconstruire les stéréotypes » ( = nier la nature) : « la femme » est « enceint », mais il a les caractéristiques d’un homme, dominant et noir, tandis que « l’homme » a celle d’une femme blanche – car l’arc-en-ciel s’occupe en même temps de race et de genre.

Jusqu’ici, ça va. Nous sommes plongés dans une inversion soignée, peinte au poil de martre. Voyons la suite, sérieuse et rassurante. Les personnages sont assis devant un mur où sont épinglées des information, peut-être dans une salle d’attente qui ressemblerait à un salon. L’endroit est très cosy. L’atmosphère et la perspective d’un heureux événement portent à l’expression de tendres sentiments. N’étant pas grand cartooniste de l’amour conjugal gay, je ne saurais vous décrire avec la précision suffisante le jeu des regards et des sourires, l’art avec lequel Laurier The Fox s’attache au pli des bouches, aux rides, à la façon de se prendre les mains, pour exprimer la tendresse qu’affichent le « papa » et la « maman » à l’idée d’être bientôt parents. Mais j’ai envie de leur jeter un seau d’eau. De dire : Stop, Holà, les dingues, savez-vous ce que vous profanez ? Je sais bien, chers malades, qu’on vous apprend depuis des décennies à raisonner et sentir à l’envers, mais là, vous passez les bornes !

Ce qui est en jeu, on l’a bien compris, c’est la représentation de la norme, de la normalité. Tout est fait pour « casser les codes » de la représentation des sexes, tout l’est aussi pour utiliser les codes de la représentation de l’abondance tranquille et permise, selon la petite bourgeoisie bobo et ses convenances puériles et honnêtes : tout est suave dans cet intérieur, la pose, le canapé, les matières. La scène se passe dans un décor safe et secure, on ne saurait être plus normie que ce couple, il est hyper mainstream en diable. Ce que ces fous idéologues sont en train de réussir, et il suffit de regarder les pubs à la télé pour le confirmer, c’est l’inversion de la sensibilité publique : on avait l’habitude qu’ils se roulent des galoches, montrent leur derrière et se promènent en laisse à la Gay Pride, mais cela, ce n’est rien, ça existait avant Pétrone : maintenant  ils se sont approprié l’attendrissement un peu bébête devant l’enfant qui paraît. L’affection des familles. L’inversion triomphe. L’arc-en-ciel jubile. Et, vous l’avez noté, le ministre Isabelle Rome en « soutient pleinement l’action ». Ne jamais croire que ce dynamitage est l’œuvre de minorités, de marginaux ou d’extrémistes.

Martin Peltier

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14 juillet, fête nationale ?

14 juillet, fête nationale ?

« Le 14 juillet », une imposture partisane devenue une pseudo-fête nationale.

Il faut dire toute la vérité sur la révolution française de 1789, en signalant aussi tous les clichés mensongers qui s’y rapportent, notamment celui du « 14 juillet, anniversaire de la prise de la Bastille, symbole de l’arbitraire » selon la version officialisée contraire à la réalité historique.

Il n’y a pas eu prise de la Bastille, mais entrée autorisée par la porte ouverte, vers cinq heures du soir. Précédemment, une délégation des émeutiers avait pris son déjeuner à l’intérieur de la forteresse, sur invitation et en compagnie de son gouverneur Bernard de Launay.

La Bastille était un vieux bâtiment militaire, dont la destruction était prévue. C’était une ancienne forteresse, édifiée quatre siècles auparavant pour la protection de Paris et devenue prison d’État en voie de désaffection. Du 1er janvier 1789 au 14 juillet, il n’y était entré qu’un seul prisonnier. « Le Grand Larousse du XXème siècle », en six volumes, précise : « D’autre part, à cause du confort dont les prisonniers s’étaient entourés et à cause des traitements élevés des officiers de l’état-major, la Bastille coûtait très cher au gouvernement.

Le 14 juillet il y avait sept incarcérés en tout, mais aucun prisonnier politique. Quatre détenus de droit commun furent libérés par la populace au milieu des réjouissances, et réincarcérés par la suite. Deux fous, dont un Anglais qui fut porté en triomphe puis renfermé a l’asile de Charenton ; l’autre fou étant transféré cinq jours plus tard dans le même asile d’aliénés. Le septième interné était un jeune noble du Languedoc, dévoyé et débauché, enfermé à la demande de sa famille, lequel s’empressa de disparaître.

La garnison était composée de 82 invalides de guerre, avec un renfort récent de 32 soldats. Le soir du 14 juillet, ces militaires sont menés sous escorte à l’Hôtel de Ville proche. En chemin, les menaces et les injures pleuvent sur eux. Le gouverneur de la Bastille est assassiné en cours de route. On confie le soin de décapiter son cadavre à un boucher, qui s’escrime d’abord avec un sabre qu’on lui a tendu, mais doit finir à l’aide de son couteau de poche. La tête fixée au bout d’une pique est promenée à travers la ville pendant deux jours. Trois officiers et trois invalides sont également mis à mort par la populace. Les auteurs de ces forfaits se déclarèrent « vainqueur de la Bastille ».

Près d’un siècle après, la IIIème République décide d’en faire la fête nationale de la France que les Américains appellent le « Bastille Day » (le jour de la Bastille). À partir du 14 juillet 1880, cet épisode particulièrement sanguinaire de la Révolution, — cette journée d’émeute dont l’anniversaire fût déjà stupidement célébré en 1790 sous le nom de Fête de la Fédération –, devient la fête nationale légale avec la paradoxale obligation de service pour les militaires français de parader a cette occasion.

Il convient de fixer une autre date plus convenable comme fête nationale  française. À la place de l’anniversaire d’une affaire déplorable, dont le symbolisme est plus que douteux, le choix de la date du 15 août, fête de l’Assomption de la mère du Christ, patronne principale de la France, paraît le plus opportun. Sous le Premier et le Second Empire, le 15 août était jour de fête nationale. Les Français doivent se reconnaître le « 15 août » comme la véritable fête nationale de la France.

                                                                                                                                                    Pierre Sidos

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