Colonel Alain Corvez : qui sera le maître de la Terre ?

Colonel Alain Corvez : qui sera le maître de la Terre ?

Ceux dont l’amour de la patrie et l’admiration pour l’œuvre accomplie par leurs aïeux au prix d’efforts héroïques coulent dans le sang, vivent des moments tragiques, car ils savent que la technocratie supranationale veut faire disparaître ce qu’ils ont de plus cher, au profit d’une gouvernance européenne nivelant les particularismes nationaux -qui sont l’âme des nations-, et liée nécessairement à l’OTAN, c’est-à-dire aux États-Unis d’Amérique comme les traités de l’Union Européenne le stipulent formellement.

Ce nivellement présenté comme inéluctable par ses thuriféraires est répété par les médias aux ordres de la direction atlantique.

Voir depuis des années la France, qui était en pointe dans de nombreux secteurs de l’activité humaine, détruite progressivement par des dirigeants médiocres ou corrompus qui ne croient pas en elle et en son destin universel, et ne voient d’avenir que dans la construction d’une Europe supranationale dissolvant les nations, leurs cultures et leurs souverainetés, soulève le cœur de ceux qui s’y refusent et comprennent qu’aucune opposition sérieuse ne peut émerger d’une technocratie surpuissante qui se protège pour conserver son pouvoir par la corruption de tout l’appareil politique.

Imposer à chaque fois la Présidente de la Commission de l’UE quand la Chine invite la France ou vient lui rendre visite est un affront fait à ce grand pays nous honorant de son intérêt et une nouvelle marque de l’abandon de la France au profit de l’entité apatride de Bruxelles, tête de pont sur le continent de Washington. 

Pour ajouter à l’infamie, le Président français et la Présidente allemande de la Commission ont parlé anglais au Président chinois dans la palais de l’Elysée !

Ces soumis à la gouvernance mondiale exécutent les plans diaboliques de destruction des atouts et des richesses multiples qui ont fait de la France, une des plus anciennes nations du monde, moteur central du monde gréco-latin- chrétien bâtisseur de la plus grande civilisation que le monde ait connue- d’après Malraux- berceau accueillant des artistes du monde entier et centre rayonnant de la pensée humaniste universelle, enfin, de nos jours encore grâce au Général de Gaulle, détentrice du feu nucléaire «  qui rend invulnérable », d’un siège permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU, et du plus grand domaine maritime mondial.

Pour les Etats-Unis, le retour de ce rôle singulier de la France serait une catastrophe : une Europe de nations souveraines coopérant entre elles et avec la Russie- un retour du projet gaulliste en quelque sorte- ruinerait leur domination du continent par le biais d’une UE soumise sous le parapluie nucléaire américain.

Pourtant nombreux sont-ils, sans doute majoritaires, qui revendiquent cet héritage, mais écrasés par un système oligarchique possédant financièrement les principaux médias et muselant leur parole.

Cette oligarchie financière basée à la City de Londres et à Wall Street de New York, a progressivement subjugué l’Europe de l’Ouest avec le plan Marshall de l’immédiat après-guerre, 

( voir l’excellent ouvrage de l’historienne Annie Lacroix-Riz : «  Les origines du Plan Marshall et «  La République des imposteurs » et « L’ami américain, Washington contre de Gaulle 1940-1970 » de l’historien Eric Branca, )

puis, après l’effondrement de l’Union Soviétique, l’ensemble du continent, dont elle contrôle désormais toutes les arcanes administratives, sociales, politiques, possède tous les médias qui n’informent plus mais diffusent la propagande visant à perpétuer cette domination. Toute la classe politique européenne est désormais soumise dans une obéissance servile à cette oligarchie qui s’enrichit de toutes sortes de trafics en faisant croire qu’elle lutte contre eux.

( voir à cet égard le livre de Jean-Francois Gayraud «  La mafia et La Maison Blanche » ainsi que « L’art de la guerre financière » et ses autres études qui documentent cette prédation mafieuse. Voir aussi Henri ROURE «  Dieu n’a pas béni l’Amérique » )

On voit des hommes brillants et cultivés trahir leurs convictions pour « faire carrière » et adopter les perversions morales que l’oligarchie promeut, ou, au minimum, s’en accommoder. Écartés par des complots mafieux sont ceux qui présentent des programmes patriotiques et proposent de remettre les choses à leur juste place.

La démocratie a été pervertie, ses tares fondatrices décrites par Tocqueville dans son observation de la jeune Constitution américaine, vers 1835, ayant subverti les systèmes politiques occidentaux. ( voir ci-dessous ). Il en résulte que seule une étincelle venue de l’extérieur sera susceptible de provoquer le coup de force qui remettra à leurs justes places les valeurs saines, sans doute de façon tragique.

Mais cette révolution européenne est inéluctable car elle est aussi «  un impératif catégorique »qui, tôt ou tard, rétablira les équilibres stratégiques logiques : l’Est et l’Ouest du vieux continent n’ont aucune raison de se menacer; l’Ukraine ne doit pas être la plate-forme anti-russe que l’Otan a constituée, provoquant l’intervention militaire russe devant le refus des négociations stratégiques demandées face à cette menace existentielle. La solution à la crise de Cuba en octobre 1962 par le respect des intérêts légitimes des deux blocs est l’exemple à suivre : la sagesse a évité la guerre et de nombreux morts. 

La destruction de l’œuvre du Mal qui imprègne toutes les sociétés occidentales ne peut se faire dans un processus électoral classique, biaisé avant même le scrutin, notamment par des sondages manipulés.

Nietzsche, qui annonçait à tous que sa pensée fulgurante ne serait pas comprise avant au moins cent ans, vers la fin de sa période productrice, à Siels-Maria en 1886, s’est interrogé avec insistance dans « Par delà le bien et le mal » sur :

Qui sera le maître de la terre ?

Et de passer en revue les Français épuisés par le socialisme, les Anglais, inintelligents, les Allemands, incapables. Il s’arrête un instant à vanter les avantages d’un métissage d’aristocrates prussiens et de femmes juives, mais il aurait plutôt confiance dans les possibilités non encore exploitées de la race russe .

Acceptons en l’augure : il se pourrait bien, en effet, que la chrétienté orthodoxe russe devienne le phare de la chrétienté globale, accomplissant par là les prédictions de Dostoeïvski – à peu près à la même époque -dénonçant l’attirance du Vatican pour « les idées du siècle », remettant à l’honneur les valeurs fondamentales qui fondent les civilisations, celles de la famille et de la dignité humaine.

Joint au respect des usages, de la tradition et des Anciens propre à la sagesse confucéenne chinoise, au sens de la transcendance chiite éprise de justice et en attente du Messie salvateur, ce corpus culturel et spirituel pourrait constituer le socle sur lequel la Russie, la Chine et l’Iran s’allieraient pour remettre de l’ordre dans les affaires du monde.

Chers amis Étrangers, il vous faut comprendre que la vraie France n’est pas celle des chaînes de télévision ni de ses représentations officielles, toutes entre les mains de l’oligarchie financière mafieuse.

Le peuple français a gardé son bon sens et ses racines culturelles et les manifeste sporadiquement dans des contestations corporatives indépendantes quand l’essentiel vital est menacé , car beaucoup des syndicats ont aussi partis liés avec le système mafieux; mais il a gardé le sens du destin commun, dans les villages et plus généralement en province.

Dans une bonne armée bien entraînée au combat il faut des chefs et des soldats liés par une confiance réciproque, chacun accomplissant sa tâche à sa place, comme il faut des ouvriers, des agriculteurs, des cadres et des dirigeants qui se portent un mutuel respect pour l’emporter sur les défis du progrès, dans la solidarité et la mise en commun des divers talents, chacun apportant sa pierre et son intéressement au succès de l’entreprise. En 1969, la classe capitaliste de l’époque, lassée des exigences du Général de Gaulle de souveraineté nationale, et surtout de participation des employés aux bénéfices de l’entreprise, l’a chassé du pouvoir.

Les différends mondiaux inévitables doivent se régler par la discussion et la diplomatie entre partenaires souverains respectueux.

La France et la Russie doivent naturellement coopérer, c’est un « impératif catégorique », au sens d’Emmanuel Kant, comme Chateaubriand et de Gaulle l’ont rappelé, quelles que soient les circonstances.

Dans le sillage de de Gaulle, la Chine et l’Iran doivent aussi être des partenaires privilégiés de la France, dans le respect des différences culturelles et dans l’intérêt mutuel. Une grande politique mondiale de la France en Europe, en Orient -Moyen et Extrême – doit s’appuyer sur les réalités géopolitiques. Notre héritage culturel au Liban et en Syrie, de même que nos possessions en Indo-Pacifique doivent nous imposer une coopération de bon voisinage avec la Russie, l’Iran et la Chine.

 Sans oublier de « marchemos la mano en la mano », « marchons la main dans la main » avec l’Amérique Latine. 

Colonel Alain Corvez 

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Blocages paysans : contre le paysanicide

Blocages paysans : contre le paysanicide

Blocage des paysans 2024
Blocage d’une autoroute par les paysans

Dans les pays d’Europe sous domination judéo-capitaliste avancée – France, Allemagne et Pays-Bas – le monde paysan a été presque entièrement liquidé depuis le début de l’Occupation américaine et de l’Épuration. Cette destruction de la paysannerie française aura été un phénomène composite. Ce fut un savant mélange d’exode rural, de mécanisation, de remembrement, de concentration des exploitations, de monoculture, d’endettement, de subventions, d’effondrement des prix, de jachères, de libéralisation du marché intérieur et de mondialisation des cours des denrées.

Ce fut encore l’invasion de la chimie, l’artificialisation des procédés de production pour passer de la paysannerie à l’industrie agricole et sa cohorte de nécrotechnologies: pesticides, fongicides, détergents, hormones de croissance, perturbateurs endocriniens, métaux lourds et cancérigènes. Ce furent encore la vente à perte, les marges arrières de la grande distribution, le pillage des intermédiaires et des courtiers, la destruction des récoltes (le fameux retrait) pour le maintien des prix, l’inflation normative et réglementaire, le totalitarisme des coopératives, le racket bancaire. Ce furent la PAC, les accords de libre-échange, la culture des subventions.

Ce fut la solitude de l’agriculteur, les enfants qui ne reprennent pas, le vieillissement de la profession : plus de la moitié sont âgés de 50 ans ou plus1.

Le suicide souvent, au bout du chemin, la mort toujours…

Lorsque j’étais adolescent, la France comptait encore 2% d’agriculteurs, soit 1 200 000. Ils ne sont plus aujourd’hui que 400 000 pour nourrir un pays de soixante-dix millions de Français et d’étrangers. L’artificialisation, la mécanisation, l’industrialisation par les “apports” de la chimie expliquent en partie cette baisse. Mais cette approche descriptive et fataliste est en réalité une entreprise de naturalisation de phénomènes qui n’avaient rien d’inéluctables. Tous ces phénomènes conjugués qui conduisent à la destruction progressive de la paysannerie française furent les résultats prévisibles de politiques publiques constantes.

L’habileté de ces manœuvres qui s’étendent sur un temps très long ne peut faire oublier que ce fut d’abord une intention. Il serait temps que les Français et plus largement les Européens commencent à se demander “Qui” les veut morts…

L’Allemagne dernière chance de la France.

Ce n’est pas le moindre des paradoxes que sous la plume d’un vieux militant d’Action Française on en vint à lire que l’Allemagne est peut-être la dernière chance de la France. En effet, c’est de là, à la suite des premières secousses aux Pays-Bas, qu’est né le mouvement agricole qui enflamme toute l’Europe, de l’Espagne à la Pologne. Souhaitons que ces révoltes s’élargissent à d’autres secteurs professionnels : camionneurs, artisans, taxis, etc.

Ce mouvement pourrait bien devenir ce qu’auraient dû être les Gilets Jaunes. Un immense mouvement d’insurrection nationale et populaire devant les destructions continues commises par les oligarchies prédatrices, satellisées autour du Judaïsme politique, noyau nucléaire du pouvoir de l’étranger en France.

L’oligarchie judéoforme, avec ses loges, ses clubs, ses réseaux de sodomites – nouvel État confédéré tout puissant – ne hait rien de plus que le monde rural, avec ses accents, ses patois, ses bourrées…

C’est eux qui après avoir tué la paysannerie, massacrent la ruralité, en poussant les entrepreneurs agro-industriels au suicide. Il s’en tue deux par jour dans ce pays de Cocagne.

Guerre en Ukraine et crise agricole

La guerre de l’Otan contre la Russie est l’une des causes de cette énième crise du monde agricole. Le renchérissement de l’énergie et des combustibles a certes été décidé dans le cadre des politiques pseudo environnementales et malthusiennes de l’Occupation à Bruxelles comme à Davos, mais il est aussi conséquent à la flambée du prix du gaz qui sert d’indice aux factures du marché énergétique européen.

L’importation de denrées venues d’Ukraine en soutien au régime de faillite et de corruption de la Kiev de l’Otan a également effondré les cours de la volaille par exemple. Ce sont 230 000 tonnes de volailles ukrainienne qui ont été importé dans l’Union européenne cette année soit 100% de plus qu’il y a deux ans.

Le chaos s’étend à tous les champs : militaire, diplomatique, économique, énergétique, agricole.

Cette guerre touche toute l’Europe mais elle vise d’abord et avant tout l’Allemagne.

Son secteur industriel fut également ciblé par l’attaque terroriste sur les gazoducs NordStream 1 et 2. Biden avait annoncé à mots à peine voilé que pour séparer l’Allemagne et la Russie qui ont fusionné leurs économies durant les 25 dernières années, ce type d’opérations était au programme.

Les agriculteurs Allemands ont donc été les premiers touchés. C’est au tour aujourd’hui des Français.

Mouvement en péril

Le volcan agricole s’est réveillé. Il sera difficile désormais de faire que les coulées de laves ne sortent pas de leur lit.

Pourtant plusieurs périls menacent : le tempérament gaulois de nos agriculteurs qui risquent de se diviser sur des contradictions internes au monde agricole.

Les éleveurs n’ont pas exactement les mêmes intérêts ni les mêmes revendications que les céréaliers et ainsi de suite.

Le matérialisme des Français, avilis par 230 ans de révolution et de république, 70 ans de consumérisme et d’irréligion.

Pour peu que le gouvernement mène bien ses négociations en concédant des avantages matériels, beaucoup de ces blaireaux rentreront chez eux boulotter les crédits fiscaux concédés par un comitatus aux abois. Le moindre des périls d’un tel mouvement est son impolitisme et son absence de chefs formés et porteurs des idées claires du nationalisme intégral.

C’est là que nous avons un rôle à jouer en infusant le nationalisme intelligent dans les milieux agricoles, mais aussi chez les pêcheurs, les viticulteurs, dans les mouvements culturels localistes et autonomistes, du Béarn à l’Alsace, de Corse à la Bretagne.

Nationalistes, soyons comme le levain dans la pâte, allons sur les points de blocages et propageons la saine doctrine, nommons et désignons l’ennemi et ses complices après avoir fait sauté un bouchon, pour célébrer ces retrouvailles de la France avec elle-même. Et ne perdons pas de vue que rien ne se fait en quelques jours et que tous nos actes au service du Bien commun s’additionnent.

Nous aurons ainsi, un jour pas si lointain, du vin aux vignes.

Sébastien Kerrero (Monsieur K)

  1. Insee Focus n 212, paru le 23/10/2020. Les agriculteurs : de moins en moins nombreux et de plus en plus d’hommes. ↩︎
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4 septembre 2020 : Pierre Sidos ? Présent !

4 septembre 2020 : Pierre Sidos ? Présent !

Le 4 septembre 2020 nous quittait Pierre Sidos, au terme d’une longue vie, notamment militante, au service de la France et inscrite dans la voie nationaliste. Nous livrons l’hommage de Jean-Pierre PAPADACCI publié dans la livraison de RIVAROL (n°3437) du 9 septembre 2020.

C’ÉTAIT UN CHEF, UN MILITANT ET UN FRANÇAIS SANS TACHE

Il s’appelait Pierre Sidos et, autour de ce Pierre, se bâtit, à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, le jeune nationalisme révolutionnaire français. En effet Pierre Sidos fut l’inventeur et le créateur du Mouvement « Jeune Nation » qui contribua, par son action, à mettre à bas la république quatrième du nom. Pierre Sidos avait de qui tenir : il était membre d’une vieille famille française qui s’était consacrée au service de la France. Son frère Jean était mort au combat, en 1940, dans les rangs d’un régiment de tirailleurs sénégalais, son père, officier, ancien combattant de Verdun avait été assassiné en 1946 par les épurateurs gaullo-communistes, son jeune frère Henri, parachutiste colonial, ancien combattant d’Indochine, était tombé en Algérie en 1957. Les épreuves subies à la fin de la guerre, son internement au camp du Struthof, sa condamnation, puis l’exécution de son père, avaient renforcé ses convictions et sa volonté de liquider la gueuse.

Dès sa création le Mouvement Jeune Nation se fit remarquer par la formation de ses militants, éduqués dans une opposition radicale au régime républicain, par des manifestations de propagande pour défendre l’Empire colonial Français mais aussi par des actions musclées contre les ennemis de la Patrie et particulièrement les communistes. Jacques Sidos s’illustra en attaquant une camionnette de l’Humanité et en détruisant les 25 000 journaux qu’elle transportait. Dès le début des événements d’Algérie, le mouvement recruta et forma dans les grandes villes, Alger et Oran, des militants révolutionnaires qui furent les catalyseurs du mouvement populaire du 13 mai 1958. Le dernier président du conseil, Pierre Pfimlin, conscient du rôle joué par Jeune Nation, se vengea en signant la dissolution du mouvement le 15 mai 1958. La naïveté des nationaux et des chefs militaires permit à De Gaulle Charles de canaliser la révolte populaire patriotique pour créer une cinquième république lui accordant les pleins pouvoirs pour liquider l’Algérie. Il s’empressa, à son tour, de faire dissoudre le mouvement qui s’était reconstitué sous le nom de « Parti nationaliste ».

L’opposition résolue des nationalistes à la politique de trahison gaulliste se perpétua dès lors dans la clandestinité. Jeune Nation fut donc, bien avant l’OAS, le premier mouvement clandestin luttant contre l’abandon de l’Algérie. Pierre Sidos créa aussi en 1960 la FEN, Fédération des étudiants nationalistes, qui regroupait dans un cadre légal les jeunes partisans de l’Algérie Française. Il mobilisa les militants et les moyens du Mouvement contre le bradeur d’empire et fut un rouage essentiel de l’attentat du Petit-Clamart. Le destin épargna De gaulle Charles et Pierre se retrouva dans les geôles de la Ve République. Dès sa sortie de prison, il reprit le combat malgré la scission engendrée par Dominique Venner qui prétendait inventer un nouveau nationalisme à base de réalisme biologique, de paganisme et d’européisme. Pierre Sidos inspira et soutint alors le mouvement Occident qui adopta le style et les méthodes de Jeune Nation.

Jamais abattu, il continua « la longue marche » du nationalisme français en créant la revue « Le Soleil » et en regroupant, en 1968, les Français encore dignes de ce nom, dans un nouveau Mouvement intitulé «L’Œuvre française ».

UN CHEF ET UN MILITANT

Pierre Sidos donna à tous ceux, qui eurent l’honneur d’œuvrer à ses côtés, l’exemple d’un chef et d’un militant, il était le chef car il était d’abord le premier des militants. Il consacrait son temps, son énergie et son argent à la défense de la France et ne se reposait jamais. Il se comportait comme s’il était membre d’un ordre religieux ou militaire. Il nous apprit que le culte de la Patrie se pratique, à chaque instant seul ou en nombre et surtout qu’il ne faut jamais désespérer de la France.

Il resta toujours fidèle au Nationalisme français et eut à cœur de transmettre l’enseignement qu’il avait reçu de ses maîtres. « Je considère que j’ai toujours défendu les mêmes idées depuis ma tendre jeunesse. En quatre-vingts ans, je n’ai guère varié. » En tant que Chef, il imagina, créa ou recréa des structures politiques de combat au service de son idéal et passa sa vie à former des militants. Il recherchait l’excellence dans tout ce qu’il faisait car il savait bien qu’un nationaliste français doit être exemplaire dans sa vie, dans son travail, dans sa famille, pour être crédible. Il pensait et agissait français en toute chose.

Cet homme qui avait lancé l’emblème de la croix celtique, qui avait créé « Jeune Nation », mouvement politique devenu légendaire, ne se reposa jamais sur ses lauriers, il milita jusqu’aux derniers jours de sa vie. Il était simple, modeste, toujours courtois et chaleureux. Il n’écrivit jamais de mémoire, comme le font ces chefaillons nationaux et démocrates toujours imbus de leur personne, car il estimait qu’il n’avait fait que son devoir de Français. Tout comme ses grands anciens Bucard, Darnand, Doriot, Pierre Sidos méritait bien ce beau titre de chef.

LE MESSAGE DE PIERRE SIDOS

Pierre Sidos nous a quittés mais le combat pour la pérennité de la France continue. Toute sa vie, il nous a montré, comme le disait son vieux maître Edouard Drumont, « que nul n’a droit à sa peau qui ne la défende » et il nous a appris, comme le disait Bernanos, « que l’espérance, c’est le désespoir surmonté ». Nous ne l’oublierons pas et nous tenons à transmettre son enseignement en rappelant ces quelques phrases emblématiques tirées de ses écrits :

« Les institutions d’une grande nation ne doivent en aucun cas être le résultat hasardeux d’une loterie électorale »

« Ce ne sont pas les électeurs ni les élus qui sauveront la France, il faut une RÉVOLUTION ».

« Assez de boue, assez d’abandons, assez de discours, assez de marchés, assez de cuisine électorale ».

« Nous voulons un État nouveau, à la fois autoritaire et populaire, national et social »…

« De même qu’il existe une séparation de l’Église et de l’État, nous demandons la séparation de la synagogue et de l’État, des loges et de l’État, des banques et de l’État »…

« La croix celtique est la représentation de notre volonté d’unir le très lointain passé de notre peuple à l’espérance d’un avenir plus grand ».

Pierre Sidos repose désormais dans notre panthéon idéal aux cotés des héros et des saints qui ont fait, protégé et défendu notre vieux pays. Si je pouvais choisir son épitaphe, j’écrirais simplement : « Personne n’a plus aimé et mieux servi la France ».

Jean-Pierre Papadacci

Source : Rédaction Jeune Nation 

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Dissolution de civitas

Dissolution de civitas

Toute politique inclut la reconnaissance d’un ennemi, la République ne l’a jamais oublié et ne cesse de le désigner : la France. Oui, la République continue de combattre avec toute sa rage idéologique les Français qui ne se renient pas et qui osent crier, à temps et à contre-temps, les vérités qui déragent. 

La Gueuse entend cette fois-ci dissoudre le mouvement CIVITAS. Toute la clique politique s’est soudainement mise à hurler à l’abjection : de Mélenchon à la très inspirée Edwige Diaz du RN, en passant par Mathilde Panot, le communautaire Gilles-William Goldnadel ou encore le président du sacro-saint B’nai B’rith France Philippe Meyer. Tous s’inclinent. 

Quant à nous, militants d’AF, nous disons que face à l’adversité, il faut savoir resserrer les rangs et laisser de côtés les divergences, toujours minimes quand notre pays est sur le point de disparaître. Compromis nationaliste, ici et maintenant !
La meute qui hurle et qui souhaite dévorer le troupeau est toujours la même. Ne l’oublions jamais. Cette leçon doit être apprise par tous les Français qui placent l’intérêt national au dessus de tout.

L’Action Française manifeste son soutien et son amitié au mouvement CIVITAS et à son président Alain Escada. Quand le nationalisme avance, la République se crispe. Ils peuvent bien dissoudre des organisations, ils ne pourront rien contre l’état d’esprit de ceux qui sont les derniers remparts de la Cité.

A bas la République, vive le Roi !

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Grand Remplacement : faire face à l’invasion migratoire

Grand Remplacement : faire face à l’invasion migratoire

Grand Remplacement : la position de Monsieur K et de l'Action française

La première menace qui pèse sur les Européens ethniques d’Amérique du Nord, d’Océanie, d’Afrique australe et d’Europe est démographique. Cette menace est celle du Grand Remplacement d’une part, et la Grande Disparition de l’autre. Ces deux phénomènes s’additionnent et se conjuguent. La première chose à faire est donc de soutenir l’effort de reproduction des Européens ethniques.

La famille, premier rempart contre le grand remplacement.

Vous pouvez y contribuer directement par la fondation d’un foyer homogène, fécond, généreux, durable et chrétien. Si vous avez déjà des enfants et que votre santé le permet, faites-en encore un cette année. Faites un enfant sans compter à la dépense ou penser à l’inconfort. Sans considérer les enfants comme des soldats, nous devons lancer et participer à une grande vague démographique comparable au Baby Boom d’après-guerre.

Si vous êtes inféconds, donnez un foyer à des enfants européens orphelins, des orphelins de guerre, par exemple.  Si vous ne pouvez ni enfanter, ni adopter, créez des institutions qui aideront ceux qui le peuvent à accueillir la vie : réseau de collecte et de distribution de matériel de puériculture pour les jeunes foyers, aide financière, bénévolat dans les structures d’aide aux mères en détresse. En ces domaines, ni les besoins, ni les idées ne manquent.

Que faire à un niveau individuel contre l’immigration en France ?

Devenez quelqu’un

Devenez quelqu’un. Devenez référent d’un sujet qui vous passionne : énergie, relations hommes-femmes, santé au naturel, communication électronique, self-défense, cuisine d’antan… Devenez influent, devenez une référence dans votre domaine d’intervention et intervenez !

Engagez-vous

Devenez président d’association, délégué des parents d’élèves, délégué syndical, responsable local pour un réseau résilient, responsable de section d’un réseau dissident. Devenez chef d’entreprise, élu prud’homal, adjoint à la jeunesse d’une petite commune. Devenez adjoint au Maire, devenez maire, à tout le moins, soyez candidat. Devenez quelqu’un et agissez en vue du Bien commun. Ne laissez jamais passer une occasion de bien faire et ne pensez pas à ce que vous pourriez perdre si on vous découvrait.

Soutenez les bâtisseurs

Soutenez les bâtisseurs, devenez un bâtisseur : écoles, fermes agro-écologiques, organes de formations, entreprises intentionnelles, éditeurs, libraires, églises et chapelles, médias, journaux et revues, organisations de jeunesse, artisans, réseaux de distribution alternatifs… Soutenez les bâtisseurs financièrement et en allant les voir aux évènements qu’ils organisent.

Retirez-vous

Retirez-vous, boycottez, changez de banque, réduisez vos feuilles d’impôts, désaffiliez-vous, désabonnez-vous de Canal+, de Netflix, de votre carte ciné. Arrêtez de payer, de donner, de nourrir la Bête. Commencez par casser votre télévision ou ce qui en tient lieu.

Pour militer, vous pouvez vous procurer notre affiche contre le grand remplacement sur la boutique de l’Action Française.

Comment s’organiser collectivement face au grand remplacement.

Nommez l’ennemi

Nommez l’ennemi. L’ennemi, c’est le Judaïsme politique et ses satellites: Otan, LGBTQIM+. C’est lui qui a travers ses médias veut faire croire à une prétendue théorie du grand remplacement qui serait le fruit de la pensée malade d’un Renaud Camus ou d’un Zemmour. Pourtant, l’immigration n’a jamais amené autant de délinquance en France. Une ville autrefois agréable comme Marseille est par exemple aujourd’hui en proie à une véritable guerre des gangs.

Organisez-vous localement et hiérarchiquement

Organisez les groupes localement. Faites fusionner les doublons ou pratiquez collectivement les doubles, triples adhésions. Éloignez les nuisibles, pas les radicaux.  Hiérarchisez les collectifs locaux : donnez leur des organes de fonctionnement et des chefs.

Des chefs

Préférez les équipes aux individualités toujours faillibles. Ayez des objectifs chiffrés, réalistes, ambitieux et atteignables. Monter une candidature pour les élections municipales est, par exemple, un objectif modeste, atteignable, mesurable et réaliste !

L’Objectif du travail collectif est la constitution d’une force réfractaire, cohérente et cohésive en mesure de reprendre des pouvoirs, puis LE pouvoir des mains de l’Oligarchie.

L’objectif sublime est la prise du pouvoir institutionnel afin de mettre un terme définitif à la domination oligarchique et à la tyrannie de l’Argent et de le remplacer par des institutions aristocratiques et populaires qui rendront tout retour oligarchique impossible. La première étape de la Reconquête pourrait bien être les élections municipales de 2026.

Sebastien Kererro (Monsieur K)

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