L’attaque d’Annecy, une fable moderne

L’attaque d’Annecy, une fable moderne

Jeudi 9 juin 2023 au matin, un « réfugié Syrien », un « migrant », « une chance pour la France », en réalité un immigré clandestin demandant frauduleusement à jouir d’un droit d’asile devenu fou, un remplaçant, un soldat de la guerre d’occupation et de terreur menée à la France et à l’Europe à frappé comme la foudre.
 
Il a frappé d’un couteau des assistantes maternelles, il a frappé des enfants en bas âge dans leurs poussettes. Il a frappé les imaginations jetant l’effroi dans la foule hébétée, glaçant les masses par la terreur d’une menace pouvant s’abattre sur tous – jusqu’aux bébés – dans les recoins les plus calmes et les plus sûrs du territoire, comme un square d’enfants d’Annecy.
 
Cette Attaque d’Annecy, puisqu’il faut lui donner le nom que l’histoire retiendra pour marquer cette « première » qui ne manquera pas de reproduire, est une fable moderne. Cette histoire ne manque pas d’incohérences comme souvent dans ces attaques sidérantes, de Nice au Bataclan, des moines de Tibérine à Charlie Hebdo, d’Abdelhakim Dekhar à Salah Abdeslam, du commandant Beltrame à Samuel Paty.
En ce sens cette histoire est fabuleuse, elle fabule, elle affabule. L’assaillant qui s’est déclaré chrétien, aurait revendiqué l’attaque au nom de Jésus et aurait été trouvé en possession d’une bible. Ce sont en tout cas des éléments produits par les médias du mensonge de masse. 
 
Cette Attaque relève du registre de la fable car c’est un résumé exemplaire de contraction, une compression de l’époque.
L’auteur de cet acte inimaginable serait un réfugié Syrien qui aurait passé presqu’une décennie en Suède où il se serait marié, avant de se voir refuser le statut de réfugié, avant de tenter de l’obtenir en France… et d’y essuyer deux refus. 
Cette banale histoire de tourisme du statut de réfugié politique avec tous ces avantages en nature et en numéraire nous parle des choix catastrophiques pris par les oligarchies cosmopolites de France et de Suède ayant conduit ces deux pays au fond du gouffre migratoire où ils s’abîment.
Cette affaire est un fable en elle-même, les éléments de la dramaturgie étant proprement incroyables, fabuleux lorsqu’on veut bien les examiner à tête reposée. Nous ne contestons pas leur réalité, encore que la mise en scène plus ou moins complexe soit toujours possible, mais nous voudrions attirer l’attention du lecteur sur la façon dont cette histoire est narrée et comment elle s’insère dans le gouvernement par le chaos. 
Le régime du ferichisme de la marchandise spectaculaire que sont les démocratures juives ne veulent pas être jugées sur leurs résultats mais sur leurs ennemis.
C’est pourquoi, si l’horreur médiatique est à son comble, et quelques soient les mensonges ou leurs usages, il est utile de rappeler quelques faits généraux que la sidération terroriste cherche à sublimer : 
Pour compenser la baisse tendancielle du taux de profit, les oligarchies qui administrent la dette faramineuse de l’économie de la fausse monnaie importe massivement des ressortissants du tiers monde ayant traversé les traumatismes de la guerre terroriste des organisations islamistes takfiri pilotées sous faux drapeau par l’Otan afin de tirer les salaires et les coûts à la baisse. Il est inévitable qu’en important des esclaves atteints de syndromes post traumatiques, on devienne le tiers monde atteint de syndrome post traumatique. 
Il n’y a donc pas lieu d’être surpris ou ému. Ce qui était prévisible finit par se produire.
Cette Attaque n’est que la cristallisation de tout ce qui ne tourne pas rond dans ce pays failli qui fut naguère la France, maîtresse des armes, des arts et des lois. Cela fait plus de 120 ans que l’Action française averti des conséquences d’une mauvaise politique, du régime de l’Étranger, du règne de l’Ennemi. 
Ne vous épouvantez pas, ne soyez point au comble de l’horreur, ne perdez pas vos moyens. Cette Attaque n’a rien de surprenant. A faire entrer par paquets de mille des takfiri des zones de guerre contrôlées par l’armée turque de l’Otan, il fallait s’attendre à ce que les horreurs qui endeuillent la Syrie depuis 10 ans s’en vinssent sur nos rivages
 
Quelles solutions me direz-vous ? Remigrer tout ce beau monde, arrêter les guerres par proxy de l’Otan, mettre fin au laxisme en toute matière, remettre l’église au centre du village… mais avant, reprendre le pouvoir des mains des oligarchies génocidaires en abattant leur République du gouvernement par la terreur.
Car ne vous y trompez pas : ces attaques sont des actes de gouvernement. Je ne dis pas des actes du gouvernement. De gouvernement. Une fois encore, le Reichtag brûle.
Sébastien de Kerrero 
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ANNECY

ANNECY

Annecy, un grain de plus ajouté au chapelet des massacres commis par l’étranger sur le sol national, un immigré syrien poignarde avec acharnement des enfants.

N’écoutons pas, n’écoutons plus les lâches et les tièdes qui vous parleront du silence et du recueillement nécessaires en de telles circonstances, n’écoutons plus le camp des défaitistes qui voudra éviter les réactions à chaud et ce qu’il nomme “polémiques”. N’écoutons plus ces hordes d’exécrables complices qui essayent d’éteindre le brasier de la juste indignation et de la saine révolte qui montent !
Faudra-t-il donc attendre le génocide total de tout notre peuple pour que ceux qui sont censés nous protéger réagissent ? Ne le croyez pas ! Il n’en feront jamais rien, car ceux qui nous gouvernent tiennent le bras de ceux qui égorgent. L’étranger n’est jamais que le soldat inconscient de forces anti-françaises que nous ne connaissons que trop.

L’étranger règne en République parce que de puissantes coteries le veulent, le désirent et le permettent.

Français, vous êtes seuls, absolument seuls, face à toutes les menaces qui vous submergent car aucun État ne vous protégera des vols, des viols et des meurtres que vous subirez encore et encore en une longue et sinistre litanie. L’Etat a trahi, la République a empoisonné l’eau du puit et ses représentants crachent sur les victimes.

L’Action française combattra jusqu’à la fin de toutes ses forces pour la restauration nationale et pour le peuple français. Qu’importe les coups, qu’importe les ruines, nous devons nous dresser violemment contre les ennemis de la Nation.
Notre force est d’avoir raison, notre espérance viendra de notre capacité à éloigner loin de nous les mirages des fausses doctrines. Une de celles-ci consiste à croire que la démocratie chassera les brigands qui nous gouvernent, une autre veut nous faire croire que la solution sera pacifique. Il n’en est rien.

Nous mènerons ce combat, mais celui-ci ne se fera pas sans vous, sans votre réaction violente et totale contre tous les ennemis de la nation, contre toute la clique de l’anti-France qui vous assassine. Menons ce combat, dussions-nous sortir les couteaux de cuisine.

Hauts les coeurs !

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Non, le cannabis n’est pas une drogue “ douce ” !

Non, le cannabis n’est pas une drogue “ douce ” !

Qui de nous n’a pas entendu, un jour ou l’autre, cette réflexion : “ Bah, fumer un pétard, se faire un p’tit joint, pas de quoi en faire une histoire… ” C’est ce que pensent aussi, ceux qui proposent de dépénaliser cette merde, genre chanvre avec vue…

Eh bien, non, le cannabis n’est pas, selon une formule tragiquement oxymorique, une drogue “ douce ” ! Même si sa consommation ne conduit pas forcément aux drogues “ dures ”, il cause des ravages irréversibles. Et d’abord chez les adolescents qui, selon les statistiques, sont les premiers accros à la fumette.

Alors, que ce sont les jeunes qui en fument le plus, des études montrent que le cannabis perturbe la maturation du cerveau, au risque de troubles mentaux, émergeant dix ou vingt ans plus tard ! De quoi en finir avec l’idée d’une drogue douce… 

Fumer du hasch quand on est ado, induirait trois types de troubles mentaux à l’âge adulte :

  1. Schizophrénie. Les jeunes de 11 à 24 ans ayant fumé régulièrement du cannabis pendant plus de trois ans auraient un risque deux fois plus élevé, que les non-fumeurs, de présenter des symptômes psychotiques, dix ans plus tard.
  2. Dépression. Les jeunes fumeurs de cannabis ont un risque accru de dépression à l’âge adulte. Pour ceux qui ont commencé, avant 15 ans, ce risque serait deux fois supérieur
  3. Baisse de QI. Les adultes, dépendants au cannabis depuis longtemps, perdent plus de points de QI (quand ils ont commencé avant 18 ans).

Bref, plus on a commencé jeune, plus les dégâts sont impressionnants. Assez récemment, des études scientifiques (notamment à l’université Duke aux Etats-Unis) ont tiré un bilan effrayant de tests neurologiques poussés. Neurotoxicologue, à l’université d’Utrecht, aux Pays-Bas, Raymond Niesink explique : “ Une fois que le cerveau s’est développé dans une mauvaise direction, on ne peut pas totalement revenir en arrière. ” Et encore Daniela Parolaro, pharmacologiste à l’université de l’Insubrie : “ Le cannabis perturberait la maturation des connexions neuronales qui se produisent à l’adolescence. ”

Logiquement, on peut s’attendre dans les très prochaines années à une vague sans précédent de cas de schizophrénie chez les jeunes adultes. Rappelons que le bon fonctionnement des neurones à l’âge adulte, est essentiel.

Face à de tels ravages, les chantres du chanvre esquivent le problème. Que leur faut-il de plus ? Et notamment en France où les accidents de la route, mortels, provoqués par les consommateurs de cannabis, se comptent désormais par centaines.

On a longtemps voulu faire croire qu’en quelques heures les effets du hasch se dissipent. Faux : des années après, même si on a arrêté de tirer sur des joints, le cerveau en garde la trace. Les chiffres font peur. En France, un jeune de 17 ans sur quatre, consomme du cannabis au moins une fois par mois ; un sur quinze plus de dix fois. Doit-on continuer de permettre à des irresponsables de se faire les ambassadeurs d’une telle saloperie ?

Alain Sanders

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Louis Salleron, Artisan du bien commun

Louis Salleron, Artisan du bien commun

Louis Salleron, militant Action Française

Louis Salleron. Artisan du bien commun

Soeur Ambroise-Dominique Salleron

dominicaine enseignante à Fanjeaux 

 

On peut vraiment dire que Jeanne d’Arc a porté à son point de perfection absolue, la notion de citoyenneté dans l’Église. Moyennant quoi, elle fut brûlée comme schismatique, hérétique et relapse. Moyennant quoi, peu après, elle fut réhabilitée. Moyennant quoi, beaucoup plus tard, elle fut canonisée. Nous ne risquons rien à la prendre pour modèle” Louis Salleron (p. 33). 

 

Certaines biographies sonnent à leur publication, comme une volée de cloches au printemps en pleine campagne, il semble que rien ne puisse venir troubler la douce quiétude dans laquelle l’on se trouve, jusqu’à l’instant où celles-ci résonnent et où nous exultons au merveilleux qu’elles produisent. C’est cet effet que nous ressentîmes quand nous sûmes que la soeurAmbroise-Dominique Salleron venait de commettre un livre consacré à Louis Salleron nommé Louis Salleron. Artisan du bien commun (paru cette année aux éditions Via Romana).  Nous ne pouvions douter un seul instant de la qualité de ce travail, puisque nous avions déjà été particulièrement enchanté à la lecture de son précédent livre Dom Aubourg, un moine au cœur du monde. Ces deux livres, comparables, tant par les sujets traités, que par la méthodologie employée, nous ont séduit, à la fois par leur qualité littéraire (le style est agréable et sans lourdeur, tout en étant académique), que par leur qualité historique. En effet, la principale force de ces deux biographies est qu’elles ne sont nullement paresseuses, c’est-à-dire qu’elles ne tombent pas dans les deux écueils classiques du genre ; à savoir que les sources consultées, tout en étant nombreuses et particulièrement bien choisies, ne noient pas les lignes générales de la pensée et de la vie du sujetdans le particularisme et dans l’anecdotique. A contrario, l’auteur ne se détache jamais de ses sources pour peindre à grands traits une vie non incarnée, dans des matériaux vite oubliés. La vie et la pensée de Louis Salleron sont induites des sources, autrement dit, ni enfermées dans celles-ci, ni détachées d’elles.

Nous le disons : heureux ceux qui exhument des ténèbres de l’oubli de telles figures salvatrices, pour notre temps perdu et déboussolé ! Mais, revenons-en à Louis Salleron. Peu connaissent encore son nom… et pourtant ! Il fut partout en son temps et nombreux, furent ses combats pour le bien commun au cours de sa longue vie (1905 – quelle date ! 1992). Lisons avec attention le résumé de ce livre : 

 

Penseur majeur du corporatisme et du syndicalisme, de l’économie politique et du catholicisme au XXe siècle, Louis Salleron (1905-1992) a voué sa vie au service du bien commun.

  Après l’avoir fréquenté durant son enfance, sa petite-fille a lu, outre sa correspondance, ses ouvrages et articles, publiés notamment dans » Fédération », qu’il dirige, « Itinéraires » qu’il fonde avec Jean Madiran, « Carrefour » dont il est la cheville ouvrière ou encore ceux de « La Pensée catholique » ou du quotidien « l’Aurore ». Elle offre ici, une étude minutieuse de l’œuvre immense de son grand-père, injustement plongée au purgatoire des grands intellectuels.

  Que Louis Salleron ait traité d’agriculture et de corporation, dès sa thèse de doctorat, qu’il se soit penché sur l’équilibre des rapports sociaux entre patrons et salariés ou ouvriers, au sein de l’entreprise, qu’il ait dispensé des cours d’économie politique à l’Institut catholique de Paris, inspirés par la Doctrine sociale de l’Église, ou qu’il se soit intéressé au sort de la France et de l’Europe, jamais il ne se départit d’un sens aigu du réel, étranger aux idéologies totalitaires ou pseudo progressistes, fossoyeuses de tout ordre naturel et surnaturel. Témoin des bouleversements liturgiques et pastoraux de l’après-Concile, il entreprend une résistance tout à la fois patiente et résolue, tant contre les hérésies que contre l’esprit de chapelle au sein du catholicisme.

  Père de douze enfants dont trois prêtres, Louis Salleron a le privilège d’avoir une épouse d’élite à ses côtés, toute d’intelligence, de bon sens et de discrétion. Aimant la vie, convive aux traits d’esprit réputés, il s’entoure de relations ou d’amis d’envergure, avec lesquels il correspond. Parmi eux : Georges Bernanos, Mgr Jean Rupp, Dom Gaston Aubourg, Gustave Thibon, Marcel De Corte, le général Weygand, le colonel Rémy, le révérend père Bruckberger, Mgr Marcel Lefebvre, Henri Rambaud ou l’amiral Paul Auphan. L’on découvre à travers sa vie, un cœur de poète, pétri d’humour et d’humanité, en particulier lorsqu’il fustige l’acharnement des clercs ou des profanes à détruire notre civilisation.”

 

Ne pouvant, dans le cadre de cette recension, analyser l’entièreté de cet ouvrage, nous voudrions vous en livrer quelques points qui, nous l’espérons, vous donneront envie de vous procurer ce livre. 

Le second chapitre de ce livre est titré : Louis Salleron, l’Action française et Charles MaurrasSoeur Ambroise-Dominique nous rappelle que s’il baigna très tôt, à Stanislas, dans un milieu où l’Action française était à l’honneur, il ne fréquenta réellement la pensée du maître de Martigues,qu’encouragé par dom Aubourg et Solesmes – beaucoup de catholiques vinrent ainsi à s’intéresser à l’Action française grâce au dynamisme de cette abbaye. Pour dom Aubourg, si la pensée de Maurras possède des lacunes – c’est-à-dire qu’elle ne possède pas de métaphysique -, elle est, dans son domaine propre qu’est celui des affaires de la cité, un puissant antidote contre le poison moderne. En tant que catholique, il faut prendre le meilleur de Maurras et ajouter ce qui manque ! C’est fort de ce constat que Louis Salleron commença sa pérégrination, en compagnie de notre mouvement politique, pérégrination qui connut bien des turbulences ! A l’instar de bien des catholiques, Louis Salleron fut touché de plein fouet par la crise morale qui s’imposa à lui lors de la condamnation de l’Action française en 1926. Que faire alors ? Après avoir demandé conseil, sa réaction apparaît sous la forme d’une magnifique lettre de fidélité à Charles Maurras, faite au nom des étudiants d’Action française, de l’institut catholique de Paris. Nous ne résistons pas au plaisir de vous en livrer les dernières lignes : “Le régime républicain vient de donner une preuve nouvelle – s’il en était besoin – de sa nocivité en divisant encore un peu plus les Français. La paix religieuse ne sera rétablie que par la restauration de notre monarchie traditionnelle, protectrice des justes libertés. Plus que jamais nous sommes à vos côtés, pour mener rapidement à bien, cette œuvre de salut public” (p. 41). Louis Salleron fut alors libre de défendre les positions de l’Action française et de combattre à ses côtés sur bien des sujets ; à ce propos, les lignes écrites sur le politique d’abord ou sur le romantisme sont particulièrement justes. Finissons par ces quelques phrases, qu’il écrivit en 1961, à propos de Maurras, à Gustave Thibon : “Il est le héros.le citoyen. Ce que j’admire peut-être le plus dans toute son oeuvre, c’est sa lettre à Schrameck,, là, vraiment, il égale, dépasse Démosthène ; cest un Grec, un Romain, un Maure perdu dans le XXe siècle” (p. 48). 

Le quatrième chapitre fera probablement grincer quelques dents : Louis Salleron et la pensée de Jacques Maritain. Pourquoi ? Que la pensée maurrassienne ne soit plus audible,au sein de notre société est une évidence, mais il est tout aussi évident que la plupart des personnes qui osent encore se prétendre d’Action française, le font en se cachant derrière quelques figures, plus acceptables en société, que celle du maître de Martigues, à savoir la figure de Boutang ou encore celle de Maritain. Louis Salleron ne cessera jamais de vouloir corriger les erreurs de Jacques Maritain et les lignes qu’il écrivit, méritent d’être méditées. La condamnation de 1926 provoqua un revirement chez Maritain, il quitte la philosophie du réel et de l’ordre, les plans se brouillent, s’obscurcissent et le mènent au personnalisme. Sa pensée mène au désordre, à l’an-archie ! S’il reste chrétien, il quitte, pour Louis Salleron, le camp du thomisme. Pourquoi ce revirement ? “le malheur de Maritain est de s’être laissé entourer par la petite tourbe démocratico-chrétienne” (p.70). Louis Salleron analysera l’évolution de Maritain et en cherchera les causes, mais sa recherche sera toujours honnête et rendra hommage à ce qui doit l’être chez lui, tout en combattant ce qui doit être combattu. A ce propos, il n’est pas inintéressant de souligner le parallèle qui fut fait entre le marxisme et la pensée de Maritain : “Entre le marxisme et la position politico-sociale de M. Maritain, il y a deux différences théoriques : une différence de doctrine – M. Maritain croit à la liberté, que nie Marx ; et une différence de but – M. Maritain poursuit l’humanisme intégral,tandis que les marxistes se contentent de l’humanisme simple. Mais il y a une ressemblance capitale : c’est que M. Maritain est d’accord avec les marxistes sur l’interprétation de l’histoire contemporaine et sur le sens de sa transformation” (p.73). 

Le cinquième chapitre – Thèse d’Etat, l’agriculture – mériterait que nous nous y attardions longuement. La question du corporatisme, défendue par l’Action française, y est traitée dans les meilleurs termes. Pour lui, le salut de l’agriculture française passera par la voie corporatiste – et quand nous voyons l’état actuel de notre agriculture nous ne pouvons que constater l’inefficacité de l’option choisie – et il expose ses raisons. “Les libéraux croient qu’on peut sauver l’Etat par la liberté. Les socialistes croient qu’on peut sauver la liberté par l’Etat. Nous pensons, nous, qu’il faut sauver ensemble, la liberté et l’Etat, par une organisation nouvelle qui rejette définitivement le vieil individualisme révolutionnaire et qui tienne compte à la fois, des fins supérieures de la personne humaine et des réalités collectives de l’économie” (p. 94). Dans le domaine agricole, la corporation est un sain rempart contre l’individualisme d’une part et le syndicalisme marxiste d’autre part.

 

Nous pourrions poursuivre ainsi pour chaque chapitre – les catholiques trouveront de magnifiques passages sur son engagement au sein de la vie ecclésiale où il côtoya de grands noms à l’instar d’un Jean Madiran -, la richesse de cet ouvrage étant vertigineuse et ce, d’autant plus, pour notre vieux mouvement d’Action française, dont bien des vues sont représentées ici. L’histoire de Louis Salleron, c’est également un bout d’histoire de notre mouvement ! Honorons de telles figures tutélaires et sachons les suivre dans leurs jugements afin que, nous aussi, nous sachions être des artisans du bien commun ! 

Guillaume Staub

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Le cheptel

Le cheptel

Monsieur K, militant Action Française

Nous avons précédemment établi au-delà du doute, que depuis la haute antiquité grecque, toute communauté humaine civilisée se divise en 4 catégories : l’oligarchie, les Chiens de garde, le Cheptel et les Réfractaires. On naît d’une catégorie, on n’en change pas. Chacune de ces catégories a sa façon propre d’appréhender l’existence conformément à un mot d’ordre : Domination, Obéissance, Conformité, Non possumus.

L’oligarchie est représentée par le 1% mis en lumière par les mouvements Occupy, de Wall street et des places Trahir ou Maïdan, jusque aux Ronds-points Gilets Jaunes.

Les Chiens de garde sont 8% de la population considérée et comprennent toutes les fonctions d’encadrement de la flicaille aux contrôleurs de train, des institutrices aux agents du fisc, des militaires aux vigiles de supermarchés.

Les Réfractaires représentent 20% de l’ensemble. Pour de bonnes ou mauvaises raisons, ils préfèrent écouter leurs motions intérieures, plutôt que de se conformer aux attentes du groupe majoritaire qu’est le Cheptel.

Le Cheptel représente 71% du « peuple ». Il fonctionne à la façon d’un troupeau d’herbivores ou d’un banc de poissons :  Le Cheptel est toujours en groupe, toujours craintif, il est comme possédé par une sorte d’esprit collectif uniforme.

Cheptel: le peuple sans la monarchie



Peur caractéristique et caractéristiques de la peur


La peur est intrinsèque au Cheptel, il ne peut vivre sans peur : la peur lui est vitale. Le Cheptel ne cesse d’avoir peur que s’il est mort, le Cheptel préfère mourir que de renoncer à sa peur. On peut véritablement dire que la peur est indissociable du Cheptel puisqu’elle le maintient en vie, elle joue un rôle central dans sa constitution et son fonctionnement. Sans la peur, le Cheptel se désagrège, il perd l’élan vital qui le pousse à se maintenir dans l’être. La peur est le principe fonctionnel et d’unité du Cheptel.
Enlever la peur au Cheptel, c’est lui retirer son instinct de vivre et de se prémunir des dangers. Ces dangers peuvent être parfaitement imaginaires.  C’est pourquoi on peut avancer que la peur du Cheptel est abstraite : sa cause n’a pas besoin d’être réelle. 
 La peur du Cheptel a d’autres caractéristiques qui méritent que l’on s’y arrête. La peur du Cheptel est existentielle : le cheptel a peur de mourir.
La peur est permanente : le Cheptel a toujours peur de quelque-chose ; elle est commune : tout le Cheptel partage la même peur. 
 La peur du Cheptel est polarisable : elle peut changer d’objet ; elle est unipolaire : elle ne peut avoir, à un moment donné, qu’un seul objet. 
Enfin, la peur du Cheptel est polarisante : le cheptel fuit, comme un seul homme, dans la même direction.

Conséquences


Il est vain de vouloir apaiser le Cheptel, puisqu’il aura toujours peur. Il s’ensuit que la seule façon de le gouverner, c’est de contrôler sa peur.


Conclusions 

Le conformisme du Cheptel – qui est sa caractéristique essentielle et principale – est une stratégie de groupe pour vivre avec sa peur. La peur du cheptel est structurante par nature. La peur est la vérité du Cheptel. 

L’Oligarchie, par son long exercice du pouvoir a dû arriver il y a fort longtemps, à ces conclusions. Si la peur est le principe fonctionnel du Cheptel, son principe vital et son critère d’unification, il découle naturellement de ces prémices que pour gouverner le Cheptel, il faut contrôler sa peur. 
Donc, c’est par nécessité que l’Oligarchie utilise la peur pour gouverner le Cheptel et non par machiavélisme. 

Nous avons vu précédemment que le contrôle de la peur du Cheptel permet de créer du conformisme. La stratégie de « la peur permanente », consiste donc à créer et contrôler des peurs artificielles.  La politique issue de la stratégie de « la peur permanente » est donc la seule acceptable par le Cheptel.

Si on veut s’agréger le Cheptel, il va falloir lui faire connaître nos craintes et non pas nos colères.

 

 

Sébastien Kerrero (Monsieur K)

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