L’AF présente à la fête du pays réel

L’AF présente à la fête du pays réel

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Fête du Pays réel

Vous souhaitez découvrir ou vous rapprocher de l’Action Française et de sa doctrine de salut national ?

 

Venez nous rencontrer samedi 19 novembre A RUNGIS !

 

L’AF tiendra un stand à la fête du Pays Réel, organisée par Civitas où vous pourrez trouver de la documentation, du matériel militant, un grand choix de drapeaux ainsi que les trois premiers livRes de notre maison d’édition

 

Charles Maurras

Charles Maurras, du félibrige au nationalisme intégral par Philippe Champion

 

Le petit monde de Léon Daudet  par Philippe Champion

 

 

Jacques Bainville

Jacques Bainville, la sagesse politique d’un gentilhomme des lettres

        par Gérard Bedel   

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Écho d’Action Française

Écho d’Action Française

Edito du nouveau numéro

Chers amis d’AF,
La fin de l’été sonne et la reprise est rude. Nous aurons dans les semaines qui viennent de nombreuses activités et nous serons là, mobilisés comme toujours, pour défendre tant que faire se peut les intérêts du pays, au milieu du chaos général géré par le président de la « start up nation » et son personnel. Nous aurons à nous battre sur des sujets aussi grave que l’euthanasie ou le grand remplacement déjà en cours et nous aurons à nos côtés de nombreux Français de bonne volonté certes, mais qui pensent mal. Notre responsabilité est grande, notre devoir est de convertir à la monarchie les “nationaux” qui pensent possible une bonne république.

“Oui ou non l’institution d’une monarchie traditionnelle, héréditaire, antiparlementaire et décentralisée est-elle de salut public ?” : la question que pose Maurras dans l’Enquête sur la Monarchie est plus que jamais d’actualité. Nous répétons à satiété les mêmes vérités depuis plus de 120 ans, 120 années qui nous donnent raison !
Nous nous adressons à tous les Français. Il nous arrive très souvent d’être confrontés à des catholiques qui sans le vouloir, sans le savoir, participent à l’absence de progression de cette révolution nationale à laquelle nous aspirons tant. Beaucoup, dans ces milieux persistent à accuser l’Action Française de rabaisser les hautes finalités religieuses à un dessein bassement politique, de faire de l’Église un instrument politique. À ces “ralliés”, nous opposons l’enseignement de Saint Thomas d’Aquin : « si la fin est première selon l’intention, elle est seconde selon l’exécution. Trop de traditionnalistes refusent l’action politique pourtant essentielle, visant le régime, cet État fauteur de toutes les aberrations qui sape les fondements de la Cité. »

À propos des inventaires de 1905, Maurras rapporte la réponse de simple bon sens d’une militante d’AF à ceux qui, en pleine lutte contre les exactions anticatholiques des forces de l’ordre de l’époque, n’en répétaient pas moins : “pas de politique ! ” : “Ils m’amusent avec leur « pas de politique » -disait-elle-, est-ce qu’on se battrait à la porte des églises si nous avions le roi ? “. Poser la question c’est y répondre. Y aurait-il eu légalisation de l’avortement, si nous avions le roi ? Y aurait-il eu mariage pour tous, invasion migratoire, islamisation, abdication de la souveraineté de la France, oppression administrative, manipulations génétiques si nous avions eu le roi ?

Or, si nous possédons la doctrine du salut national, le travail est gigantesque : il s’agit comme aux premiers temps de l’AF de répandre en France un état d’esprit royaliste, seule condition d’un renouveau Français.
Alors aidez-nous sans tarder, donnez un peu de votre temps ou de votre argent à l’Action Française, personne ne le fera à votre place. Continuons le combat coûte que coûte, dans la fidélité à nos principes.
Nous vous attendons nombreux en Provence le 29 octobre prochain, à la grande journée d’amitié et d’Action Française “Pour un réveil Français”, organisée à l’occasion de l’anniversaire des 70 ans de la disparition du Maître de Martigues.

Vive le Roi !

Le Comité Directeur de l’Action Française

L’Écho d’Action Française, bulletin du nationalisme intégral, est une publication bimestrielle qui permet aux amis d’Action Française de garder un lien avec le mouvement. Il a été lancé en 2019, à la suite de la disparition de l’Action Française 2000 et est appelé à devenir un périodique important fidèle aux idées du nationalisme intégral.

Avec Philippe Champion, Gérard Bedel, Guillaume Staub, Jean-Pierre Papadacci, Michel Fromentoux, le Docteur Charles, l’abbé Thierry Roy, Guillaume Staub, Victor Legras, Anne Brassié, Monsieur K, Marion Sigaut, Stéphanie Bignon…

SOMMAIRE :

  • Editorial : « La France, la France seule »
  • Les chiens de gardes ne sont pas des nôtres par Monsieur K
  • Anti-France par Philippe Champion
  • Le libéralisme ou l’abandon du bien par Joël Hautebert
  • Trois livres : Charles Maurras, du félibrige au nationalisme intégral (Philippe Campion), Jacques Bainville, la sagesse politique d’un gentilhomme des Lettres  (Gérard Bedel) et Le petit monde de Léon Daudet (Philippe Champion)
  • Votre bel aujourd’hui par Michel Fromentoux
  • Entretien avec le philosophe Rémi Soulié : Les Âges d’Orphée par Guillaume Staub

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Jeanne d’Arc par Maurras

Jeanne d’Arc par Maurras

Les privilégiés qui disposent du Dictionnaire politique et critique de Charles Maurras pourront y relire les pages émouvantes et pertinentes consacrées dans le tome deuxième à la sainte de la Patrie :

– Jeanne d’Arc et les Républicains (Action Française du 5 juin 1913, Pp.347-349).

– Sainte Jeanne d’Arc (Action Française du 7 avril 1919, pp. 349-351 )

– La figure de la Patrie (Action Française du 8 mai 1927, pp. 35 1-354)

– Autres leçons de Jeanne d’Arc (Action Française du 13 mai 1928, pp. 354-355 ). Nous en donnons ici un bref extrait.

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“Un autre trait doit être observé par toute la vie tragique de Jeanne d’Arc. Trait non de classe, mais de race historique, particulier à tout ce qui s’inspire un peu largement des traditions orales ou écrites de la France : c’est la florissante vigueur, la jeune hardiesse, la souplesse de sa raison. Les amateurs de poésie pure croient que la raison sèche l’âme ou opprime le cœur. Mais ont-ils apporté une once de critique à la lecture de l’interrogatoire de Jeanne ? Face aux arguties captieuses, une logique ailée s’allie au jugement le plus délicat. Il est de Jeanne d’Arc, le grand mot par lequel est jugée éternellement la méthode de diffamation assassine et qu’elle a dû jeter à quelque valet de greffier qui lui reprochait de n’avoir servi ni l’Eglise ni la Patrie : – Ah! Vous écrivez bien ce qui est contre moi, mais vous ne voulez pas écrire ce qui est pour moi! “

Ainsi la reine vierge des bons guerriers d’Action française pourrait aussi servir de protectrice et d’intercesseur à ceux de leurs amis qui ont été conduits à faire un usage public des puissances de la persuasion et de la raison. Elle en prêche l’exemple, et elle en donne les leçons, qu’il s’agisse de distinguer ou de réfuter, de conclure ou de rectifier. Ce jeune chef de guerre dont les inventions stratégiques sur le champ de bataille frappent les hommes de métier d’une stupeur pleine d’admiration, la voilà sans arme et sans compagnon dans la geôle, dans le prétoire. Réduite à elle seule, sans avocat ni conseiller, elle invente cette défense qui répand des nappes de lumières égales, traversées de soudaines brusqueries comparables aux divines fulgurations. L’amalgame inouï du sublime avec le bon sens !

C’est contre cette enfant unique de la France, contre cet abrégé de tout ce que la chrétienté médiévale a produit et peut-être a rêvé de plus pur, que l’envahisseur étranger avait suscité toutes les autorités qu’il avait pu réunir, suborner, soudoyer. Je lis dans un discours, prononcé à la Cathédrale d’Orléans, par un évêque français, ce jugement terrible porté sur les juges ecclésiastiques par qui le bûcher de Jeanne fut allumé : Quels juges! Des hommes, a-t-on dit, dont la science théologique n’était qu’un moyen de faire leur carrière ; un Pierre Cauchon, devenu évêque et qui aspire au siège archiépiscopal de Rouen ; un Jean Beaupère, qui, lui, bien que manchot de la main droite, a su de la gauche faire râfle de riches prébendes ; un Nicolas Midy qui cumulait « tout, les titres et les bénéfices, les violences et les hontes » ; et d’autres personnages qui, quelques mois plus tard, au Concile de Bâle, feront figure de schismatiques.

“C’est devant un pareil tribunal que Jeanne subira d’interminables interrogatoires où par l’imprévu, la multiplicité et l’incohérence voulue des questions, on essaiera de la troubler et de la déconcerter. Quel drame! D’un mot, d’un geste, quand il semble qu’elle est perdue, elle écarte les subtilités dont on cherche à l’embarrasser, repousse les accusations mensongères, démasque les perfidies cachées et s’élève dans une atmosphère de pureté et de vérité”.

“Elle s’élève, c’est cela! Au-dessus des douleurs de la sentence. Au-dessus de la honte du tribunal. Dans cette vérité qu’elle sert et qui la défend. Une vérité qui la garde intacte, comme un cristal, comme un diamant, comme les pures flammes arrondies en bouquet autour de la martyre, au-dessus de la corruption et que rien ne saurait corrompre. Ce qui est, est. Ce qui a été, a été. Il n’y a rien de plus inviolable que les mérites et l’honneur d’un noble passé. Heureux qui appuie là-dessus les forces, les espoirs, les desseins du noble avenir !”

N. B. Charles Maurras est encore l’auteur d’un petit livre introuvable Méditation sur la politique de Jeanne d’Arc, illustré par Maxime Real de Sarte. 

 

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Algérie française  : messes et commémorations

Algérie française : messes et commémorations

L’ Action Française sera présente le dimanche 13 mars à 14h30 à la cérémonie au cimetière de Bourg-la-Reine (92) sur la tombe de Jean Bastien-Thiry. Nous invitons nos amis à prendre part aux nombreuses cérémonies organisées à la mémoire de ceux qui sont morts pour que vive la France en Algérie. 

Messes commémoratives


– A Paris : messe le samedi 26 mars à 10h30, en l’église St Nicolas du Chardonnet (75005) pour les victimes de la fusillade du 26 mars 1962 à Alger


– A Antibes : samedi 26 mars : messe à 18h15 en l’église du Sacré-Cœur pour tous les martyrs de l’Algérie Française


– A Montauban : samedi 26 mars à 10 heures : messe en l’église de Gasseras, Nativité Notre Dame, pour tous les martyrs de l’Algérie Française.

 

Messes pour le colonel Jean Bastien-Thiry


. A Fabrègues (34) : messe le samedi 5 mars à 11h15 en l’église Notre Dame de Fatima, 1 rue Neuves-des-Horts


. A Fréjus (83) : messe le samedi 2 avril à 9 heures en la cathédrale de Fréjus


. A L’Illiers l’Evêque (27770) : messe le dimanche 13 mars à 8h30 à la chapelle du Brémien, 2 rue de l’Orée du Bois


. A Lourdes : messe le vendredi 11 mars à 11 heures à la Maison Saint Ignace, 22 rue de Sacré-Cœur


. A Lyon : messe le vendredi 11 mars à 18h30 au prieuré Saint Irénée, 23 quai Perrache (69002)


. A Nancy : messe le vendredi 11 mars à 18h30 à la chapelle du Sacré Cœur, 65 rue maréchal Oudinot


. A Savigny-sur-Clairis (89) : messe le jeudi 24 mars à 17 heures à l’église de Savigny


. A Toulon : messe le dimanche 13 mars à 10h30 en la cathédrale de Toulon


. A Toulouse : messe le vendredi 11 mars à 9h30 au Prieuré Saint Dominique, 2245 av. des Platanes, 31380 Gragnague

 

 

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Leur Europe, nos identités

Leur Europe, nos identités

 

 

I – Le contast, volet 1

Notre identité nationale, et notre souveraineté, qui est à une nation ce que la liberté est à une personne, sont attaquées.

Physiquement d’abord, par l’effet conjugué de la dénatalité, d’une immigration massive et incontrôlée et de la prégnance chez les “élites” en France, comme au Parlement européen, de la “culture de mort”, ainsi que le démontre aujourd’hui la loi dite de “bioéthique”.

Moralement ensuite, par la guerre psychologique visant, par des repentances à répétition à désarmer notre peuple, et spécialement les plus jeunes, en leur inculquant un sentiment de dégoût de leur nation et de culpabilité collective, comme “l’affaire” Adama Traoré l’a montré.

Sur le plan institutionnel, c’est la dissolution de l’État français dans l’Union Européenne. Une Union discréditée, mais que le récent “plan de relance” vise désespérément à renforcer. Car il n’y a d’autre raison qu’idéologique à ce marché de dupes, dans lequel la France versera beaucoup plus qu’elle ne recevra, et ne sera même pas libre de l’usage de sa portion congrue !

 Contre l’Europe ?

Il est fait grief aux Nationaux d’être « contre l’Europe ». À tort : il serait aussi stupide pour les patriotes d’un pays d’Europe d’être « contre l’Europe » qu’il le serait pour des Africains d’être « contre l’Afrique », ou pour des Asiatiques d’être « contre l’Asie », etc. Nous ne sommes pas contre l’Europe, puisque nous vivons en Europe. Nous reconnaissons aussi un patrimoine commun aux peuples d’Europe, même s’ils sont très divers. Et comme le voisinage impose des relations, nous préférons naturellement que celles-ci soient pacifiques et fructueuses, plutôt qu’agressives ou stériles. Les nationaux ne sont donc ni « contre l’Europe » en tant que réalité géographique, humaine et culturelle, ni même contre toute forme de coopération européenne.

Super-Etat Eurocratique

Mais nous sommes résolument contre l’escroquerie qui consiste, sous couvert de cette coopération, à instaurer un Super-Etat destructeur de nos identités particulières, de nos  souverainetés, de nos libertés. Et cela sans même édifier un  ensemble véritablement européen, mais un espace euro-mondialiste  ouvert à tous les vents.

Car cet espace est ouvert à tous les flux de personnes, et même à l’avant-garde d’une colonisation de peuplement venue  d’autres continents, d’autres ethnies, d’autres cultures. Il est ouvert à toutes les marchandises, même fabriquées à vil prix, en Asie, en Afrique ou ailleurs, par les nouveaux esclaves des temps modernes : ouvriers surexploités ne disposant d’aucun droit social ou syndical. Il est ouvert à tous les capitaux, même si ce sont  des instruments de domination et de contrôle de ce qu’il nous reste d’industrie par des puissances étrangères, ou des fortunes anonymes et vagabondes.

L’indépendance en héritage

Ce que nous combattons donc, ce sont les évolutions actuelles de l’Union européenne. Et ce refus du Super-État Eurocratique ne fait pas de nous des anti-européens. Au contraire ! Nous nous inscrivons dans la vraie tradition européenne. Géographiquement, l’Europe n’est qu’une petite péninsule à l’extrémité de l’immense continent asiatique. Mais politiquement, c’est elle qui a inventé la liberté et l’égalité des nations. Modèle unique sans équivalent ailleurs : ni le modèle chinois traditionnel, avec ses cercles concentriques de subordination à l’empereur « fils du Ciel », ni le modèle islamique du Khalifat, confondant pouvoir religieux et politique, ni le modèle marxiste de domination de la « patrie des travailleurs » sur ses  satellites n’en offrent d’exemples.

Ce modèle européen de nations libres, égales, souveraines et donc indépendantes, se gouvernant sans ingérence extérieure, puise ses plus anciennes racines dans les Cités grecques, distinguant dans leur ligues et amphictionies l’hegemon du despotès, pratiquant entre elles l’arbitrage ; il est le fruit de l’émergence des États dotés de la summa potestas chère au grand juriste et philosophe français du seizième siècle Jean Bodin ; il repose sur les principes juridiques du droit des gens européen (le droit international), et sur le principe politique du justum potentiae equilibrium : le “juste équilibre des puissances”.

Or, ce droit international est en constant recul. L’arrogance des forces mondialistes, la substitution de la sensiblerie à la raison, la manipulation des opinions, tout y concourt.

Les effets de cette décomposition sont terrifiants. L’abandon de notre souveraineté a pour effet la soumission de notre droit, même le plus élevé (la constitution, les lois), à la réglementation bruxelloise, même la plus subalterne. Cela va très au-delà de ce que prévoyait l’article 55 de la constitution, qui ne subordonne les lois françaises qu’aux traités, et encore, sous réserve de leur application par nos partenaires, clause de réciprocité jamais invoquée !

Strasbourg menacé

Un symbole éclatant de ces abus, parmi d’autres, est la question du siège du Parlement européen : depuis des années, les Eurocrates et leurs alliés veulent transférer ce qui reste des activités de Strasbourg à Bruxelles, où siègent déjà la Commission et le Conseil. Ceci dans le but de faire de Bruxelles le “district fédéral” du nouvel Empire. Mes collègues députés européens français, flamands, allemands de la Coordination des droites européennes étaient, eux, unanimes dans leurs défenses du siège de Strasbourg. Nous avons, avant tous autres, tiré la sonnette d’alarme. Or, sous prétexte de réunion du Bureau du Parlement « étendu à tous les députés », concept absurde et illégal créé pour la circonstance, le Président socialiste Baron Crespo a réussi à imposer des réunions plénières à Bruxelles. On y a construit parallèlement, sur fonds privés, en totale illégalité, un hémicycle qui fut, sitôt achevé, loué à prix d’or au Parlement, dans les dernières heures du mandat de ce Président !

Au delà des clivages partisans, les responsables politiques français auraient dû s’opposer à ces violations des traités et du règlement. À commencer par l’ancienne mairesse socialiste de Strasbourg, Mme Trautmann, alors euro-député. Ils auraient dû mobiliser contre ces manœuvres tous ceux qui, comme nous, étaient prêts à les épauler. Par faiblesse, aveuglement, complicité ou sectarisme, ils n’ont rien fait. Les votes contre Strasbourg s’additionnent au Parlement européen, et, si celui-ci (et non les États-membres) était maître du choix de son siège, Strasbourg serait balayé en un quart d’heure. Je n’exagère rien.

Boulimie totalitaire

Cette affaire résume, soit l’incurie, soit la soumission , des élites politiques, notamment françaises. Mais il y a beaucoup plus grave. Je recommandais en 2005 de visionner sur YouTube le message de l’ancien dissident russe Boukovski, qui  allait jusqu’à parler d’Union Soviétique Européenne. Il concluait sans équivoque : « J’ai vécu votre futur, et ça n’a pas marché ».

Ce dont parlait Boussovski, c’est un ensemble dont les dirigeants ne peuvent être ni choisis, ni révoqués par les peuples, ni même connus d’eux. Des dirigeants qui cependant tendent à régir tous les domaines de la vie politique, économique, sociale, et jusqu’aux aspects les plus intimes de la vie de plus de quatre cents millions d’européens. Car ce « Super-État », qui n’est plus, ni confédéral ni fédéral, agit désormais comme un État centralisé.

L’Eurocratie légifère sur tout. Sur la largeur des béquilles des cyclomoteurs ; sur le point de savoir si le corbeau freu, la pie grièche, le choucas des clochers, doivent ou non être protégés, par une réglementation unique, applicable de l’Algarve à la Laponie et de Brest à Nicosie (Directive “Oiseaux”) ; sur le changement de prénom des transsexuels ; sur la teneur en graisse du chocolat, etc. En quatre jours de session à Strasbourg : plus de textes qu’en six mois à l’Assemblée Nationale française.

Bruno Gollnisch

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