« Philippe Prévost a composé son livre – Vraie et fausse laïcité – sur la laïcité et son histoire, plus exactement sur les variations de l’idée de laïcité dans l’histoire, sur la manière dont s’opposent, se confondent ou bien finissent par s’harmoniser un pouvoir temporel et un pouvoir spirituel, tous deux consécutifs, l’un avec l’autre, de l’ordre humain. »
Abbé Guillaume de Tanouärn
En France, le concept de laïcité a été conçu au XIXᵉ siècle comme une machine de guerre contre le catholicisme par une coterie judéo-protestante.
La laïcité “à la française” se présente en outre, sous la plume de Vincent Peillon, ancien ministre de l’Éducation nationale, comme une nouvelle religion qui coifferait les autres religions et apporterait à la République ce supplément d’âme qui lui manque.
Religion de liberté, pensera-t-on…
Face à cette fausse laïcité, il existe heureusement une vraie laïcité et donnée par le Christ.
En partant de l’observation, Aristote a constaté que l’homme était un animal social, que les idées sont des faits de nature et qu’il n’est donc nul besoin de faire intervenir les dieux pour expliquer la politique ou le droit. Le Christ alla plus loin puisqu’il sépara la politique du religieux. Il ne les opposa pas mais les distingua : à César les corps, à Dieu les âmes.
Distinction facile à faire en théorie mais difficile à réaliser en pratique, comme on le constate dans l’histoire. Tantôt (comme dans le Haut Moyen Âge) on assista à une confusion du spirituel et du temporel, tantôt, après la réforme grégorienne, le ciel voulut dicter sa loi à la terre, alors que depuis la Réforme et la Révolution, nous assistons à l’inverse. Tant et si bien que depuis le Concile Vatican I, certains papes comme Pie IX et Pie X ont revendiqué une pleine indépendance pour l’Église. D’autres papes, comme Léon XIII, Pie XI et ceux du dernier Concile, sont revenus à une politique de collaboration : celle du Ralliement… Mais alors, « un pape a-t-il le droit d’excommunier ses fidèles pour des raisons purement politiques ? »
De toute façon, par sa nature même, l’État a besoin de l’Église afin d’éviter de devenir totalitaire. Comme le disait Pascal : « la tyrannie consiste en un désir de domination universelle et hors de son ordre ». L’Église de son côté a besoin de l’État : « elle veut vivre avec l’État dans la communauté particulière où les deux représentations se tiennent l’une à côté de l’autre, comme des partenaires », comme l’a voulu le Christ. La saine laïcité, c’est finalement un équilibre entre deux cités émanant toutes deux de Dieu mais sous deux angles différents…
« Allant sans crainte au plus profond du jeu humain, Philippe Prévost découvre que l’on ne peut envisager la politique sans sa finalité spirituelle, ni le spirituel sans une incarnation politique. Appuyé sur les meilleurs historiens, Georges de Lagarde, Michel Villey ou Jean-Marie Mayeur, sachant résumer les situations les plus complexes avec une clarté fulgurante, mettant sans cesse la clarté de son esprit d’historien en concurrence avec les intuitions de son tempérament de chercheur, notre auteur nous emmène dans un extraordinaire périple théologico-politique dans lequel se construisent, temporelle et spirituelle à la fois, toute l’aventure humaine, telle qu’elle s’est jouée des origines à nos jours en Europe. »
C’est cette histoire mouvementée où les torts ne sont pas tous du même côté, loin de là, que retrace ce livre clair, concis, argumenté. Un sommaire détaillé permet de trouver une réponse à ses interrogations ou défis.
Vraie et fausse laïcité, Philippe Prévost, Éditions d’Action Française, 14 €. A commander sur notre boutique en ligne : https://editionsdactionfrancaise.fr/
Jean-Pax Méfret ? Présent !“On ne connaissait pas ça, nous, le verglas. Ni la neige, d’ailleurs. En fait, on ne connaissait pas le froid. Le vrai froid. Celui qui te gèle les os, t’engourdit les mains, te brille les oreilles, te fait claquer les dents. À Alger, en dessous de dix degrés, on mettait un manteau. Ici, à Rouen, en ce mois de décembre 1962, il fait moins quinze !”
Nous savons à l’Action Française que les erreurs de l’intelligence sont les pires de toutes. Soixante ans après les terribles événements d’Algérie, trop de compatriotes ont oublié ce qui s’est passé, le sang qui a coulé, les larmes versées, les familles détruites ! Mais aussi les mensonges, les trahisons, les erreurs politiques… Un pays qui fut divisé, une guerre civile subsistante dans la droite ligne des événements qui affaiblissent la France depuis 1944 et notre pseudo-victoire. Ni oubli, ni pardon.
Quand nous pensons que les patriotes, pour ne prendre qu’un exemple, se réclament aujourd’hui du gaullisme ! Quelle amnésie ou quelle veulerie face à l’histoire des événements d’Algérie ! Relisons notre regretté Gérard Bedel : « De Gaulle obéissait, d’une manière plus ou moins consciente, aux puissances d’argent, en particulier aux États-Unis, hostiles par principe et par intérêt aux empires coloniaux. Ajoutons qu’il n’aimait pas les Français d’Algérie qui avaient été fidèles à l’amiral Darlan et au général Giraud et n’apprécièrent jamais l’homme de Londres. De Gaulle avait aussi besoin d’avoir les mains libres pour la grande politique européenne et mondiale qu’il méditait et qui n’apporta à la France que des réussites verbales » (Gérard Bedel, Le gaullisme. Maladie sénile de la droite).
Et que dire de tous ces Français qui se trouvèrent exilés et sans rien après la chute de l’Algérie aux mains des terroristes ! C’est une de ces voix qui s’exprime dans ce nouveau livre de Jean-Pax Méfret : Jean-Pax Méfret, Sur l’autre rive… en 1962, Pygmalion, 2025.
« Dans une France peu concernée par le dramatique exode d’un million de Français d’Algérie, un adolescent pied-noir, aguerri par des années de violence, se fraye un chemin dans un univers souvent hostile. Il vient d’avoir dix-huit ans. Il sort de prison politique et porte sa douleur en bandoulière. C’est le temps du rejet, des centres d’accueil improvisés, des repas de la soupe populaire, des poches vides, des fripes trop grandes et des regards blessants. Jean-Pax Méfret relate son itinéraire, balisé d’humiliations, de rancunes et d’illusions perdues, qui constituaient, à l’époque, le quotidien du monde parallèle de ces immigrés malgré eux ».
Un magnifique témoignage de ce qu’ont dû vivre ces pauvres pieds-noirs, la tragédie des rapatriés d’Algérie française, héros de la fidélité, et ce mépris des métropolitains à leur arrivée en 1962. Quelle gloire d’un côté, quelle bassesse de l’autre ! Repensons aux déclarations abjectes du “Parrain de Marseille” qui ne voulait pas les recevoir et qui ont lentement conduit la cité phocéenne à être désormais colonisée par ceux-là même qui les avaient chassés, ne leur laissant le choix qu’entre la valise et le cercueil.
Le témoignage résonnera dans bien des mémoires et bien des cœurs français et permettra aussi une nouvelle mise en perspective des questions d’actualité ! Un livre à mettre entre les mains de toutes les jeunes générations !
Guillaume Staub
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Voici un livre indispensable pour libérer à tout jamais les esprits bourrés par « l’école de la République». Plus possible de voir dans la « glorieuse » Révolution dite française l’irrésistible mouvement de révolte d’un peuple opprimé et de croire que les massacres de 1793 n’ont été que des bavures dans un élan sublime et spontané… Les faits sont connus, les textes abondent, les témoignages s’imposent.
Pierre Gaxotte les a méticuleusement étudiés: dès la première édition de sa Révolution française en 1928, l’ouvrage fut salué par Léon Daudet comme un « livre-bombe », et la critique historique de l’événement de 1789 s’en trouva transformée, mais l’auteur, sans cesse à l’affût des progrès de la recherche, a retravaillé son texte, et c’est un livre amplement remanié et richement argumenté qui parut sous le même titre en 1962 chez Fayard dans la collection des Grandes Études historiques. Depuis lors, si la science historique s’est encore enrichie, elle n’a nullement contredit les conclusions de Pierre Gaxotte.
SITUATION DIFFICILE NON INSOLUBLE
À lui tout seul déjà, le premier chapitre, tableau à la fois précis et très vivant des institutions monarchiques, envoie dans les poubelles de l’Histoire toutes les idées reçues. D’abord il faut bien savoir que « ce n’est pas dans un pays épuisé, mais dans un pays florissant et en plein essor qu’éclata la Révolution ». Le pays le plus peuplé d’Europe respirait à pleins poumons au rythme de ces républiques aristocratiques ou populaires que constituaient les provinces, les villes, les métiers, et que fédérait, tout en respectant leurs usages, la personne du Roi. Existaient aussi depuis Louis XV les grands services publics « que Napoléon n’aura qu’à relever pour faire figure de créateur »…
Toutefois Gaxotte n’idéalise pas l’Ancien Régime: certaines parties de l’édifice menaçaient ruine, d’autres, devenues pesantes, étaient ressenties comme inutiles et vexatoires, tels les droits féodaux. Et surtout, si le pays était riche, l’État, lui, était pauvre; la misère existait, quoique moins qu’ailleurs en Europe, mais le plus grave résidait dans un système fiscal devenu aberrant dont beaucoup avaient des raisons de se plaindre et que les privilégiés n’entendaient pas laisser réformer. Tel était le grand problème qui se posait à la monarchie; il n’était nullement insoluble.
Seulement voilà: « une crise intellectuelle et morale » avait atteint « L’âme française jusqu’en ses profondeurs». Là est le vrai drame du XVIIIe siècle: non « dans la guerre, ni dans les journées de la Révolution, mais dans la dissolution et le retournement des idées. Émeutes et massacres n’en seront que la traduction éclatante et sanglante. Quand ils auront lieu, le mal sera depuis longtemps accompli. »
CRISE DE L’AUTORITÉ
Gaxotte expose alors la « doctrine » révolutionnaire dont Fénelon, en inspirant aux rois le dégoût de leur propre pouvoir, avait été le précurseur (« Le roi de Fénelon est condamné au Ciel et à la guillotine, après avoir, la main sur la conscience, fait le malheur de ses sujets et conduit son peuple à la défaite et à l’anarchie. ») Ce fut ensuite la prédication individualiste des « Philosophes » insinuant le doute sur toutes les traditions, propageant la naturalisme et l’athéisme, se gargarisant d’abstractions et de formules déclamatoires, exaltant la vertu telle qu’elle devrait parler en chaque homme dépouillé de l’acquis de la civilisation et revenu au merveilleux « état de nature »… Il fallait en somme « régénérer » le citoyen, au besoin l’y contraindre, car alors « sa mauvaise volonté est un crime contre la Vertu ». Outre le fait que ces apprentis-sorciers justifiaient dès 1750 la Terreur de 1793-94, Gaxotte, à la suite de Taine, montre que ces « beaux esprits » étaient organisés: loges, sociétés littéraires, acadé-mies, plus tard les clubs, fabriquaient sans cesse des initiés inventant la dynamique de groupe et « faisant » l’opinion.
Ainsi bien vite, les détenteurs de l’autorité, et jusqu’au roi lui-même, se mirent à douter de l’utilité du commandement et, dès lors, la crise financière de l’État devint, à la veille de la Révolution, insoluble. Une réforme s’imposait; on préféra l’aventure d’une révolution… Le mélange de prétentions archaïques chez les privilégiés et d’inepties philosophiques chez les intellectuels ne pouvait que devenir explosif. Dure réalité qui éclata dès l’ouverture des fameux Etats généraux où les représentants du peuple – des phraseurs, des idéologues, des hommes de salon, des avocats sans cause, des curés athées – élus hors des réalités vivantes, s’érigeant bientôt en représentants de la nation face au roi qui en avait toujours été la tête, mirent en moins de six semaines tout l’édifice financier par terre. Ils avaient bien d’autres soucis…
L’ENCHAINEMENT DES CONSÉQUENCES
Les chapitres suivants, impeccablement charpentés, toujours précis, jamais rébarbatifs, ne font que révéler de 1789 à 1799 l’inexorable enchaînement des conséquences du dévergondage intellectuel et moral.
De l’émeute en quelque sorte légitimée par le roi lui-même qui par bonté se lia les mains en saluant le Paris révolté trois jours après le 14 juillet, aux déclamations sentimentales et larmoyantes des orateurs de la Constituante qui allaient devenir des bêtes assoiffées de sang sous la Convention…, Pierre Gaxotte, au rythme des Journées où s’enterraient les illusions, montre que la terreur et ses atrocités ont été, non seulement en 1793, mais dès juillet 1789, le développement implacable des idéologies désincarnées ayant toute liberté pour fondre sur le peuple démoralisé, dès lors que son protecteur naturel, le Roi, était ligoté, paralysé, avant d’être immolé sur l’autel du « peuple souverain »; « Sur le grand peuple qui se tait, règne le petit peuple qui parle, les Jacobins. »
On peut lire et relire ces pages sans jamais se lasser; nous les recommandons tout spécialement aux étudiants. Elles sont un modèle de clarté, de concision, parfois d’ironie mordante, car l’auteur ne craint pas de tremper sa plume dans l’encre de Voltaire (pour le style seulement, bien sûr…).
Quand, à la fin du cataclysme, survint le 18 brumaire, début de la dictature napoléonienne visant à concilier le besoin (enfin revenu) d’autorité et l’idéologie démocratique, ce fut, dit Gaxotte, un « expédient de théoriciens aux abois ». C’est, hélas, sur cet expédient que la France vit depuis plus de deux siècles, titubante et jamais satisfaite, faute d’avoir eu le courage de chasser définitivement les idéologies mortelles et de revenir à son Roi.
“Les médias annonçaient que c’était l’hécatombe en Chine parce qu’il y avait 1.500 morts en un mois. Sur un pays d’un milliard et demi d’habitants…. Sachant que nous, en France, on a 2.500 morts tous les jours. Donc, si on avait 1.500 morts en un mois en Chine, ça voulait dire qu’il ne se passait rien” (Pierre Chaillot).
Nous ne pouvons que nous incliner devant le magnifique spectacle qui nous fut offert il y a maintenant 5 ans ! Grandiose ! Louis-Ferdinand Céline disait dans son Voyage au bout de la nuit
“Faire confiance aux hommes c’est déjà se faire tuer un peu”
Bravo ! La tuerie fut sublime ! Le massacre parfaitement orchestré ! Au nom d’un virus qui devait décimer nos vieilles nations, nos gouvernements purent violer nos corps en toute impunité, broyer nos intelligences sans être inquiétés, anéantir notre honneur en nous sachant consentant… Combien de personnes âgées laissées mortes et seules ? Combien d’enfants traumatisés psychologiquement ? Combien de familles détruites ? Sublime ! La corde pour ceux qui nous imposèrent toutes ces absurdités. Toute nation saine fait appel à la corde pour de tels drames.
Et que dire des scientifiques ! Comprenez-nous bien, le courage fut si bien partagé que tous n’en reçurent que très peu ! Léon Daudet disait “Les peintres ne connaissent rien à la peinture et plus encore à leur peinture. Il a fallu toujours quelqu’un pour la leur expliquer”… Peut-être faudrait-il y penser pour nos scientifiques ? Heureusement que certains sauvèrent l’honneur, heureusement que peu à peu les langues se délient et que les chiffres tombent. Intéressons-nous aux derniers qui viennent de nous être fournis par Pierre Chaillot dans son dernier livre : Victimes des vaccins covid 19. Ce que révèlent les chiffres officiels.
Y a-t-il une surmortalité liée au covid :
“En termes d’ordre de grandeur, si on veut dire qu’il se passe quelque chose de grave, il faut annoncer un chiffre qui est inhabituel par rapport à ce qu’on voit d’habitude. De la même manière, lorsqu’on a Monsieur Salomon, qui était DGS, et qui racontait tous les jours à la télévision ‘Aujourd’hui, 300 morts du Covid’… Mais qu’est-ce que c’est quand on a 2.500 morts dans la journée ? C’est trois cents morts de plus ? Si on avait un tant soit peu d’ordre de grandeur en tête, à aucun moment on ne pouvait avoir peur. Voilà, en tordant et en donnant aux gens une espèce d’histoire à raconter sur la base de chiffres, on parvient à raconter n’importe quoi.” (Pierre Chaillot).
En effet, in fine, la surmortalité en 2020 ne fut que très légère, d’autant plus que nous avions les années précédentes une mortalité assez faible. Peut-être même, ne faudrait-il pas inverser les causes et les conséquences ! Cette légère surmortalité – bien loin de la peste et de ses effets – ne pourrait-elle pas plutôt être imputée aux mesures prises pour lutter contre le covid ? Combien de personnes se retrouvèrent sans traitement ? Comment de personnes atteintes de maladies graves eurent peur de se rendre dans les hôpitaux ?
Passons sur le covid… il y eut bien pire ensuite avec leurs fameux vaccins ! Le combat des victimes ne fait que commencer ; la reconnaissance des dégâts engendrés par ces vaccins n’en est qu’à ses débuts. Après trois années de vaccination, 5,7 millions d’effets indésirables ont été remontés à l’OMS, dont 27 000 décès et 6 000 avortements spontanés ! Et, répétons-le, il ne s’agit que des cas remontés à l’OMS ! Combien ont subi des conséquences mais ne se sont pas manifestés auprès des autorités de santé ?
“Cela ne semble pas faire lever un sourcil à cette agence spécialisée de l’Organisation des Nations unies, dont les plus gros donateurs privés sont la Fondation Bill et Melinda Gates pour 751 M$ et l’Alliance pour les vaccins Gavi (détenue majoritairement par le couple Gates) pour 432M$. Ainsi, la plus grosse influence sur l’OMS est celle d’une seule personne, un milliardaire connu pour être un promoteur de toutes les vaccinations possibles et imaginables, et investissant massivement à cette fin, Bill Gates”.
Quand le bourreau paye le juge, ce n’est jamais bon signe.
Une des parties les plus intéressantes de ce livre concerne la relation établie par l’auteur entre mortalité et campagnes de vaccination. Désormais, même le monde de la recherche conventionnelle reconnaît que des vagues de mortalité ont accompagné les campagnes de vaccination anti-covid :
“Dès janvier 2022, Patrick Meyer avait diffusé un preprint pour tirer la sonnette d’alarme. Il avait constaté, comme beaucoup d’autres, une surmortalité des jeunes européens à partir de l’été 2021.”
Globalement, parmi la population de 25 à 79 ans de 22 pays européens, 170 000 décès anormaux ont eu lieu en lien avec les campagnes de vaccination ! Rapporté à l’Europe des 27, nous pouvons estimer le nombre de décès à 225 000 ! Si l’on ajoute à cela les personnes de plus de 80 ans, le chiffre de décès imputables à la vaccination s’élève à 290 000 !
Dans certains pays, les études sont plus nombreuses et plus transparentes. Prenons l’exemple du Danemark :
“Pour les vaccins Pfizer, une étude montre une forte hétérogénéité des effets indésirables selon les lots”
70% des effets indésirables ne sont représentés que par 4% des lots ! Clarifions le propos ! Certains lots de vaccins enregistrent de très nombreux cas d’effets indésirables et d’autres lots aucun ! Quelle conclusion pourrait-on en tirer ?
“Un nombre aussi faible fait penser à une solution saline plutôt qu’à un propos actif”
n’est-ce pas le constat avancé dès les premières semaines du vaccin par les scientifiques qualifiés de “complotistes” ! Ecoutons encore Louis-Ferdinand Céline :
“Sachez avoir tort. Le monde est rempli de gens qui ont raison. C’est pour cela qu’il écœure”.
Beaucoup plus glauque, terrifiant en réalité, fut la conséquence du vaccin sur les grossesses…
“On observe bien une surmortalité des bébés six mois après la période de vaccination. Tout se passe comme si des femmes étaient devenues durablement malades et qu’une partie de celles tombées enceintes malgré cela accouchaient trop tôt. On observe une correspondance des pics entre injection et mortalité des jeunes enfants six mois plus tard”.
Nous pourrions aussi parler de l’incidence sur le nombre de cancer ! On note, par exemple, que depuis les campagnes de vaccination, le nombre de séances de chimiothérapies ont très fortement augmenté ! Etant donné le coup d’une séance de chimiothérapie, l’industrie pharmaceutique a de beaux jours devant elle !
Pour finir, laissons la parole à Pierre Chaillot qui a recensé de nombreux témoignages de vie détruites à cause de ces vaccins :
“Un système qui n’a fait que détruire, quand il promettait de protéger. S’il s’est autant fourvoyé que la question du vaccin, quel crédit devons-nous lui accorder sur notre sort ? Aucun. C’est une des leçons les plus douloureuses de cette crise : on ne peut pas donner sa confiance à un système. On doit rester responsable de son destin. Alors, quand le système vous annonce une impasse, c’est que le bon chemin est ailleurs”.
Ajoutons tout de même un élément… Il est de bon ton de s’attaquer au système… Mais comment s’attaquer à une chose si celle-ci n’est point nommée ? Le système, c’est la République démocratique et parlementaire, pourrie par les coteries. Si l’industrie pharmaceutique a tant de pouvoir, ce n’est pas seulement à cause des hommes politiques, c’est parce que la République – qui n’est jamais qu’une ploutocratie – n’a pas les moyens politiques de ne pas succomber sans cesse sous les assauts secrets des puissances financières. En République, celui qui a l’argent gouverne. Qui, aujourd’hui, possède l’argent ? La réponse est bien simple.
Lutte contre l’immigration, opposition aux politiques corrompues et corruptrices, combat contre le wokisme et les tenants de la repentance, horreurs des mouvements d’extrême gauche et d’extrême centres… les lieux de lutte sont assurément nombreux pour notre jeunesse ! Mais quelle différence, dans cette énumération, avec celle de ceux qui nous précédèrent dans le combat national ! Quelle place subsiste encore de la question algérienne ? Entretient-on encore le souvenir des luttes pour l’Indochine ? Qu’en est-il du combat anti-communiste ? S’attaque-t-on toujours à la mémoire du général De Gaulle – faut-il, d’ailleurs une majuscule ou une minuscule à cette particule ? La majeure partie de la jeunesse militante est assez ignorante de ces combats d’hier…mais sont-ils vraiment d’hier ? Ne récoltons pas les fruits de ces défaites ? Aucune action, sans formation ! Il est bon de se replonger dans les grands événements du XXe siècle et de comprendre les enjeux qui existèrent. Il en est ainsi des horreurs du communisme… faut-il que nous soyons repliés sur nous-mêmes pour ne pas voir que des millions de personne souffrent toujours de ce régime ? Que si, en France, il ne représente plus une force politique proprement dite, il imprègne les mentalités de tout l’arc républicain ? Combien, dans nos milieux, par haine de l’Amérique – haine bien méritée -, tournent leur regards vers l’est, vers des pays comme la Chine… abominable régime.
C’est pourquoi nous nous félicitons de la réédition, aux éditions Clovis, de ce livre de Rose Hu Meiyu, Avec le Christ dans les camps de Mao. Mes vingt-cinq années dans le goulag chinois .Que de pages d’histoire bouleversantes, loin de la France et pourtant si proches par leur esprit de sacrifices et d’abandon à la Providence. Que de pages qui nous plongent dans cet enfer qui paraît si loin de nous, mais en réalité qui peut nous surprendre si vite ! À voir les choses humainement, il y a des gens qui n’ont pas de chance dans la vie, la Providence semble les tirer toujours plus vers les affres de la vie. Ils naissent au mauvais endroit, au mauvais moment, et les éléments semblent se liguer pour les faire souffrir. Hu Meiyu fait partie de ces gens-là : elle avait une vingtaine d’années quand la Chine devint marxiste, sous la main cruelle de Mao-Tsé-Toung. Oui, le 16 mai 1966, Mao Zedong lançait la « Grande Révolution culturelle prolétarienne », plongeant le pays dans plusieurs années de chaos, dont le nombre de victimes est aujourd’hui estimé entre 1,7 et 2 millions de personnes. Et Hu était catholique – fraîchement baptisée, du nom de Rose –, au sein d’une famille aisée, donc suspecte aux yeux du parti communiste. Le mal n’ignore jamais le bien… c’est de cette manière que le bien se reconnaît si vite ! Elle connut arrestations, procès, condamnation, prison, camps de travaux forcés, accès impossible aux sacrements de l’Église.
Ce sont exactement vingt-six années qu’elle a passées en détention, dans des conditions parfois inimaginables. Nous n’avons plus idée des atrocités qui furent commises par ces régimes… Ne mentionnons que l’exemple de l’École catholique du Sacré-Coeur ! Durant cet été 1966, le 24 août, l’école, qui fonctionne pour les enfants des diplomates étrangers en poste à Pékin, est attaquée par les Gardes rouges. Alors que tous les missionnaires étrangers ont été expulsés du pays entre 1950 et 1952, sept religieuses étrangères sont encore actives au sein de l’établissement au statut très particulier ; elles sont soumises à des « séances de lutte », l’une d’elles est frappée si violemment qu’elle perd presque un œil. Le lendemain, les religieuses chinoises sont condamnées à vingt de prison et les religieuses étrangères à l’expulsion. Le chemin de Pékin à Honkgong est parcouru dans des conditions épouvantables ; arrivée à Lowu, poste-frontière de la colonie britannique, l’une des religieuses, Sœur Molly O’Sullivan, tombe inconsciente ; les gardes la charge sur une charrette poussée par les autres religieuses. Sœur O’Sullivan meurt le lendemain, dans un hôpital de Hongkong. Est-ce que le désespoir saisit Rose ? Nullement ! Car l’espoir n’est que l’Espérance des imbéciles! Seuls de l’Espérance naît les prodiges de grâce : alors que des chrétiens faiblissent et se compromettent avec le pouvoir, d’autres, munis de la force d’en haut, acceptent cette croix, la portent le front haut, l’âme recueillie, et s’efforcent de monter le chemin du calvaire, donc de s’élever au lieu de descendre, saisissant, dans le malheur, l’occasion divine d’une ascension intérieure. Ils découvrent la joie dans la souffrance.
Non seulement un tel récit permettra aux jeunes générations de se rappeler ce qu’est le communisme… mais ils auront aussi un exemple spectaculaire de résistance aux persécutions ! Qu’est-ce qu’une mauvaise réputation, qu’est-ce que quelques horions, quelques insultes, quand ceux qui nous précédèrent subirent les camps de Mao ? Voici une source d’inspiration aussi bien religieuse que politique ! Sursum corda !
Le jury du Prix Hugues Capet, présidé par le prince Charles-Philippe d’Orléans, s’est rassemblé le 9 janvier pour délibérer sur le lauréat 2024 du Prix Hugues Capet.
Après une longue séance de délibération empreinte de débats passionnés et d’analyses approfondies, le Jury s’est prononcé : Sully, Bâtisseur de la France moderne de Laurent Avezou, aux éditions TALLANDIER a été couronné PRIX HUGUES CAPET 2024.
Cet ouvrage est une inspiration pour le présent. Il retrace avec une rigueur remarquable et un style captivant la vie et l’œuvre de Maximilien de Béthune, duc de Sully, principal ministre et proche du roi Henri IV. Laurent Avezou y explore le rôle déterminant de ce visionnaire dans la modernisation de la France, en mettant en lumière ses réformes économiques, son sens aigu de l’administration et son engagement pour la paix et la prospérité du royaume. Ce livre est une œuvre magistrale qui conjugue profondeur historique, finesse d’analyse et plaisir de lecture. A la fois accessible et rigoureux, il offre un éclairage indispensable sur un homme dont l’héritage continue de résonner dans les fondements de l’État français.
UN SULLY POUR RÉINVENTER LA FRANCE D’AUJOURD’HUI
Sully est plus que jamais d’actualité : il symbolise la capacité d’une nation à se réinventer après des crises, en s’appuyant sur des valeurs solides et un projet collectif ambitieux.
Serviteur visionnaire du Royaume, Sully a fondé son action politique sur la stabilité, la prospérité et la réconciliation nationale, des principes qui résonnent puissamment face aux défis et divisions de la France contemporaine.
La « méthode Sully », alliant rigueur budgétaire, planification à long terme et priorité à l’unité nationale, reste une source d’inspiration. Sully a su rebâtir une France en ruine grâce à une politique stable de réduction de la dette nationale, de réforme fiscale en profondeur et de promotion de l’industrie.
Cette reconstruction de la France rappelle qu’un avenir prospère repose sur des choix audacieux et structurants.
Sa célèbre devise, « Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France », pourrait aujourd’hui être revisitée pour promouvoir des politiques modernes, durables et inclusives, essentielles à l’unité et à la prospérité nationale.
LE LAURÉAT
Spécialiste de l’histoire moderne et des grandes figures qui ont façonné la France, Laurent Avezou s’est imposé comme l’un des historiens les plus talentueux de sa génération. Passionné par l’étude des gouvernances éclairées et des stratégies politiques, il consacre ses recherches aux grands serviteurs de l’État et aux bâtisseurs d’institutions.
Docteur en histoire, Laurent Avezou est enseignant et conférencier, reconnu pour sa capacité à rendre l’histoire accessible à un large public. Il contribue régulièrement à des revues spécialisées et collabore à des émissions consacrées au patrimoine historique et culturel français.
Laurent Avezou incarne une génération d’historiens soucieux de faire vivre les leçons du passé dans les débats contemporains. Sa victoire au Prix Hugues Capet souligne l’importance de ses travaux pour mieux comprendre les racines de l’État moderne et l’héritage capétien. Une distinction prestigieuse qui consacre une œuvre vouée à l’excellence et à la transmission des savoirs.
LE PRIX HUGUES CAPET
Le prix littéraire Hugues Capet a été créé il y a 30 ans par Madame la Comtesse de Paris et Jacques-Henri Auclair. En 2024, après dix ans d’absence et pour fêter son trentième anniversaire, le Prince Charles-Philippe et la Princesse Naomi d’Orléans ravivent le prestigieux Prix Hugues Capet et en prennent la Présidence pour lui donner un nouveau souffle et de nouvelles ambitions, en collaboration avec les Archives nationales.
À une époque où l’identité culturelle et la transmission du patrimoine sont au cœur des débats sociétaux, le Prix Hugues Capet offre une plateforme précieuse pour célébrer et préserver la richesse de notre héritage historique, jouant ainsi un rôle essentiel dans le contexte actuel. En valorisant des œuvres littéraires qui éclairent le passé tout en nourrissant la réflexion sur le présent, il contribue à renforcer le lien entre les générations et à stimuler un dialogue autour de l’histoire nationale. Aujourd’hui plus que jamais, face aux défis de la mondialisation et des bouleversements identitaires, le Prix Hugues Capet s’affirme comme un gardien de la mémoire collective, rappelant que l’avenir se construit en s’appuyant sur les leçons du passé.
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